Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 10 avril 2010

Grande première!

Aujourd'hui, j'ai fait la première videoconférence de ma (courte?) (longue?) (moyenne?) vie!

Et je suis contente (même si j'étais quand même hyper mal coiffée) (c'était pas prévu l'appel video!) (mais finalement ma frange était bien rangée sur le coté, ça "polissait" la broussaille de tout le reste!) (bon et concernant le reste ben j'avais le nez rouge!) (et j'oscillais entre le "oh mais qu'est-ce que je suis moche" et le "oh mais c'est clairement mon meilleur profil") (mais en même temps, j'arrive à très bien regarder mon interlocutrice!) parce que j'ai eu la démonstration que j'ai de très bons amis. Le mari de la membre fondatrice du sush1 club qui voulait s'assurer que j'étais bien sur Skype, histoire qu'on cause quand je serai de l'autre bord. Et l'iran1enne avec qui j'ai donc causé 50 minutes. Ça faisait longtemps. Faut dire que depuis qu'elle est en Cal1fornia, et qu'elle a genre zéro jours de vacances (non parce qu'elle habite à 600 km de son mari alors ils usent de leurs jours de vacances pour être ensemble ou aller voir leurs parents en Ir*n, on peut le comprendre), c'est pas hyper pratique!

Bref, au delà de l'appel aussi, c'est bête mais ça me fait plaisir de voir qu'il y a des gens à qui je vais manquer, autres que mes parents! En même temps, comment je le disais à l'iran1enne, je stresse à l'idée de me retrouver sans personne sur qui compter un peu. Elle m'a dit qu'elle n'avait aucun doute que ça ne durerait pas longtemps parce que j'étais tellement sympathique ;-) Mouais... Je sais pas pour ça, sauf que, bon, je suis timide alors je sais que je vais pas toute seule vers les gens. Je vous ai raconté comme je m'étais laissée désirer par G. au début??? Il s'arrachait les cheveux, il m'invitait à plein de trucs, je disais "mouais je sais pas, peut-être" tout en pensant "j'irai pas, qu'est-ce qu'il me veut celui là?" alors qu'en même temps, j'étais intriguée mais je me sentais pas le courage de me lancer dans un truc fou où je ne connaitrais pas grand monde.

Le déblocage s'est fait quand on s'est croisés par hasard à "La meilleure façon de marcher" où j'étais allée avec la jumelle blonde alors que j'en avais parlé à G. Après on était allés prendre un café tous les 3, très sympa. Les 2 autres avaient pas perçu les choses de la même façon : la jumelle se demandait pourquoi je sautais pas sur G. qui avait des "yeux d'ange" (il a bien ri quand je lui avais raconté) et G. me demandait si la jumelle blonde c'était pas Candy ou Barbie. J'avais pas trouvé ça très sympa à cause des sous-entendus sur son intellect (c'est clair qu'elle est pas du même calibre que G. sur le plan culture, etc. mais elle est loin d'être bête), mais il l'a trouvait très belle, ce qui est indéniable. Du coup, après on a commencé à aller voir des films, des trucs comme ça, trèèèèèès souvent!

Et ensuite, quand il m'a réinvitée à des trucs en groupe, j'ai tenté le coup, enfin. Il en croyait pas ses yeux d'ailleurs à ma première apparition ;-) Tiens d'ailleurs, j'ai recommencé à fréquenter le mari de la membre fondatrice du sush1 club grâce à G.! Parce que le mari, ça a été une des premières personnes à qui j'ai parlé à mon premier trimestre de maîtrise. Le 2ème, je pense. Le premier c'était un maudit français ma-gni-fi-que mais un peu con (on a fait un projet ensemble et ouais, bof) qui me disait que j'avais pas de bol avec mon directeur de recherche, qu'il allait pas s'occuper de moi du tout alors qu'en fait si vous lui aviez demandé, c'est plutôt lui (mon direceteur, pas le maudit français) qui trouvait que je m'occupais pas assez de lui.

Bref, oui, G., une fois que j'ai mis le doigt de l'engrenage des folles soirées avec ses potes, m'avait dit une fois qu'il trouvait que j'étais pas facile à apprivoiser. C'est pas vrai, je pense, mais c'était la première fois que je vivais de l'intérieur un truc plus à la française (ou à l'européenne). En Amérique du Nord, les relations sont, en général, très "utilitaires". Pas toutes, hein, mais en bonne proportion. Par exemple, à McGill, tout le monde était sympa tant que tu servais à quelque chose. Si, en partant tu "sers" à rien (enfin que tu aides pas à combler un besoin primaire : sexe, examen, bière) ou pire, si tu sers plus, on te zappe sans état d'âme. Alors, oui, G., je me demandais ce qu'il me voulait. Je le trouvais sympa, je n'étais pas attirée par lui physiquement (heureusement comme je l'ai appris par la suite ;-) ) (ça m'avait vexée quand le birman sous-entendait que je la jouais façon "les raisins sont trop verts" au sujet de G., alors que pas une fois je l'avais envisagé sous cet angle, au point de me demander si j'étais bien dans ma tête parce qu'il avait tout pour plaire), on bossait ensemble et puis basta. Telle était ma (triste) conception (nordaméricaine) de la vie (même si dans l'absolu, l'utilité, j'en ai jamais eu grand chose à faire, mais j'ai souvent été victime du truc inverse)... même si j'aspirais à autre chose.

Donc, oui, grâce à G., je me suis "ouverte" sur le monde! Je me suis intéressée à plein de trucs auxquels j'aurais pas pensés initialement, j'ai rencontré plein de gens, certains sont maintenant mes amis pour la vie, d'autres qui n'ont fait que passer, pas plus grave que ça, j'ai découvert que les gens qui servent à "rien" valent autant sinon plus que ceux qui ont une utilité bien définie. Menfin, maintenant, je me fous du concept de l'utilité des autres pour (concept ridicule d'ailleurs pour moi, car de toute façon, j'aime pas demander des trucs aux autres...) (et quand je le fais (demander quelque chose), ça ne me réussit guère : ex. bfc (qui en soi n'avait d'autre utilité que de me faire me sentir sur un petit nuage, qui demande plus?) (quoiqu'à l'inverse, il s'est forcé quand je lui étais utile en matière de français, plus trop après, berk!) et de moi pour les autres. J'aime bien aiderquand je peux, même "gratuitement", c'est égoïste car ça me fait plaisir, mais j'aime juste plus trop qu'on se foute de ma gueule indéfiniment alors parfois, je mors (ex. l'hm)...

Bref...

En tout cas, c'est bête mais j'avais "peur" de faire un skype avec video (quoiqu'avec bfc, j'aurais bien aimé mais j'avais pas de caméra et une vitesse de connexion qu'un escargot aurait semée dans la poussière, donc pas possibeul, snif! Je pense que ça aurait facilité un peu plus la préparation mentale à ze end...), mais là j'ai juste envie de recommencer ;-)

22:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Les commentaires sont fermés.