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lundi, 25 avril 2011

Merci

  • Merci à mon tournevis électrique Black & Decker d'avoir toujours été à mes cotés, de n'avoir (presque) pas été capricieux et de m'avoir épargné des mains ravagées d'ampoules
  • Merci à la grande clarté du mode d'emploi Ikea ainsi qu'à sa grande disponibilité (à part peut-être pour la partie de cache-cache de ce matin? Le catalogue Ikea n'est jamasi joueur quand on le veut bien - CQFD le catalogue Ikea est bel et bien masculin!).
  • Merci à lui aussi de me laisser sur une énigme finale sur la fixation des barres censées cachées le trou laissé sur le coté par la porte qui coulisse sur le dessus... Challenge final gratiné vu que les morceaux ne semblent pas correspondre. Je renonce pour le moment (parce que je dois me faire belle en cas de rencard plus tard et la tâche est rude!) mais considère ça comme partie remise. Je vais peut-être trouver d'autres morceaux qui jouent eux aussi à cache-cache dans les divers cartons, qui sait?
  • Merci à l'équivalent du windex (a vinaigre et pamplemousse rose!) ici de me démontrer (e nfin à venir, il a intérêt à pas me décevoir) que toutes ces empreintes digitales ne sont pas là pour rester en guise de témoignage d'heures de souffrances et de rage
  • Merci pour le chocolat (way trop sucré) (il y a une référence là, la piges-tu lecteur?) pour me redonner un peu de force et de foi en la vie (pour l'humanité on repassera : les concepteurs d'ikea sont censés en faire partie et là, je pense que ça démontre pile le contraire) et de me rappeler que "ah oui, mais hier c'était Pâques, c'est vrai!"
  • Merci à la radio d'avoir passer (rarement) quelques morceaux entrainants et/ou que j'aime d'amour histoire de faire passer la torture armoirienne pour presque agréable
  • Merci aux portes en verre de m'avoir servi de poids et haltères pendant 3 jours et d'avoir eu la gentillesse de pas se casser dans les manoeuvres hasardeuses et incertaines dont elles ont fait l'objet
  • Merci à l'armoire d'avoir patiemment joué le jeu même si elle s'est foutue en travers du chemin plusieurs fois et a mangé quelques coups (dont un pile dans le premier coin qu'on voit, argh
  • Merci au grand tiroir du bas d'avoir accepté d'être enlevé et remis (presque docilement) (tiens d'ailleurs va falloir que je m'y recolle une dernière fois (j'espère!)) facile 15 fois en 4 jours (sans compter les fois d'avant) puisque, joueur celui-là, il était toujours dans mon chemin pour visser (putaingue!!!)
  • Merci à mon joueur de hockey à piles (même s'il est moins bien que son cousin sino-québécois) (le mode pulsation me manque) (même si je ne l'utilisais qu'en mode transition en devant appuyer plusieurs sur le même bouton pour arriver à "maximum"!) de m'avoir démontré ce matin une fois de plus que les hommes étaient bien peu de choses (même pas utile pour les armoires alors) ;-)
  • Merci à mes dons de cuisinière hors pair qui m'auront permis de me sustenter et me faire des biceps pour pouvoir manipuler ces putain de portes encore et encore et encore
  • Merci à ma grande ingéniosité (si je le dis pas, qui le fera?) et ma façon de "penser outside the box" pour me sortir des embûches ikeaiennes parce que sinon j'en serai encore à tenter l'accroche de la première porte!
  • Merci à ma grande abnégation pour avoir sacrifié plusieurs morceaux "divertissements" du programme sur l'autel de l'armoire à portes coulissantes en verre (première et dernière fois par contre) (sinon je paie pour l'installation!)
  • Merci à mon ego et à mon sexisme latent de me flatter dans le sens du poil et me faire dire que je n'ai besoin de personne sur ma harley davidson
  • Merci à ma (grande) mémoire de me rappeler que PLUS JAMAIS et aussi de revenir à du blanc ou du pâle pour les meubles parce que sur du brun foncé la poussière se voit vachement!!!
  • Merci à mon sens du rangement aigu de me pousser à vouloir maintenant remplir la dite armoire de tout ce que j'ai de propre (c'est à dire pas grand chose, lessive à faire d'urgence, argh!
  • Merci à moi même d'avoir consacré un week-end entier à la chose et de ne (presque) jamais avoir lâché le morceau (façon sale roquet), ni pleuré, ni avoir eu envie de vendre mon corps pour qu'un macho macho man les pose ces putain de portes (si j'avais eu la certitude de plaire au prétendant, je crois que j'aurais cédé  à la facilité... mais qu'il se casse en jaugeant de bas en haut et en émettant un "bof!" tout en me laissant avec mes portes, je pense que mon ego aurait eu vachement plus de mal à se remettre de la chose que du connard) (si le correspondant n'avait pas eu sa fille tout le week-end, je me serai vendue right away, ayant cette fois la certitude absolue de son grand intérêt)

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