lundi, 12 janvier 2009
Se faire des films, ça je sais faire!
AH, s'il y a un truc que j'aime bien quand je suis toute seule mais entourée d'inconnus, c'est me faire des films! Rarement à l'eau de rose mes films, mais bon cousus de fil blanc je vous l'accorde, le scénariste ne risque pas l'Oscar (zavez vu? Il suffit que j'aille voir Slumdog millionaire pour qu'il rafle tout aux Golden Globes... Vous ne me connaissiez pas encore ce pouvoir, n'est-ce pas? Même qu'en ce moment je suis en train de downloader sur Itunes la bande originale, j'ai actuellement la chanson finale en tête, je fais très bien les ahahahahaha genre bidouillés électroniquement mais moi c'est au naturel, et toc!), la comédienne principale pourtant est excellente, cela dit en tout modestie (à moins que ce ne soit la faim qui cause, je finis cette note et je me fais mon pain doré aux raisins noisettes grand marnier, décadent pour un lundi "matin" (pas bien de commencer à picoler si tôt le matin...))
Argh je viens d'entendre que Claude Berri est mort! Juste quand je parle de faire des films...
Une des mes spécialités c'est le film sportif étrangement! Je suis dans l'escalator, je monte plutôt que de me laisser porter par le système et si je termine en prems autant dire que je gagne la médaille d'or des JO de ma station de métro. Menfin ça me dérange pas de finir deuxième quitte à lever le pied sur la fin pour faire une Usain Bolt de moi même car je préfère l'argent à l'or, je trouve ça plus joli, je trouve que ça me va mieux au teint alors qu'en fait si on en croit les trucs qu'on lit partout ben les couleurs chaudes genre le doré justement devrait m'aller mieux mais tant pis. Pour moi l'or ça fait nouveau riche et clinquant alors que l'argent, surtout un peu terni, c'est le luxe, la classe, l'élégance, c'est à dire moi quoi ;-) J'ai commencé très tôt dans le genre film sportif...
Quand j'étais en secondaire 3, c'est à dire en 4 ème, après je suis passée dans le système gaulois, j'avais un copine qui m'a initiée aux joies du hockey : nous étions ultra fan de Shayne Corson et Chris Chelios, ah la belle époque des Canadiens de Montréal. On avait même écrit un film dont nous étions les vedettes, 2 filles qui réussiraient dans la ligue nationale, même qu'à un moment donné on était dans le vestiaire avec Shayne, ooooooooooh Shayne! Oui là les mauvais esprits pouvaient supposer que nous aspirions à nous faire détourner par Shayne (vu qu'à l'époque j'avais quoi? 12 ans!) mais pas du tout c'était purement sportif (et pas horizontalement parlant), franchement de ce coté là j'étais loin d'être précoce, et là je ne pensais absolumment pas à ce genre de sujet. Menfin c'est pas vrai, un certain Benoit a été le premier à m'émouvoir à l'âge de 11 ans, mais bon sans plus, à part que mes amies d'enfance avaient adoré quand j'avais dit qu'il était beau... à croquer! Mouais bon mais en toute innocence quoi... ça m'a pris pas mal de temps pour vraiment approfondir la question par la suite, pas avec le dit Benoit, même si on s'est retrouvé dans la même école du système français par la suite (et où j'ai fait semblant de pas le reconnaitre alors qu'il était venu me voir de lui-même, parfois je suis stupide, je vois pas trop l'intérêt, nan mais quelle gourde!). Bref Shayne et moi c'était purement professionnelle... Mais j'y pense peut-être que pour Mélanie ça ne l'était pas vu que c'était mon ancêtre car elle avait 2 ans de plus que moi (J'ai toujours été le bébé à l'école où j'avais facile 2-3 ans de moins que la majorité, même si je dépassais tout le monde d'une bonne tête)... Bref en ce qui concerne notre film, la musique du générique était toute trouvée : the Final Countdown!!! Plus inspirant tu meurs, non?
MAis je vais vous parler du film d'hier. Pas Slumdog millionaire, je l'ai déjà fait bien qu'ultra brièvement! De mon film perso à moi... Bientôt sur tous vos écrans, menfin sur ceux de ceux qui daignent passer par ici, moi j'aime les choses confidentielles, je veux pas faire dans le populo surtout... Bon si Spielberg (à moins qu'il ne soit ruiné le pauvre) veut produire le tout, je dirais pas non, je ne voudrais pas faire rater ça aux masses!
L'Art de faire monter la sauce et de ne pas livrer la marchandise mais tant pis... Moi aussi parfois j'ai des moments ou ça monte très hauts et pfuit, tout d'un coup, plus rien! Il n'ya pas de raison que ce soit juste moi!
Donc hier j'étais dans le métro Place des Arts après ma séance photo qui m'avait laissé le bout des doigts gelé, le nez écarlate et les cheveux en bataille, j'étais assise à contempler mes oeuvres (et ce n'est pas tout à fait ça ... argh!), un type ordinaire s'assoit pas loin qui tresaille à chaque fois que je fais mine de me tourner vers lui, ça m'amuse alors j'ai fait exprès 2-3 fois, trop drôle. Ensuite un autre type, avec un grand manteau, l'air pas mal de dos, et là bon le grand manteau ne se prête pas tout à fait à l'évaluation de dos, j'admets, c'est le drame de l'hiver. Il se tourne fort à propos et bon il est pas mal, c'est pas trop mon genre, mais ça fait une bonne co-vedette pour mon film du moment... Là on monte dans le métro, je m'assois, pas lui. Jusque là tout va bien. Je descends à Atwater pour aller au cinoche, il descend aussi, là ça devient intéressant... ou pas!
Alors je le dépasse dans l'escalier, pour le podium et parce que j'aime pas trainailler dans les escaliers, je me dirige d'un pas décidé vers la Place Alexis-Nihon, je traverse sans me retourner je prend l'escalator et comme je suis bloquée, je suis obligée d'attendre sagement que ça monte du coup je décide de scanner les environs pour voir où est le type au manteau. Je ne doutais pas qu'il aille dans la même direction que moi parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre dans le coin... Alors donc je scanne je scanne, rien! Bizarre! Je me retourne pour rescanner une dernière fois et là, ô surprise, qui est juste derrière moi? Oh mais vraiment juste derrière! Ben voui zavez deviné! Je vous avais dit que mes films étaient cousus de fil blanc! Ça m'a fait sourire, toute seule dans mon coin, et ça ça m'arrive souvent!
Bref je marche vers la sortie pour aller à l'AMC Forum. Lui aussi! Il me dépasse par la gauche, du coup je le suis! On s'apprête à passer les doubles portes pour tarverser la rue quand il semble virer à gauche, et là je vois quoi??? Un Starbucks! Je vous ai déjà dit que j'étais contre, non? Je n'y suis allée qu'une fois à Boston, là je trouve ça normal. Mais à Montréal on a des cafés québécois ou canadiens du même genre alors je veux pas foutre les pieds chez la version amerloque. Même à A***, j'avais dit à la frangine que je voulais pas y aller, à son grand désespoir... Au moins, BFC est d'accord avec moi sur ce point, une raison de moins pour nous de divorcer!
Donc en le voyant se diriger vers Starbucks, je me suis dit vraiment (j'espère juste que je ne l'ai pas fait à voix (trop) haute!) : ah non, ça va pas être possible!, ce qui m'a fait rire (à voix haute!). Sauf que pendant ce temps le type en question reprenait sa route tout droit (je ne sais pas 'il regardait Starbucks avec envie ou pas, mais peut-être que le starbucks était fermé ce qui l'a remis dans le droit chemin!) et passait la première porte et donc s'est tourné vers moi et qu'il a donc du me voir complètement hilare, du coup je suis passée par la porte qu'il ne me tenait pas, rebelle je suis. Rebelote à la 2 ème porte, j'essayais de reprendre mon sérieux!
Bon alors là j'en ai marre, la suite une autre fois!
20:44 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je me fais des films, le type au manteau, le type au manteau me suit, shayne corson, je fais des films sportifs, the final countdown, je boycotte les starbucks | |