Tant de conneries...

Oh la la! Pendant mon heure de lunch solitaire (ouais en ce moment j'ai envie d'être toute seule à midi, même si mon voisin m'a demandé si je mangeais plus), j'ai surfé.

Et je suis tombée sur Voir.ca, site où j'ai sévi bien avant d'avoir un blog, en faisant des critiques pour récolter des jetons (attribués selon la qualité (purement subjective) du commentaire) et gagner des concours pour avoir des billets. C'était un peu comme pour ici. Tout ce que je regardais genre cinoche, théâtre, musique, etc., j'y pensais en fonction du commentaire que j'écrirai. Pour ici, je fais pareil... Je pense à la note que j'écrirai. Pour tout ou presque. Pas trop avec l'étiré suivant notre rencontre initiale, mais depuis quelque temps, ca revient, "étrange" ***ironie on***! Donc il fut un temps où j'étais dans le top 50 des commentateurs. je pense que je suis montée jusqu'à autour 30. Je pouvais pas monter plus haut. J'étais face à des gens qui avaient que ca à faire. Aller voir tout ce qui se passait et écrire un roman sur tout. J'ai eu quelques brèves minutes de gloire perso : 2 textes publiés, des commentateurs qui me citaient.

Mais depuis qu'il n'y a plus de jetons, c'était la porte ouverte à tout et n'importe quoi. N'importe quoi surtout. Genre je fais un comm pour dire "Another year est un film de Mike Leigh et ca doit être ben bon." Édifiant. Alors, ok, théoriquement, je suis pour la liberté d'expression. Mais dans les faits, quand il s'agit de parler pour ne rien dire, ca me tape tellement sur les nerfs que je sens des envies de dictatrice de là où vous voulez monter très vite. Parfois, même la torture me sied, je me vois bien avoir le projecteur braqué dans les yeux d'une victime pas si innocente en lui hurlant de parler d'un ton peu amène entre 2 insultes bien pensées en laissant toute fois au bourreau le soin de lui arracher les ongles ou lui fraiser les dents facon Marathon Man. Tant que je ne vois rien de ce qui se passe. Les yeux me suffisent largement. Meuh non, je ne pense à personne en particulier, bien sûr!

Mais nous nous égarons.

Ouais, donc je lisais les commentaires sur Another year (note à venir bientôt)... Et là, je suis aterrée... Une bonne femme (attend, j'ai même pas vérifié, je suis pleine de préjugés, c'est un homme!) euh donc un bonhomme qui dit déjà ne pas pouvoir mettre plus de 2 étoiles à un film non doublé??? WTF???????? ALors je sais plus si j'en ai beaucoup causé ici mais je suis totalement indépendantiste pour le Québec. Ca n'arrivera jamais mais c'est pile l'électrochoc dont aurait besoin ce "pays" pour sortir de sa torpeur et se remettre un chouia en question. Alors qu'avant mes considérations étaient nettement plus "romantiques" et "sentimentales". Elles sont toujours là mais bon. Je suis contre l'emploi de mots anglais, juste par "coolitude" ringarde en France et, pire encore, en Chuiche. Mais de là, à penser qu'il faut tout traduire, et que la valeur d'une oeuvre tient à sa langue, argh quoi, faut être bouché pas à peu près! Au delà de tout ce que je peux imaginer. C'est des gens (bienpensants et bigots de nature, ya qu'à voir la fin du comm) comme ca à qui l'indépendance botterait le cul d'ailleurs. Mais entre juger un film sur sa version originale ou francaise (doublée au Québec avec les 3 mêmes voix) et faire une croix à coté d'un oui, il y a un pas que peu franchissent faut croire. Dommage.

Bon si ca s'arrêtait là, je fulminerais moins. Mais en plus les propos sur le film sont à l'avenant. Ca me donne juste envie de me taper la tête contre les murs, moi. Je me demande si ce type a vraiment pigé ce qu'il a vu...

Et oui, je détiens la vérité universelle. Si, si. Privilège rare (?) accordé à ceux qui sont pas bouchés à l'ep0xy (inside joke avec moi même qui me fait bien rire (et j'en ai besoin))

D'où cette note. Oh bien dérisoire... Inutile même au delà de sa seule vertu : me désennuyer un peu et me faire penser à autre chose...

Ca soulage, quoi. Un peu! Brièvement. Hélas... mais je reste d'assez mauvais poil!