Il y a des moments où il vaut mieux se taire, non?

Ok je parle un peu de VSQ mais cette note a été écrite bien avant notre "pacte de non agression bloguesque".

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Non je prone pas l'utilisation du pieux mensonge en certaines circonstances, conjugales ou autres...

Je veux juste dire que parfois on a juste pas envie d'entendre parler l'autre parce qu'on est concentré sur autre chose, que ce soit la télé, une lecture (ça ça m'arrive souvent j'aime pas qu'on me sorte de ma bulle dans ces cas là!), le travail ou euh bien sous la couette. De toute façon c'est bien connu grand parleur petit faiseur, pas vrai? Ce qui s'est avéré 100% vrai dans le cas de l'homme marié, dont la rencontre fortuite me rappelle des souvenirs plus ou moins bons... parce que lui c'était un parleur volubile en toutes circonstances! Et franchement heureusement que mon immeuble était quasiment inoccupé du temps où nous avions consommé sur quoi, un mois et demi incluant mes 3 semaines de vacances où j'étais en train de faire du plat à vous savez qui, car tous mes voisins seraient très au fait de ma vie sexuelle, sympa ça fait des sujets de conversation sur le palier quand on tombe en rade!

Oh la la mais en plus fallait entendre ce qu'il me disait... Bon il  y a des classiques, ça, ça va. Il y avait aussi les "fais ci" "fais ça", je laisse à votre imagination le soin de compléter les "ci" et "ça", alors bon de temps en temps ça peut être sympa, mais trop souvent ça me gave royalement et en prime ça me coupe toute envie de faire quoi que ce soit, et ça l'homme marié l'a jamais pigé avant d'atteindre le point de non retour où j'arrêtais tout et le laissait comment dire? pas tout à fait satisfait. C'était pas faute de l'avertir quoi? 10 fois minimum! La première nuit j'ai presque tout laisser passer, je ne faisais pas ses 4 volontés mais j'arrêtais pas complètement, fatale erreur sans doute!

Il y avait aussi les choses vraiment grotesques qui me faisaient rire (ou pleurer) en pleine action pas forcément fort à propos... Du genre "ouvre ta fleur en corolle!" (c'est pas les tampons qui s'ouvrent en corolle? moi je m'ouvre comme je peux!), ou alors les compliments délicats du genre "tu as un très beau vagin"... ah oui, je suis franchement touchée mais est-ce que tu l'as aussi entendu monologuer? parce qu'il se sent franchement un peu laissé pour compte malgré ta présence pour le moins envahissante et exubérante. Ou encore un ordre "dis moi que tu veux mon pénis dans ton vagin"... Euh oui enfin pourquoi pas mais ça manque un peu de poésie, de spontaneité... On peut faire aussi retour aux sources, un vrai cours de bio, alors est-ce que tu as salué mes trompes de Fallope en passant faire coucou à mes ovaires? En passant j'aimerais bien que tu fasses la connaissance de mon ami clitoris car il me semble que tu ne l'apprécies que lorsque je m'en occupe personnellement à grands coups " ah oui caresse-toi, fais-toi mouiller, ouvre ta fleur en corolle (encore???)", à croire que ça l'arrangeait que je me tape tout le boulot finalement! Oh mais peut-être veux-tu que je te fasse un examen de la prostate? Ah ton âge il n'est pas trop tôt pour commencer tu sais? Mais c'est bizarre une fois de plus, ce qui est "bon" pour moi ne l'est pas pour toi, pour une fois qu'on peut avoir une pratique presque égalitaire... C'est charmant tout ça non? Bref je n'accrochais pas trop à la "nomenclature" qu'il utilisait...

On notera que dans tout ça, pas une fois ce que, moi, je voulais, n'était mis au menu, et ce peu importe le vocabulaire, étrange, non? Ou alors pas au bon moment... Et c'est pas faute de l'avoir formulé... Une seule nuit a été pas mal, à mon retour de vacances, j'avais été frustrée par vous savez qui, l'homme marié m'a appelé sans faute le jour où il m'avait dit qu'il m'appellerait, on s'est vus le soir même, il m'a dit que j'étais belle et tout le toutim, bref j'ai recraqué et donc le premier coup, bof bof ultra rapide, comme d'hab, mais ensuite on a du remettre le couvert 3-4 fois pendant la nuit (épuisant car quand on dormait il ronflait donc moi je dormais pas et puis quand il se réveillait (de façon plus ou moins naturelle par mes bons soins quand je ne supportais plus les décibels qu'il émettait), paf re bête à 2 dos, rien à redire sur sa vitalité. Bon et là c'était pas mal je sais pas pourquoi, à cause de la frustration de mes vacances?, il s'était surpassé (jamais ensuite)?, bref j'ai apprécié suffisament (même si j'ai été endolorie tout la journée suivante et quelques angoisses diverses et variés! Oui parce que, tout pour plaire encore plus, monsieur est allergique non au latex mais plutôt au port de la capote. Mais le pire c'est que j'ai laissé courir les 2 premières fois, première fois de ma vie que j'ai pris des "risques" à mon âge vénérable, pas fière de moi du tout sur ce coup!) pour qu'on recommence peu après, et là patatras, c'était plus ça du tout. Bon et après vous savez qui m'a annoncé qu'il venait à Montréal (je parle de l'an dernier) et j'ai tout arrêté, à grand peine, enfin pour lui, parce qu'on se voyait souvent quand même et qu'il faisait tout pour me chauffer tout le temps, sans grand succès, je suis difficile à émouvoir quand je veux pas! Le bouquet a été atteint quand même une fois, que j'avais une chatte si belle qu'il avait même pensé une fois ou 2 à me "lécher le vagin", bon appétit les amis! Les mots pour le dire quoi... Et bien la prochaine fois sera sans moi, mais tu retiendras qu'il ne faut pas faire qu'y penser, tu te tais et tu fais quoi! CQFD : parfois il vaut mieux moins parler que trop...

Ah oui par contre moi tous ces grands discours tendaient à me rendre muette, alors parfois il me posait des questions et soit je répondais pas parce que  en fait que répondre à "ta corolle est-elle bien ouverte?" à part... qu'il me semble que t'es pas un peu mieux placé que moi pour constater, non?, soit je faisais un "mmmhmmmmmmm" qui l'enthousiasmait au plus haut point mais qui, en fait signifiait que j'étais en train d'essayer de me concentrer sur un vague petit début de sensation et que parler aurait rompu le charme et fait partir en fumée le travail de concentration et d'imagination intenses des 10 dernières minutes... Mais bon mon mmmmhmmmmm le rendait vraiment dingue, il insistait pour l'entendre encore jusqu'à ce que je sorte de ma bulle évidemment ce qui le relançait pour de nouvelles répliques édifiantes... C'est drôle, il me semble que je fais pareil chez le dentiste quand il me demande si ça va toujours, je fais mmmmmhhhhmmmm et ça a jamais eu l'air de le mettre en transe, étrange! Bon faut dire que j'ai la bouche grande ouverte et pleine d'instruments de torture, donc pas trop le choix d'utiliser des marmonnements et des borborygmes variés, parce le dentiste magnifique bien que nain n'avait pas l'air très sensible à mes arguments, je comprends pas!

Par contre vous savez qui est plutôt du genre muet, pas juste dans des circonstances de rapprochement charnel mais dans ce contexte là en particulier quand même, à un point que c'était inhibant au début... Ah ça oui il me demandait parfois si j'aime, si ça va, etc. et il fait, compensant pour ce qu'il ne dit pas, mais bon je compte les mots échangés sur les doigts d'une main ou à peu près (heureusement que j'ai autre chose à faire, ce serait un peu chiant sinon)...  Même que la première fois que j'ai fait une petite suggestion innocente, parce que bon on a pas encore 90 ans on peut varier un peu les configurations, il a perdu tous ses moyens, le pauvre! Pourquoi??? on fait pas ça en Allemagne??? Vous pensez que c'est pour ça qu'il voulait plus de moi? En fait c'est un missionaire dans l'âme, c'est ça!

Pffffffffff en conclusion, c'est pour ça que, à moins que ça ne se fasse à mes conditions, je ne veux pas revoir l'homme marié en présence de quoique ce soit qui ressemble de près ou de loin à un lit ou à un endroit propice à certains ébats... Reste plus grand choix quand on y pense bien...