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lundi, 10 novembre 2008

Le docteur a parlé!

Je crois que j'ai diagnostiqué mon cas...

Je suis en manque...

En manque cruel d'affection!!!

Mais ça c'est pas le pire...

Parce que l'affection j'en ai, j'en donne...

Mais je suis en manque d'affection physique!!! Et là je parle pas de sexe, pas du tout! Je veux juste dire un contact humain présent et appuyé, une présence concrète, quelque chose du genre, et que mon joueur de hockey peut pas me donner (dommage parce qu'en ce qui concerne le reste ben "il" est plutôt doué, heureusement qu' "il" est là d'ailleurs!)

Ce constat me trouble beaucoup parce que si vous me connaissiez vraiment, vous sauriez que je ne suis pas fana des embrassades, accolades, hugs, calins, etc. à part avec quel;ques personnes triées sur le volet et encore là parfois je me fais violence pour ne pas paraitre froide et rigide!!!

Comment je m'en suis rendu compte???

Oh il y avait bien quelques indices ces derniers mois... Notamment avec l'autre crétin bien sûr... Ce besoin irrépressible que j'avais de lui prendre le bras quand on marchait, partie de plaisir tellement il était relax, et là of course c'est de l'ironie, parce que quand je lui prenais le bras il avait tendance à remonter le sien super haut ce qui devait être aussi confortable pour lui que pour moi, jusqu'à ce que complètement saoule en rentran à l'hotel à Paris en janvier dernier, je lui dise qu'il était pas "obligé" de faire quoique ce soit, même pas de me "donner" son bras, que je pouvais très bien le tenir sans son "aide". Ah oui cette engueulade (ou alors est-ce parce que je lui ai foutu la honte en parlant soit-disant trop fort dans le métro? Est-ce un motif de divorce?) a bien amélioré les choses... parce qu'il était nettement plus détendu après! Ah et puis si ça lui plait il a qu'à le dire, non? On en revient à la sacro-sainte communication comme j'en discutais avec if6 là...

Et puis il y avait aussi nos morning sessions où en gros on restait au lit jusqu'à des heures indécendantes (le matin le soleil régnait mais quand on se levait finalement vers midi, 13 heures, 14 heures, quand la faim nous y obligeait, le soleil avait disparu...) simplement à se caliner dans les bras l'un de l'autre... Il y a pas si longtemps ça m'aurait saoulé, une fois passe encore, mais TOUS les matins euh... Et ben en fait c'est certainement ce que j'ai préféré de mon séjour, c'était bien, c'était agréable, c'était intime, c'était doux, c'était lent, très très lent même, c'était bon, c'était confortable, c'était caressant, en un mot ou 2 ou 3, j'ai adoré! Que ça serve de préliminaires ou pas d'ailleurs... Ça me fait encore frissoner juste de repenser au premier matin quand on était encore face à face et qu'à un moment donné nos mains se sont touchées et qu'il a commencé à caresser la mienne d'un mouvement quasi imperceptible... Et qu'il s'inquiétait de mon confort, par exemple quand il avait sa tête posée sur mon bras...

D'ailleurs ma perplexité face à l'attitude par la suite du pauvre crétin vient pour beaucoup de ces "morning sessions". Parce que perso, je pense pas que j'aurais aimé me prêter à des telles séances avec quelqu'un pour qui je n'éprouvais pas grand chose... du coup je dois dire que j'étais assez confiante sur le plan d'un minimum de réciprocité... Faut croire que c'était sans compter certaines natures hypocrites masculines (ouais ouais je généralise... peut-être!), quoique la plupart du temps il n'y a pas gagné grand chose, à part peut-être une pipe ou 2 en bout de ligne. Pipes qui ont donné lieu à une des rares choses aimables qu'il m'aient dites quand on était à Paris, je vous traduis l'idée générale : "ah la pipe de ce matin c'était vraiment bien, est-ce qu'on pourrait remettre ça puisqu'il est super tard et qu'il est déjà demain?"

D'où une certaine confusion...

Mais bref là n'est pas la question!!!

Mais je m'en suis rendue vraiment compte samedi soir avec l'homme marié quand on était au cinéma... OK le film j'ai adoré même la 2ème fois... Mais à plusieurs moments, j'avais envie de... argh je sais pas si je peux vous le dire, j'assume pas! j'avais très très envie que l'homme marié me prenne dans ses bras, de me blottir contre son épaule et que sais-je encore! Évidemment je n'ai rien fait ni rien dit, parce que son imagination s'enflamme pour un rien et que là il se serait dit que c'était tout bon que ça allait se finir au lit, alors que j'ai juste envie d'être réconfortée et que comme je lui ai dit et répété maintes et maintes fois, aucune chance pour qu'on poursuive quoique ce soit à l'horizontale (même si je suis sûre qu'à la verticale ça ne lui déplairait pas non plus) (c'est pour ça que ça m'énerve quand je l'allume à mort, je peux pas m'en empêcher... Menfin le pauvre quand même il doit vraiment rien piger!)... Je me souviens en septembre on était allés au cinéma ensemble, juste avant que l'autre crétin vienne à Montréal d'ailleurs, et à un moment donné du film (un documentaire très intéressant sur la propagande aux États-Unis dans les 40 dernières années, plus ça change plus c'est pareil, reste à voir si le "Yes we can" d'Obama aura raison de ces pratiques soviétiques!) il avait insisté pour me prendre la main, ce que moi, pas très "touchy feely" comme je vous disais, j'avais pas voulu au début, mais qu'après j'avais bien aimé, il me la malaxait habilement (pourtant on repassera pour l'habileté chez lui...), ça m'avait calmée souverainement... alors que j'étais très stressée car le pauvre crétin arrivait le surlendemain je crois et que je voulais que tout aille bien... Pfffffffffffffffff! Gourdasse...

Heureusement, je n'ai rien dit à l'homme marié, je vous dis pas les films qu'il se serait fait. En plus comme à plusieurs moments il m'a énervée à parler super fort pendant le film pour dire des choses inintéressantes (genre que c'était pas un film à voir pour lui, sevré de cigarette, alors que tout le monde s'en allume à qui mieux mieux) (apparemment il fait la grève de l'alcool, la cigarette et le sexe, bizarre!), la honte quoi, surtout pour moi qui prêche et pratique le silence intégral au cinéma, ça m'a fait sortir un peu de ma bulle, du coup je suis convaincue que je dois trouver quelqu'un d'autre pour me serrer dans ses bras (musclés de préférence!).

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