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jeudi, 22 avril 2010

Fantomas (part 1)

J'ai mentionné quelques fois ici le nom de Fantomas... Le tout avec un qualificatif qui a son importance : le meilleur coup de ma vie, by far! Ce qui, en ces temps de disette (je suis pas sympa pour PAM, mais j'ai décidé de (tenter de) garder mes distances, histoire de pas avoir de regrets en partant) (je pense aussi entrer au couvent entretemps pour éviter de rencontrer l'amour de ma vie la veille de mon départ, j'en suis très capable (ex. Fantomas, la boucle est bouclée)) (quoique si ça se trouve l'amour de ma vie est une nonne et c'est pour ça que je l'ai pas encore trouvé?) (avec un peu de chance elle aura fait voeu de silence et j'aurais carte blanche pour remplir le vide), fait au moins des souvenirs et démontre, de façon éclatante, qu'en effet, certains (trop rares) mâles ont pas besoin que je leur donne le mode d'emploi.

Dans le cas précis, c'est plutôt lui qui m'a donné les instructions... pas de lui, hein... de moi même!!! Seul problème : depuis, je suis nettement plus exigeante! Je pense que j'en connais 2-3 qui doivent pas dire merci à Fantomas!

Petite mise en situation tout d'abord...

Sept 1997 - Je commence ma maîtrise. Quatre cours, ce qui a l'air de rien mais est énorme à ce niveau, la plupart n'en prennent que 2, j'ai donc dégusté au max. En même temps, premier appart. Premier appart et première colocation avec ex-coloc.

Début janvier 1998 - tempête de verglas, on est évacuées de l'appart pendant 3 semaines, quand on revient, le système de chauffage a sauté parce que mal drainé. Le proprio n'est pas pressé de réparer. Je suis chez mes parents en attendant.

verglas5.jpg
Tous les pylônes de la Rive-Sud par terre à cause du poids de la glace...

27 janvier 1998 - on apprend que mon chien adoré que j'ai depuis l'âge de 10 ans alors que lui n'avait que 3 semaines et tenait presque dans une main a un cancer des poumons, qu'il lui reste presque plus rien pour respirer (d'où son essouflement pour un oui ou pour un non) (a posteriori, je regrette de l'avoir fait courir les derniers temps, le pauvre!). Décision est prise pour l'euthanasie 2 jours plus tard.

epagneul_breton_tessa_chiots_3.jpg
Ouais, il ressemblait pas mal à ça à l'époque!

28 janvier 1998 - je sèche mes cours (là j'en ai qu'un seul, le repos, même si c'en est un difficile) et nous passons tous la journée avec mon chien, aux petits oignons.  Il semble même aller mieux. On se demande s'il faut pas reporter le rendez-vous.

29 janvier 1998 - j'ai pleuré une partie de la nuit avec mon chien qui dort avec moi, comme d'hab sur mon uniforme de flagball (que je n'ai plus jamais lavé depuis!) (plus jamais mis depuis non plus) (en gros un pull rouge avec marqué Volatile Matter devant, le nom de mon équipe, et mon nom de "guerre" derrière. On lui fait des crêpes, on lui fait faire des petites promenades, on le chouchoute (p'tain, juste l'écrire et y repenser me fait monter les larmes aux yeux). La vet est en retard, je me prend à penser qu'on va partir se cacher quelque part, "Rox" (ça a failli être son nom en hommage à Rox et Rouky!) et moi. Elle arrive finalement, on s'installe, Rox est sur mon uniforme, allongé entre nous 4, on le caresse et on lui parle tout le long (là, ça coule), la vet fait la piqure, on pleure tous (et moi encore), même mon père, première (et dernière) (j'espère) fois que je le vois d'ailleurs... Rox s'en va, paisiblement, au moins, il a pas souffert, il a pas eu peur, c'est le principal. Bon, nous, on pleure tous, soirée atroce à s'étonner de pas le voir surgir comme d'hab. Même ne pas avoir à le promener le soir est un choc. Bon je pleure toute la nuit. Je sèche le lendemain...

Bon après, ça se calme à peine, je pleure les nuits, surtout qu'il dormait toujours avec moi (là je me suis dit quand même que la tempête de verglas était pas tombée là pour rien), mais la vie continue, snif...

14 février 1998 - je déménage dans la neige, la glace, etc. avec l'aide de la frangine et de mon père. On a cassé le bail, le proprio prend tout son temps pour réparer.  ÇA y est, je suis de retour au bercail, mais sans chien. Je vis le retour come un échec perso. Bref ça va pas super bien.

Du coup, je finis la session un peu en mode zombie. Je sais, j'ai juste perdu mon appart et mon chien, mais ça va pas quoi. Du coup, je pars l'été sans rien dire à personne (je commençais tout juste à sympathiser vaguement avec G.) (alors que j'étais censée bosser pour mon directeur de recherche) (et si vous saviez l'histoire que j'ai inventée au retour... Grandiose!) (j'ai fait un peu pareil il n'y a pas si longtemps...), quelque chose comme 5 semaines! Mamère allait aussi en France. Je me souviens que notre voisine dans l'avion parlait à ma mère de chaussures que les ados voulaient à tout prix, puis qu'elle m'avait dit que je devais connaitre. Euh non, pas du tout. Ah oui, elle me donnait 16 alors que j'en ai 24, flattée je suis ;-)

De ces 5 semaines, je dois en passer 2 à Toulongue (je me rappelle plus ce que je comptais faire d'autre?!?!?) (ah si j'ai commencé par une semaine chez les parents de meilleure amie. Qu'est-ce qu'on dormait bien là bas!!! Le silence, le noir total (pas l'habitude des volets moi), ma première nuit, je me suis réveillée vers midi, n'ayant aucune idée de l'heure actuelle, oups! J'avais ma salle de bain perso, ma chambre jaune. Chouette! On a passé plus d'une semaine et quelque à parcourir les environs picardes en 2 chevaux à faire rager les bolides dans les côtes...  C'était chouette!!!

Donc après je partais pour Toulongue! A moi la mer, le sable, etc.

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Je suis pas très originale (seule différence par rapport à maintenant c'est que j'avais la flemme d'aller au marché à 20-25 minutes du coup, j'allais au truc du coin qui vendait (il était fermé cet été, la fin d'une époque!) tout 3 fois le prix plus à un autre qui est juste en face. Et l'aprem, c'était plage + promenade sur les digues. Je fais encore...

Il faut préciser aussi que cette année là, je m'habillais en cagole de classe mondiale : des plateformes de 10 cm de haut, des minirobes (mais j'assumais pas complètement alors j'y rajoutais un short en dessous). Par contre, je ne faisais pas dans le décolleté, bizarre.

Donc, j'étais en cagole, et en train de revenir des digues pour la première fois de l'année, j'arrivais juste à l'endroit où on rejoint les plages, je revois l'endroit exact, tiens, et à chaque fois que j'y passe (pas à chaque fois, quand même, j'ai des itinéraires "variés"), j'ai un petit pincement au coeur. Je marche d'un bon pas, comme d'hab, quand j'entends un truc qui me semble s'adresser à moi. Un truc de drague typique du genre "oh désolée, chérie, j'étais en retard, tu me pardonnes!" (on m'a refait le coup une fois, le jour de la St-Val alors que j'attendais la niç0ise (ultra en retard, plus que d'hab, grrrrrrr) en lisant "La guerre des Bush" au métro Sherbrooke car on allait fêter en mangeant des huitres (c'est aphrodisiaque non?) (même si c'était pas le but) (mais c'était très bon) et là, paf, du tac au tac, je lui ai dit que c'était la soirée à ne pas être en retard alors que tout était fini entre nous même si ça n'avait pas encore commencé. Soufflé le pauvre. Il s'est quand même incrusté un peu mais ça faisait passer le temps en attendant la niç0ise) que sur le coup, j'ai pas du tout compris. En grande naïve, je m'approche pour mieux comprendre, paf, c'était le doigt dans l'engrenage. Je me souviens plus très bien de la teneur du truc à part qu'il me donnait 18-20 ans, au moins j'étais majeure. Lui en avait 28. Blablabla, il parle il parle il parle. Le genre beau parleur. Il me propose d'aller le soir même à un truc chez des gens qu'il connait. Sur le coup, ça m'amuse, je dis ok. Il doit m'appeler le soir pour venir me chercher. À cette époque il avait un truc qui était pas un cellulaire. Un truc qui reçoit le numéro et hop, il allait dans une cabine pour rappeler.

On rentre chacun chez soi, moi le pas guilleret vu que le tout était assez bon pour mon petit ego chancelant. Une fois chez moi, je doute, je me dis mais ça va pas la tête, je vais pas aller avec un type que je connais dans un endroit que je connais pas avec des gens que je connais pas alors que personne ne m'attend ici... Je me raisonne quoi. Fantomas (qui doit son surnom authentique à son ombre qui rappelle le sus-nommé) m'appelle, je raconte des blagues pour dire que ben non, j'y vais pas. Il insiste pas trop et puis voila. J'ai 2-3 vagues regrets mais sans plus.

On en reste là pendant une pleine semaine... J'oublie complètement la chose...

Et bien voila pour la partie 1, je crois bien...

06:22 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (0) | |

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