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lundi, 09 février 2009

Où il sera question de pelotes mais pas d'aiguilles

La semaine dernière en plus des leçons du père Sarko qui nous a tous appris que le sectarisme, bouh, pas bien! Jean Charest a eu d'autres émotions...

Notamment l'accueil débordant d'amitié d'un certain député, inconnu au bataillon (enfin de moi!), Pierre Labordes... Qui, probablement pour s'assurer que Charest le comprendrait, lui a demandé s'il n'avait pas trop la "plotte à terre"! Apparemment pour savoir s'il n'était pas trop fatigué, très plein de sollicitude ce monsieur Labordes!

Tout d'abord je ne prétend pas connaitre toutes les expressions québécoises, il y a certaines variantes régionales que je ne comprendrais du tout même. Mais une "plotte" je sais ce que c'est. En gros tu me traites de plotte comme ça à brule-pourpoint, ben tu vas te prendre mon poing dans la gueule tout simplement. Parce que je n'apprécie pas trop me faire traiter de pute sans autre préliminaire... Et puis, si tu me parles de ma plotte, même en termes éloquents, je suis pas sûre d'apprécier beaucoup non plus, par exemple, l'homme marié en parlait de façon très élogieuse et fleurie, ben je peux dire que ça me tapait royalement sur les nerfs! Ouais je sais, je suis une emmerdeuse mais bon. C'est juste qu'avoir la plotte à terre, j'avais du mal à visualiser étrangement... La prochaine fois on pourra lui demander s'il a de la mine dans le crayon pour lui demander s'il tient la forme, je trouve ça plus facile à imaginer!

Bref depuis quelques jours, nous faisons des gorges chaudes du niveau de langage du député français moyen, c'est tellement plus réjouissant que les nouvelles dont on nous accable en temps normal, pas de quoi en faire un fromage, sans parler de vulgarité. Et puis ça augmente mon vocabulaire...