Promenade à Battery Park

Ouais "jeu" de mots bilingue parce qu'ici quand on parle de batteries on parle aussi des piles (=battery in english!) genre AA comme consomme mon appareil-photo. Et donc j'ai mentionnée que j'avais oublié mon chargeur à NY et que bien sûr mes piles sont mourues de leur belle mort, vu que je m'en suis donnée à coeur joie à grands coups de zoom par ci, zoom par là, tous ces gratte-ciel phalliques (tiens rappelez moi de vous raconter un truc à ce sujet en lien avec BFC, la tour Eiffel et la cathédrale de C***!!!)qui m'entouraient, faut croire que ça m'inspirait, peut-être que je compense aussi, qui sait... Du coup s'ensuivit une odyssée dans le substitut à mes piles mortes, odyssée surtout ruineuse, j'y reviendrai. Et Battery Park c'est aussi la pointe de Manhattan, où on peut voir la Statut de la Liberté, même si elle est toute riquiqui... C'est là que j'étais après ma saga des piles, et pour ça que j'étais si KO mardi mais que je me suis quand même tapée le Brooklyn Bridge après pour prendre Manhattan en photo au coucher du soleil... Mais chienne de vie j'avais pas pensé à prendre mon trépied!!! En plus, du chargeur ça commence à faire beaucoup, non?

Bref vous pigez le concept subtil de cette note, dites???

Mais là ce soir quand vint le temps de prendre tuture que je devais de toute façon déplacer car depuis le premier avril on peut plus se garer tel ou tel jour et telle ou telle heure dans toutes les rues de Montréal pour le "nettoyage" alors qu'on est généralement dispensé l'hiver, sont bien aimables (et j'aimerais bien voir le nettoyage par 30 centimètres de neige!). Et là paf, batterie morte because j'ai laissé une toute petite lumière allumée dans le "cockpit", aaaaaaaaaaargh! Du coup mon père est venue avec mon chien me dépanner et s'ensuivit une saga des plus rocambolesques entrecoupée de visionnement morcelé de Lost et du dernier épisode à vie de ER (où il y avait le retour de plein de vieux de la vieille... mais par George C. qui lui était là avec femme et jumeaux il y a un mois à peu près) (et où j'ai pleuré parce qu'un pauvre vieux monsieur perdait sa femme alors qu'ils se connaissaient depuis 72 ans!!! Argh quoi! ça fait plus qu'un bail, non? Bon ils nous l'avait déjà faite celle là mais ça m'a tiré une larme! Par contre 72 ans, je peux même pas concevoir... Ni dans le concret, ni dans l'absolu... Je me vois pas 72 ans avec une seule et même personne, parce que bon faut commencer super jeune pour que ça marche, par exemple avec BFC, faudrait qu'on vive tous les 2 jusqu'à 105 et 106 ans! Tiens, ça me rappelle un truc super bizarre que l'homme marié m'avait sorti probablement à l'automne 2007, ça faisait un moment que je lui avais dit que lui et moi, à l'horizontale encore, ce serait plus jamais (ok ouais bon, souvent femme varie, bien fol qui s'y fie!) pour plein de raisons, la principale étant que je ne pensais plus qu'à BFC (avec un le birman qui faisait sa parade nuptiale à coté) et là je me souviens très bien, on était en voiture ensemble, et il m'a sorti un truc du genre qu'il savait qu'on serait "toujours" en contact et qu'il nous imaginait très bien nous voyant encore dans 50 ans et que lui me dirait quelque chose comme "oh ma vieille presso, tu te rends compte que ça fait 50 ans que je t'ai pas baisée?", ouais toujours la classe l'homme marié (et encore je vous cache plein de trucs, même que j'ai une super vieille note qui parle de ça plus ou moins mais que je n'ai pas publiée parce que ça aurait pas plu à BFC (je le comparais à l'homme marié) et que bon c'est pas super flatteur pour l'homme marié et par extension pour moi non plus!), mais bon, j'y avais repensé quelques mois après, quand BFC m'a envoyée paître... Quand même bizarre que le seul et unique (ouais parce que le birman m'a joué la sérénade mais, en admettant que ce soit pas du pipeau dans son cas, je pense que je l'aurais étranglé avant!) qui puisse se "projeter" avec moi dans longtemps (et là je dis pas que c'est pas du pipeau, il devait penser que c'était si "romantique" que je craquerais à ce moment là??? Bref ça me viendrait pas à l'idée de dire ça, moi! Même à BFC!!!) soit l'homme marié, quoi! Parce qu'en plus, moi je me projette pas du tout avec lui, même si j'aime bien l'avoir sous la main parfois (et pas juste pour ce à quoi vous pensez (vu le résultat!), c'est un peu mon souffre-douleur, le pauvre! Et en plus il en redemande...). En fait je me suis jamais vraiment projeté avec personne (à part une fois peut-être), je préfère le au jour, le jour, faut croire!)...

Malgré un concept raffiné, cette note part dans tous les sens, où qu'il est mon fil directeur??? Yo no sé! Résultat direct de l'influence de tous les latinos que j'ai entendus à New-York! Et même que j'ai mis sur la bonne direction un livreur qui devait débarquer à New-York depuis moins longtemps que moi parce qu'il parlait pas trop anglais et qu'il me demandait s'il était au bon endroit pour livrer alors que sur son papier était marqué "corner of 52nd and 3rd avenue". Third c'était tout bon, mais j'ai pu lui dire en espanol (comment on fait le "tilde" sur le n???) que "no, aqui esta (ou es??? pas sûre) la cincuenta y uno (je pense que j'aurais du dire "una", non?)" et lui montrant dans quel sens aller pour la cincuenta y dos!!! Trop fière j'étais de devenir une vraie new-yorkaise en 3 jours (par contre la veille j'avais pas pu renseigner une charmante jeune femme qui ressemblait nettement plus à une new-yorkaise que moi et qui cherchait un centre juif quelconque, ça me disait rien!)...

Je vais me coucher avant de raconter encore plus n'importe, qu'est-ce que vous en dites?

Ah tiens, dans le chapitre C0uchsurfing, vous allez aimer : je reçois une demande de contact par un toulousain de quarante ans (c'est bien le moindre de ses défauts!) qui a une tête de taulard, sympathique certes, mais de taulard quand même. Et ouais je suis pleine de préjugés, je l'admets, alors bon je veux bien lui donner des tuyaux mais pas possible de l'héberger d'autant que ce serait sa première expérience de la chose (et moi aussi en prime) donc zéro référence! J'ai beau avoir les idées larges, il y a tout de même des limites...