lundi, 01 novembre 2010
Condensé (enfin, c'est vite dit) d'émotions fortes
Figurez qu'en 2 heures, je :
- ai préparé tout ce que je voulais déménager en voiture aujourd'hui
- suis remontée pour la n-ième fois vers mon appart pour aller chercher ma voiture (et j'ai mal aux jambes!) (non parce que j'ai fait plein de fois la remontée, en étant lestée de quelques kilos supplémentaires
- ai récupéré la voiture
- l'ai conduite sans encombre dans la cour derrière l'appart actuel
- me suis presque engueulée avec une espagnole qui me disait qu'elle chargeait des choses avant moi et que je l'a gênais en gros
- ai dit "t'en as pour combien de temps?" "15-20 minutes" "et ben je serai repartie avant sinon je m'enlèverai"
- ai entendu l'espagnole et ses potes parler espagnol plus que charger
- ai chargé vite fait tout ça (sauf pour ma méga valise!)
- ai terminé bien avant les espagnols qui continuaient de jacasser
- suis repartie à reculons pas trop sûre de mon coup parce que les dimensions de ma voiture sont assez mystérieuse pour moi
- me suis hissée sur l'avenue de France
- ai cherché désespéremment la première rue où je pouvais tourner à droite
- ai sans doute raté la dite rue vu qu'elles allaient toutes dans l'autre sens
- ai dans la foulée grillé une priorité à droite ridicule (ben oui, à Montréal, ya des stop partout donc la question de la priorité n'arrive que si on arrive ensemble à un carrefour
- ai vu mon citronnier bien calé faire un plongeon vu le violent coup de frein donné rapport à la ligne précédente
- ai aussi probablement grillé une priorioté à un piéton qui était debout devant un passage piéton (ouais clairement j'ai pas le réflexe de m'arrêter dès que je vois un piéton pas trop loin au cas où il voudrait traverser)
- me suis rentré une branche de citronnier dans le doigt en essaynt de redresser le pot
- ai eu envie de jeter le citronnier dans la rue en ouvrant la portière (non mais! J'ai mal au doigt, moi)
- ai finalement trouvé une rue où je pouvais tourner à droite
- ai gardé un doute vu que je voyais pas où aller - j'avais peur de me retrouver à sens unique
- me suis retrouvée à tourner raide vu la configuration de la rue en essayant de pas trop frôler le trottoir
- ai souhaité lâcher la voiture de derrière ayant assisté à ma performance grandiose
- suis arrivée à un embranchement où encore j'étais pas sûre de pouvoir aller à gauche dans une côte terrible
- ai raté mon démarrage en côte
- ai cru que j'avais câlé
- ai réalisé que ben non j'avais pas encore calé
- ai raté, sous l'effet de la surprise vu que j'avais pas calé, encore une fois mon démarrage en côte
- ai finalement vraiment calé
- me suis fait un peu klaxonner (mais ouf, les su1sses sont lents à la détente!)
- ai redémarré
- ai pris l'air dégagé
- ai eu envie de chanter "Hallélouiah" en reconnaissant l'endroit où j'étais (grâce à la visite de l'appart le jour où j'ai su que j'avais l'appart vers lequel je voulais déménager mon stock)
- ai tourné à droite pour me retrouver comme je le pensais sur ma rue
- ai continué tout droit pendant un moment
- me suis demandé comment j'allais tourner dans l'entrée de ma nouvelle cour vu que j'étais pas du bon coté de la rue et qu'il y avait du trafic
- me suis rappelé qu'il y avait un rond point un chouia plus loin
- ai pris le rond point comme une pro et me suis retrouvé dans le bon sens
- ai pu tourner dans ma cour
- ai failli encore caler vu la pente que même la seconde ça allait pas
- me suis garée en haut
- ai fait le transfert vite fait
- me suis râclée en beauté le doigt déjà entamé par le citronnier
- ai quand même arrosé le citronnier (je suis pas vache, moi)
- ai ramené la voiture dans les temps
- suis rentrée chez "moi" les jambes flageolantes
- me suis posée sur le canapé
- ai comemncé à écrire ceci
Sinon ben j'ai appris par le plombier qui vérifiait mes appareils sanitaires (un français très sympa (ça arrive parfois) marié à une infirmière québécoise) que la dame s'est cassé de l'appart pour aller au 2ème parce que............. elle s'est fait cambrioler!
Sympa.
En effet, les 2 balcons sont super faciles d'accès. La fenêtre sans balcon dessous aussi. Je vais voir pour me trouver des détecteurs de mouvements et me faire une installation artisanale.
J'ai fait presque tout ce que je voulais. À part une ultime lessive ici. Et mon matelas, parce que ya toujours pas en stock. Et quelques courses. Et l'achat de quelques outils histoire d'avoir un ou 2 tournevis pour monter tout mes futurs meubles.
Sinon ben j'ai mal au coude. Je sais pas pourquoi mais ça me fait hyper mal!
Sur France 2, ils vont causer de "L'homme qui voulait vivre sa vie". Mon premier Douglas Kennedy. Mon premier livre emprunté par hasard à la grande Bibliothèque de Montréal. J'ai adoré. La photo de portraits, de scènes de vie, ça m'a beaucoup parlé. Parce que souvent j'ose pas. Par contre, je visualise pas du tout Romain Duris là dedans. Ni la France comme décor. Si je me trompe pas, ça se passe au Colorado, un endroit où ya pas foule (dans certains endroits) selon le bouquin. Ça m'a donné envie d'y aller presque. Comme la palestinienne y vit depuis 4 ans ('tain, ça fait déjà 4 ans qu'elle et ex-coloc et la jumelle brune sont mariées???) (Ben oui la finale de la coupe du monde c'était le lendemain du mariage de la jumelle brune) (oh la la, une des gourdasses du tea party qui croit que la mastu*rbation c'est tromper. Yen a des cocus alors!) (La pauvre, elle sait pas ce qu'elle rate alors), je pourrais éventuellement! Je savais pas que le bouquin était un best-seller.
Oh tiens je le visualisais pas comme ça Douglas K. Oh tiens, Romain D., il va pas au M0ntenegr0 plutôt qu'au Colorado. Mister Cool vient de là bas (pas du C0lorado). Ils parlent de la fin surprenante, je suis pas sûre de bien m'en rappeler!
Putaingue je suis creved! Et je meurs de faim!!!!!!!!!!! Je vais manger la suite de mes cailles, tiens.
(oh je zappe et je tombe sur Harry Roselmack, c'est vrai qu'il est pas vilain, ce brave garçon)
Sinon, ouais "Ready to start" d'AF, je suis d'accodac avec la frangine, j'adore!!!
20:32 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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