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vendredi, 10 octobre 2008

Estomago

Premier film hier soir au Festival du nouveau cinéma... dont voici la bande annonce avec la fameuse Louve qui donne son nom aux divers prix du dit festival :

 

Ça commence bien, je dois dire! En plus je suis arrivée à 21h05 mais ça avait pas encore commencé, j'Ai même fait la queue pendant 10 minutes, bref j'ai le sens du timing même si de façon tout à fait involontaire!

Alors bon j'avais visé un film sud-américain pour améliorer mon espagnol, même si dans la rue on suppose que je parle espagnol dans le texte (et que je m'appelle Natalia!!!) mais j'avais pas fait attention, et c'était en fait brésilien. Alors bon je capte quelques mots mais l'accent est quand même vachement différent!

Donc ça s'appelle Estomago (la petite musique du film, j'aime bien!), d'où mon titre (mais où vais-je chercher tout ça!) ce qui veut dire estomac en gros. Le réalisateur Marcos Jorge nous propose un second film, assez succulent, menfin sauf à la fin, là franchement un peu dégoutant! Le titre en français était "Une histoire gastronomique" mais le titre original touche plus au vif du sujet, plus cru qu'il n'y parait. Certes, on y parle nourriture, et surtout gorgonzola, de son odeur à sa supposée histoire. Bon alors là problème, j'aime pas le roquefort, ni vraiment le gorgonzola, mais l'association papaye confite et gorgonzola qui est importante dans le film m'intrigue!

 

J'ai beaucoup aimé l'acteur principal, attendez que je trouve son nom, João Miguel, une bouille géniale, un charme discret, un peu lunaire, un peu Chaplin tiens. Celle qui joue la pute, aussi, pas mal, vulgaire comme il faut, jouissive dans son amour de la nourriture qu'elle apprécie plus que le sexe. La scène où elle se tape un plat de nouilles en pleine action, visiblement la position n'avait pas été choisie au hasard, est excellente même si je plains les voisins car Nonato y va de bon coeur!

En gros Estomago raconte 2 périodes de la vie de Raimundo Nonato : son arrivée sans le sou dans une ville où il se fait engager comme cuisinier dans des circonstances un peu... forcées dans un troquet où il apprend l'art des croquettes et beignets qu'il fait avec art ce qui le lance dans le monde de la restauration, adopté par le chef d'un resto "ambiance familiale". Bref il perfectionne son art, apprend les vins etc. Accessoirement il tombe amoureux de Iria, une pute qui adore ses croquettes et la nourriture en général. Il découvre les vertus de l'angustura mais malheureusement l'alcool ne lui réussit pas trop... En plus il est jaloux, ce qui vu la profession de sa douce peut mettre à rude épreuve!

En même temps, on le voit en parallèle se faire une place dans une cellule de prison ce qui veut dire de passer à dormir roulé en boule dans un coin à monter les étages du lit superposé, le tout grâce à ses talents culinaires qui permettent d'améliorer le quotidien de leur minable pitance de prisonnier. Lui qui voulait un nom qui en impose comme "Nonato le canif!" devient "Romarin".

Au début du film et pendant un certain temps, bien malin qui pourra dire quelle période a précédé l'autre mais ça se précise peu à peu... Et la conclusion de la premiere partie, assez terrible et peu agréable à regarder, ne prépare pas vraiment à la conclusion de la 2ème où Nonato ne semble plus vraiment une victime...

J'espère que ce film présage bien des 10 prochains films que je verrai!!! parce que j'ai franchement bien aimé... La plupart du temps ça donne faim, j'aurais bien aimé gouter aux croquettes je dois dire! Par contre on dirait qu'il faut "être aux femmes" pour faire la cuisine puisque beaucoup de choses semblent liées au cul féminin, j'aurais au moins appris un truc, sauf que bon ce n'est pas forcément le genre d'argument qui me convaint...

jeudi, 25 septembre 2008

À la menthe ou à l'orange?

Alors ce matin c'est à l'orange, un parfum un peu entêtant, à un point tel que je ne me sens plus sentir le thé, argh! Mais bon pas désagréable, même après une heure d'exposition. Sauf que je vous ai déjà dit que j'étais droguée aux oranges, n'est-ce pas? Avec une dose pareille, je suis sur mon high et va falloir un moment avant que je redescende, à moins que je ne me pèle une VRAIE orange dans pas longtemps...

Il y a quelque temps c'était à la menthe, odeur que j'adore en général, mais là c'était tellement intense et etellement chimique que j'en avais mal au coeur!

Parfois c'est vert fluo, parfois rosasse genre pepto-bismol... Produit que je ne connais que pour sa couleur vu que je n'en ai jamais testé les propriétés médicinales (si vous ne voyez pas de quoi je parle vous pouvez faire une petite recherche sur le nom, vous serez fixés!)...

pepto_prod_origliquid.jpg

Étranges sont les produits que font nos voisins-locataires... Moi je pose pas de questions mais je constate! De toute façon je me vois pas interroger leur sous-chef vu son amabilité habituelle... quoique ces derniers jours nous avons presque chaleureusement échangé. Ah oui, comment ne pas communier dans la bonne humeur au dessus d'un quai hydraulique pour le chargement des camions, surtout quand on s'entend sur le changement des butoirs??? Ou alors comment ne pas vouloir serrer l'autre dans ses bras (mouais bon là on s'emballe, ça risque pas d'arriver) en constatant qu'une fuite ne pourra pas être réglé à moins de prendre une grue pour soulever un réservoir... De grands moments de joie au travail parfois...

C'est comme ce matin! J'arrive je peux pas me logger sur mon ordi, coooooooool, un peu d'action, si tôt! J'apprends aussi que je n'ai pas l'air d'être dans la base de données de notre service informatique, mon sentiment d'appartenance à la boite, déjà vacillant, en a pris un coup! J'ai même pensé que c'était une façon subtile de me virer! Mais non, un bug, juste un gros buuuuuuuug, reset de mon mot de passe, diverses manoeuvres, pffffffffffff déjà une heure de temps écoulée... à ce rythme là je rentre chez moi dans 5 minutes, chouette!

Ah tiens maintenant que j'ai récupéré un accès internet correct, je vais m'imprimer le programme du festival du nouveau cinéma, mon festival FA-VO-RI!!! Le best des bests!!! Celui pour lequel je vais aller faire la queue le samedi 4 octobre. D'habitude je fais la queue dès 10 heures pour être sûre d'avoir ce que je veux. que d'histoire d'attente dans la queue (et ce sans jeu de mots), en général il fait frais et humide pour ne pas dire qu'il pleut à mort. Et on attend des plombes... Du coup on discute avec ses voisins, qu'on rencontre après pendant les diverses séances. Bref c'est sympa la plupart du temps, car tout le monde est content d'être là et est fébrile. Mais là cette année ça tombe je vais chez le coiffeur à 10 heures donc après je dévale le boulevard st-laurent (bon je prendrais peut-être le bus), je devrais y être vers 13h30, 14 heures alors que ça ouvre à midi, j'espère que tout ce que je veux sera encore disponible. Mais j'aurais au moins la satisfaction d'être la mieux coiffée de la file... Argh le programme est pas encore en ligne, je veux voir si je me prends un ou 2 carnets soit 6 ou 12 billets, autant dire que j'ai intêret à me reposer d'ici là, car ça va être rude! L'an dernier je m'étais légèrement assoupie pendant "Continental un film sans fusil", et ce, pas parce que le film était chiant, non non, mais très lent en fait! C'est un film sur l'ennui alors évidemment ça aide pas! Du coup j'avais zappé un film le lendemain qui a gagné un prix par la suite et dont j'ai entendu le plus grand bien par la suite, quel instinct j'ai parfois!!! C'est comme quand j'avais fait l'impasse sur le show de Dumas il y a quelques années et que toit le monde avait ensuite dit que c'était le meilleur des francofolies, aaaaaaaargh!!! Mais là aussi j'étais morte de fatigue à force de voir des shows de 23 à 1-2 heures du mat'! Et d'avoir à me lever à 7-8 heures le lendemain (à l'époque j'avais pas besoin d'être aussi matinale... même si ça me paraissait déjà trop tôt! Aaaarf, c'était bien)... Dur dur la vie de cinéphile/musicophile/théâtrophile parfois!