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jeudi, 17 juillet 2008

Je suis d'humeur poète malgré tout

Ça s'appelle "Porquerolles" et ça s'insire de mon vécu (pour les connaisseurs je vais faire une Sonia Benezra de moi-même et vous dire que ça vient de mon fond). Et voila le résultat (je peux m'empêcher de rimer!)  :

 

Je veux aller à Porquerolles

Monter et descendre à vélo des cols

Me bronzer les guiboles

Regarder sur la place passer des guignols

Et parader des cagoles

Sur mon super vélo pour homme loué (le vélo est loué pas l'homme!)

Après m'être fait complimentée sur ma taille élancée

Qui ne permet pas de trouver de vélo pour femme adapté

Dixit le charmant et charmeur préposé bronzé

Je souhaite, je prie, j'implore de ne pas crever

Pour ne pas revenir comme l'an dernier

Avec l'empreinte des pédales dans mon tibia en rouge sang tatouée

Et pouvoir enfin atteindre le sable le plus éloigné...

Sur la plage je suis étendue

en regardant l'or bleu translucide faire des allées et venues

À cette mer d'huile je ne résiste plus

Je vais me baigner et barboter en grignotant un petit Lu

Les plaisanciers me regardent avec des yeux de merlu.

Ça fait déjà une semaine qu'aucun nuage n'est en vue

Mais, mon estomac gargouille, il est déjà midi

Mes cuisses et mes épaules ont rougi

Tellement qu'elles brillent comme la lune au milieu de la nuit

Je vais devoir me tourner dans le lit

Pour ne pas exposer ma peau rotie.

Il fait beau

Il fait chaud (me suis pas foulée)

C'est super sur le bateau

Nous croisons un hélico

Je vais faire un tour pour contempler l'eau

Je croise un charmant damoiseau

qui me propose de faire avec lui des vagues et des ronds dans l'eau

Mais je plante là le pourceau

Et je rentre juste à temps pour l'apéro.

Vive Porquerolles

Et à bas les pots de colle!

 

The end! Salut! Rideau!

(Si c'est pas de l'inspiration ça messieurs dames)