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vendredi, 27 mars 2009

BFC, la genèse en 5 actes - Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 2 : on teste le platonisme

Mise en situation : BFC est là, aaaaaaaaaah!

Le lendemain de son arrivée, on est allé bruncher pas loin, là où il a perdu nettement de son sex-appeal en le voyant terrifié par des guêpes. J'ai rarement autant ri! Argh, c'est clair je suis cruelle! Puis on est parti à Ottawa, très sympa ce fut, sur la route on a écouté de mes CDs dont celui d'un groupe qu'il était allé voir à Montréal et Franz Ferdinand (who else). Je me suis perdue à l'arrivée à Ottawa, on s'est retrouvé le long d'une rivière que je connaissais pas du tout mais c'était très beau. Après il a fallu retrouver le chemin, c'était lui le navigateur, et quand finalement on a trouvé le droit chemin, grand moment, bref presque l'apothéose. Alors donc, pas d'étincelles mais on était très très complices et c'était vraiment bien. On a fait le tour du Parlement au pas de course, les écluses du canal Rideau (où BFC avait peur de se mouiller, décidément les guêpes et ça, super viril!), le parc, le marché By, bon connaitre, mais pour une journée c'est très agréable, (parce que sinon c'est une ville de fonctionnaires, donc platte à mort, la preuve même eux vivent souvent dans la ville jumelle juste en face au Québec, Hull, là où les bars ferment à 3 heures plutôt qu'une heure (!!!) en Ontario!). On a fini dans un resto italien, où j'ai fini par geler. Faut dire que tout le temps où BFC était là (ou presque) il a fait super beau (sauf quand on est allé à Magog) et plutôt chaud, anormalement pour la saison, même la nuit souvent! Donc là j'avais laissé mon pull dans tuture. Et avec la clim, je gèle! Je suis pas la seule... Mais, BFC, toujours prêt et organisé (tout mon contraire bien sûr), a un pull qu'il met galamment sur ses épaules à lui. Moi, je grelotte encore, je me ferais couper en micro morceaux plutôt que de lui demander quelque chose (à part de finir de manger illico, même si c'était la nuit, faisait meilleur dehors que dedans!) et là, à force, comme je suis en train de bleuir, il a finalement pitié et me donne une sorte d'imper qu'il a aussi, trop aimable. J'aurais pu le laisser en plan à Ottawa moi (même si j'en avais pas envie du tout!)... Ça c'est le seul truc qui m'a vraiment gênée initialement (je demande pas le sacrifice (que j'aurais sûrement refusé), juste un peu de considération/commisération)...

Bref on revient, on va manger quelque part (un estomac sur pattes ce type est, il mange tout le temps, il a du mourir de faim chez moi vu qu'il se tape toujours un Nesquik avant de se coucher!), on discute (encore!), on écoute de la musique (encore!) et puis moi je dois être au boulot le lendemain à 7 heures alors faut que je me couche à une heure raisonnable donc on va se coucher chacun chez soi. Le lendemain je me lève sur la pointe des pieds pour pas le réveiller, j'ai Eisbär dans la tête toute la journée, aaaaaargh!, retrouvailles le soir, resto, discussion, musique, dodo et on recommence jusqu'au vendredi soir. Bon je dis pas qu'il n'y a pas eu quelques fois où bon je me dis que je ferai bien quelque chose juste pour voir ce que ça donnerait! Ni même qu'il n'y a pas eu quelques ouvertures ultra subtiles de sa part que j'ai volontairement ignorées... Je pense même que plusieurs fois, il a cru que ça y était... Notamment une fois où je me suis jetée sur lui pour lire ce qu'il y avait écrit sur son t-shirt (et constater avec satisfaction que c'était un Mexx!) et, paf, je lui ai fait mon plus éblouissant sourire et rien d'autre. Parce que sinon, c'était assez tactile entre nous... Et bien franchement, je peux pas dire que notre arrangement platonique me déplaisait, ça faisait changement du reste, de l'homme marié notamment, du travail aussi, oh et finalement pour le reste, j'avais mon chevalier servant, un soudeur qui m'avait plus qu'à la bonne et qui s'était même mis en tête de me faire faire du ski nautique (mon rêve) et que je pouvais faire rougir sur commande. Et puis franchement, comme pote, BFC, c'était vraiment le top du top.  J'adorais qu'il me raconte ce qu'il avait fait dans la journée le tout sur fond musical, j'aimais ne pas avoir à faire la vaisselle du tout (vu qu'on allait au resto tout le temps), j'aimais avoir quelqu'un qui m'attendait quand je rentrais, c'était relaxant.

Le vendredi, je me rappelle qu'on est allé au resto où je l'avais emmené pour son anniv en 2006. En 2006 j'avais voulu prendre le canard mais ils n'en avaient plus (ou pas?). Donc là je me suis dit, c'est le moment où jamais. Sauf que que, paf! Ils en avaient toujours pas, du coup  j'ai commencé à discuter avec le serveur, très mignon,  etc., on avait bien bu, j'étais de bonne humeur. Et ce pauvre BFC qui comprenait rien... à la fois à la conversation et au reste, enfin je lui traduisais la conversation à peu près. Bref, on part du resto ce qui met un terme abrupt à mon flirt avec le serveur. On va boire un verre sur une terrasse ailleurs, je suis gentiment saoule à force et du coup, je me rappelle pas trop du reste à part que j'avais sorti pas mal le grand jeu, qu'il y avait du répondant mais que je me suis endormie à peu près dès qu'on est rentrés, faut dire qu'il est plutôt lent à la détente alors là c'était trop pour moi! Oui parce que bon on se couchait au plus tôt à une heure du mat', je me levais à 5h 30 - 6 heures max (l'autre faisait la "grasse" matinée, malgré le bruit et les vibrations qui transformait mon futon en futon vibrant (inside joke revenue souvent entre nous par la suite...), j'étais juste crevée quoi, donc encore une nuit pas folle!

Je coupe là, faut savoir faire monter la sauce (ce que BFC faisait à ravir!)... mais bientôt, très bientôt, on oublie Platon!