mardi, 04 mars 2008
Collègues zet ex-collègues
Bon je pense que mon titre se suffit à lui-même, non? Alors 2 choses :
- Vendredi dernier, je vais manger avec collègue qui est comme une 2ème mère pour moi (au point de me nourrir quand j'ai oublié mon lunch à la maison, peut-être pour éviter que je sois de mauvais poil c'est vrai ou de me ramener des biscuits chinois quand ils vont manger au ptit resto au bord de l'eau sans moi car je suis retenue dans une réunion hyper importante où on ne décidera d'à peu près, hormis il est vrai de la prochaine date où nous allons nous enfermer en tête à tête à tête à tête, cooool!), avec collègue sado mais sympa (d'ailleurs il veut encore m'asphyxier bientôt, au secours!!!) et collègue que j'aime pas (boudiou que j'ai hâte qu'elle nous fasse son petit, c'est dans ces moments là que je regrette pas de payer de l'assurance parentale (parce que sinon ça fait ch... vu qu'il est fort possible que j'en profite jamais, n'ayant pas comme but dans la vie le repeuplement du Québec!) pour être débarassée pendant plus d'un an, le rêve!). Comme d'hab, nous allons manger du poulet (ras le bol mais je veux pas encore passer pour l'emmerdeuse de service à réclamer du plus raffiné) bref nous allons à St-Hub, bien sûr (ras le bol itou mais bon idem) (ah vendredi au moins j'ai rendez-vous avec le sushi girls club pour notre sushi mensuel, mon snobisme va pouvoir s'affirmer!). Bref il fait froid, genre -15 -20 avec du vent, alors j'ai mis mon chapeau en fourrure (fausse mais bon) dans le genre trappeur... l'idéal pour garder les oreilles au chaud et en plus il me va à ravir ce qui n'est pas peu dire car je n'ai pas une tête à chapeau! On passe chercher collègue que j'aime pas, faudrait pas qu'elle marche surtout, elle est enceinte de 3 mois (mais pour moi c'est comme une éternité vu qu'elle nous l'a annoncé à 3 semaines, tout juste si on a pas eu l'heure et les détails de la conception!) qui s'extasie sur mon "casque de poils", expression élégante du coin pour décrire mon type de couvre-chef (faudrait que je vous trouve une photo). Je rougis sous les compliments jusqu'à ce qu'elle me demande si je l'avais emporté en Germanie en janvier alors qu'il a fait -2 dans le pire des cas?!?!?!? Non mais elle me prend pour une conne ou c'est moi qui suis parano???
- Sinon c'est le retour de ex-collègue qui pourrait être mon père qui m'a bien l'air toujours aussi sensible à mon charme (vénéneux?) après presque un an... Quid du "loin des yeux loin du coeur"??? Bref il me donnait des nouvelles d'un projet que j'ai mené à terme envers et contre tous en 2006 et début 2007 et là il s'avère que maintenant que ça fonctionne (ok il y eut quelques ratés au début!) et a permis d'augmenter le rendement de l'unité de 20%!!! 20/ alors qu'on en prévoyait 12, je suis trop fière! Même que je vous l'ai peut-être déjà dit vu que ça date de vendredi, mais bon je suis trop fière alors je radote peut-être (que j'en entende pas un suggérer mon grand âge comme explication du radotage, attention!). Bref du coup j'ai répondu à collègue qui pourrait être mon père pour le remercier et blablabla, vous voyez le topo vu la longueur de mes notes. Et vlà-t-y pas qu'il m'a répondu vendredi même mais j'étais déjà rentrée chez moi, pas envie de me taper une nocturne un vendredi, donc j'ai eu le tout hier, on parlait de sarko, pas en bien, et il rajoute une dernière phrase disant que ça pouvait être interprété diversement mais que mes conversations, mon rire et mon sourire lui manquaient beaucoup! Aaaargh! Pas besoin de savoir ça... du coup pour le moment j'ai pas répondu... Mais bon maintenant il m'a rajouté dans sa liste d'expéditeurs quand il envoie des offres d'emploi à ses collègues, sauf que comme je suis pas (plus) de la maison je suis en "blank carbon copy", zarbi! Bref, en plus il est au courant de mes interrogations du genre Paris ou pas Paris, sans doute grâce au mentor (Quelle pipelette celui-là, à crorie que mes anciens collègues n'ont d'autres sujets de conversation que moi...), si ça se il sait pour le germain aussi, coool, ça évitera les malentendus sauf qu'il va me trouver des moeurs bien légères, je vous expliquerai pourquoi ultérieurement! En prime je risque de le voir bientôt, je suis conviée à un repas avec mes ex-collègues le 18... Super!
lundi, 25 février 2008
Bon...
et bien on a vu mieux niveau inspiration, je dois avouer!
Ah oui faut que je vous dise, je risque de pas être au top pendant les 3 prochaines semaines car mon patron part se reposer à la Réunion (yen a qui se refusent rien! Même s'il l'a sans doute mérité j'en conviens), bref donc je dois le remplacer comme chef du département et là je stresse!!! En plus je dois fouetter les troupes pour qu'ils terminent mon projet au p.s. (rien à voir avec les socialistes, au p. s. = au plus sacrant, bref au plus vite), j'ai des engagements à tenir moi! Plus un test sur un autre projet et embrayer sur 2 autres, comme voulez-vous que je m'en sorte??? Bref je risque d'être d'une humeur de chien, zêtes avisés!
Sinon ah oui vendredi j'ai mon évaluation de performance, pas brillant mais bon pas mal, assez révélateur de mon niveau de motivation proche du degré zéro. Mais bon j'arrive à donner le change, ou alors sont indulgents avec moi, du coup je devrai avoir un bon bonus, ça c'est cool, même s'il est déjà plus ou moins dépensé pour des choses pas passionnantes genre assurances et taxes foncières, youppi!
Ok j'ai conscience que ce n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant à lire tout ça mais là je me force pour aligner 3 mots! J'essaierai de faire mieux demain... mais c'est pas gagné!
Ah tiens quelque chose d'un peu plus croustillant, un ami du québécois de la saga pense que je suis une obsédée! J'ai beau me défendre et dire "ben non pas tant que ça", son idée est faite et quoique je dise il trouve moyen de le tourner de façon à prouver son point... Et là il me suggère d'utiliser D (rappel : le québécois de la saga) pour combler nos besoins mutuels, ceci sans attache aucune! Mouais c'est ça! D'abord j'ai pas très envie de combler mes besoins avec quelqun d'autre que le germain et puis même si ça me disait, je suis sûre que le québécois se ferait des films, je vous ai pas encore raconté ce qu'il m'a dit il n'y a pas si longtemps! Pfffffff on m'avait jamais fait une déclaration comme ça c'est simple, ça m'a un peu tourneboulée même sur le coup... Bon maintenant bien sûr il me parle pratiquement plus, ayant compris que rien ne se passerait, ce que je trouve triste mais normal, c'est dommage parce que c'est vraiment quelqu'un que j'aime bien, on est sur la même longueur d'onde point de vue cinéma par exemple! J'adore aussi ses emails, vraiment amusants... à part ceux quand il revenait saoul et me faisait des grandes déclarations (et pourquoi le germain lui m'en fait pas hein que du coup j'ose pas trop en faire non plus??? la vie est mal foutue parfois quand même) Et là apparemment il va partir passer un an en Asie, plus ou moins à cause de moi, ça aussi c'est une première pour moi faire fuir quelqu'un à l'autre bout de la terre. Particulier...
Ah oui et dans un autre registre, j'ai fait un gateau... complètement raté!!! Ça doit faire une éternité que j'Ai pas vécu un tel fiasco je dois dire mais je survivrai à l'humiliation! Pas mauvais vraiment mais pas top non plus (bon soyons francs sans aucun intéret gustatif!), il est à la fois aqueux et pâteux, faut le faire, bref la leçon du jour : ne pas utiliser de "fromage cottage" en substitut de fromage blanc même si on a rien de mieux sous la main, ça vous évitera des déconvenues, croyez-moi!
06:35 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Ma vie, mon oeuvre!, Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, performance, motivation, saga du québécois, fuir à cause de moi | |
mercredi, 20 février 2008
Quelques kilos de finesse dans ce monde de brutes...
Et oui zaurez deviné que quand je parle de finesse, c'est de moi que je cause, hein? Par contre, pas la peine d'insister, vous ne saurez pas combien de kilos, c'est un secret bien gardé entre moi et... moi, et puis sont-ce là des questions à adresser à une jeune femme moderne? Un peu plus et on va me demander combien de bougies je souffle la prochaine fois (qui se rapproche à grands pas!), ah je vous jure, faut même faire l'éducation des lecteurs imaginaires, ya plus de jeunesse ma bonne dame!
Bon à part ça, j'ai envie de vous raconter ici quelques incidents professionnels où je me retrouve petite fleur fragile aux prises avec un monde dont je n'ai clairement pas tous les codes (pas envie de les avoir non plus) et même que parfois j'ai même pas envie d'utiliser mon sens mordant de la répartie pour 3 raisons :
1- ma répartie tellement spirituelle va tomber dans le vide sidéral de l'incompréhension humaine et ça franchement c'est dommage pour l'humanité, oui oui
2- si ma réplique est comprise ben elle peut vexer... Ah bah oui, ya pas de raison je fais dans la finesse mais pas forcément dans la gentillesse bébête non plus, non mais, qui s'y frotte s'y pique! Donc dans le but de rester diplomate je m'abstiens de tout commentaire
3- parfois ça arrive que je suis tellement affligée par le niveau que ben euh oui, je trouve vraiment rien à répliquer, c'est arrivé 2-3 fois depuis que je bosse dans des milieux masculins et passablement macho. En dessous d'un certain standard, plus bas que le ras des paquerettes, là je bloque.
Cette réflexion m'a été inspirée par un de mes anciens collègues que j'aime beaucoup et que nous appelerons "le mentor" parce que c'est comme ça qu'il a agit dans un 1er temps et que je qualifie maintenant d'ami. Le mentor a l'âge d'être mon père (mais ce n'est pas ex-collègue qui pourrait être mon père, même si les 2 s'entendent comme larrons en foire) bien qu'il ait l'âge de ma mère, allez comprendre! Bref on se parle régulièrement au téléphone, ça va souvent des sujets "osés", pas initiés par moi mais bon je suis, et en général on rigole bien alors que d'hab je suis pas fan du téléphone! Bref là je racontais mes malheurs et j'en arrive au fait que j'ai super mal au cou depuis quelques jours plus hier après-midi j'avais le bras engourdi, lui hyper rassurant me dit que c'est peut-être un ACV, ah oui sympa j'y avais pas pensé (et maintenant je flippe à mort!), du coup je lui raconte comment ma "chère" mère s'était foutue de moi quand j'avais mal dans la poitrine pendant que j'étais malade début janvier et j'imaginais une crise cardiaque! Et là vla ty pas qu'il me dit en gros "ah ben la prochaine fois je suis volontaire pour te la masser la poitrine", euuuuuuuh petit blanc tout de même , puis éclat de rire général, mais bon à chaque fois après ce genre de réflexion qui en soir ne me dérange aucunement j'ai quand même un doute sur l'intention cachée derrière la parole... D'ailleurs le mentor lui-même me le disait récemment au sujet d'un truc que je lui avais raconté, "méfie-toi, les hommes ne pensent qu'à ça!", je suis donc avertie...
Avant ça, c'était juste avant Noël, au repas de mon département, on était tous en voie d'imbibation alcoolique due à l'euphorie des vacances, du coup les langues se déliaient, j'ai même marqué pas mal de points avec l'ancêtre du département, que nous nommerons le vieux sage (serait content s'il m'entendait!). Bref le vieux sage était tout content de découvrir que j'y connaissais en chevaux et que je voyais tout à fait à quoi ressemblait le cheval de ses rêves, ça serait bien le boutte du boutte que je connaisse après moultes années d'équitation qui se sont terminées bêtement suiste à une chute sur la tête (oui oui ça explique bien des choses) assez spectaculaire (vous voulez être la star des concours hyppiques, zavez qu'à tomber tête la 1ere suite à un acte de bravoure stupide, vous relevez et retomber lourdement (ben oui sonnée que j'étais) du coup tout le monde pense que c'était votre dernier soupir, en manquant de peu la fosse à fumier c'est encore mieux, ça rajoute au suspense, même si ma bombe elle y avait "gouté"), du coup après j'avais peur à chaque fois, que je faisais du saut d'obstacles dehors quand c'était pas tout à fait sec, bref le coeur n'y était plus et j'ai arrêté. Tout ça pour dire que je m'y connais quand même un peu et que ça a fait forte impression sur le vieux sage qui m'a "découvert" à cette occasion.
Du coup, quand mon patron insultait ma petite voiture adorée en disant qu'elle ne serait pas capable de remorquer je sais plus tellement elle était légère, moi je suis montée sur mes grands chevaux en disant que si j'avais voulu remorquer quelque chose j'aurai pu prendre en option la boule de remorquage, le vieux sage, ne se sentant plus de joie, ouvre un large bec et dit que c'était pas la peine que les 2 que j'avais en série étaient très bien comme ça... Hmmmmmm, j'ai mis un moment à comprendre je dois dire... Je sais plus ce que j'ai dit mais je me suis demandé ce qu'il pouvait bien savoir de mon équipement de série... Et là j'ai repensé à l'été... En effet là où je travaille je dois avoir les jambes et les bras couverts en permanence qu'il fasse -30 ou +30, par contre rien n'est prescrit en ce qui concerne la profondeur du décolleté... Du coup quand il faisait bien chaud (parce que l'hiver j'ai plutot pas mal d'épaisseurs remontées jusqu'au menton), j'en profitais un peu, faut que je m'aère, pas vrai, je ne pensais pas que ça avait été remarqué à ce point bref je pense que c'est ça qui a inspiré le vieux sage qui en a rajouté par la suite dans le rayon cheval en commentant les qualités d'étalon du germain (pour ce qu'il en savait bien sûr)...
Globalement c'est pas bien méchant mais parfois ça déstabilise un tantinet! Sinon la plupart du temps je répond du tac au tac et après on en parle plus ou ça tient plus de la "inside joke". Bon ce genre de plaisanterie est rarement à mon origine j'admet, quoique faudrait que je tente une fois je suis sûre que ça en boucherait un coin à pas mal!
Par contre dans un autre genre, j'aime vraiment moyen quand un de mes fournisseurs me reproche de pas être habillée assez sexy, non mais oh pour qui me prend on là? Une potiche, une p...? Est-ce qu'on dirait pareil à mon collègue masculin? Tu veux que je te fasse une "danse à 10 piasses" aussi tant qu'on y est? Mais heureusement que cette attitude tient de plus en plus de l'anachronisme...
Là où je travaillais avant j'ai passé une fois une soirée à surveiller des travaux avec quelques mécaniciens, bref ils discutent entre eux, le travail avance rondement et à un moment donné, il arrive qu'un tuyau ne veuille pas rentrer dans un trou, mouais vous voyez venir, ça laisse tout de suite rêveur non? Et là un des mécanos dit à la cantonnade mais particulièrement fort pour que je ne rate pas ça à peu près dans ces termes ah la on dit que le problème c'est comme quand il y a du poil. J'ai fort bien entendu cette grande vérité ultra sophistiquée faut bien l'admettre mais je ne relève pas. Du coup le mécano fort obligeant répète encore plus fort et m'explique le pourquoi du comment du poil et je vous en passe de meilleures. Là franchement sur le coup c'est le blanc total et je n'ai pu que faire ma maudite français ultra snob (ce que j'évite d'ordinaire!) et dire "ah ça c'est la grande classe!". Comme il en rajoutait j'ai trouvé tout un tas de répliques mais je me suis abstenue car ce que je voulais moi c'est qu'il fasse rentrer le p... de tuyau dans le p... de trou pour que je puisse rentrer chez moi! Ça me rappelle aussi quand j'ai attendu dans le froid la livraison d'un équipement dont on avait absolumment besoin là tout de suite maintenant et où j'ai du me taper un autre mécano, qui lui venait de l'extérieur, donc forcément encore plus mal dégrossi, et qui m'a entretenu au sujet de m'aider à trouver mon point G pendant pas mal de temps, jusqu'à ce que je lui dise en gros "Grand parleur, petit faiseur" là ça l'a calmé, hé hé hé!
Bon heureusement, ce n'est pas tous les jours fête et la plupart du temps les gars sont très corrects, en tout cas face à moi et ce qu'il disent quand je suis pas là, je m'en tape pas mal. Ah mais ça fait quand même du bien d'écrire tout ça et là je réalise qu'une de mes ex-collègues me manque car on était vraiment dans le même bateau et c'est pas désagréable de pouvoir casser du sucre sur le dos d'autrui à 2 ou plus, là du coup, j'ai presque des regrets de pas aimer trop collègue que j'aime pas!
07:10 Publié dans Ma vie, mon oeuvre!, Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ils ne pensent qu'à ça, ras des paquerettes, la grande classe, macho, sexisme | |
lundi, 11 février 2008
Où je réalise que je suis à la merci d'un collègue sadique...
Que penser du collègue qui m'offrit fort aimablement il y a quelque semaines une sorte chapeau affreux qui sert à se protéger du froid en le mettant sous mon casque de sécurité, ce dernier étant déjà il fait bien l'avouer du dernier chic et sa délicate teinte de blanc éblouissant (ou aveuglant c'est selon) met fort bien en valeur mon teint cadavérique, froid oblige! Bref ce cher collègue vient m'apporter ce truc bleu marine assez immonde en soi qui s'attache sous le menton, le look je vous dit pas mais que ne ferait-on pas pour garder ses oreilles au chaud (parce que ça gèle et après ça casse ces petites choses là!), l'hiver québécois n'est pas le meilleur moment pour parader sur les podiums (et ça dure 6 mois surtout cette année où on a été gâté dès novembre!) ça, il faut bien l'admettre. J'admets que c'était gentil de sa part, je venais à peine d'admirer la bête sur sa tête (et de rire sous cape vu la tronche que ça lui faisait!) et j'avais à peine évoquer le confort de ses panneaux auriculaires, qu'il venait m'amener le frère jumeau de la dite horreur sur un plateau d'argent (bon dans un sac en plastique, ça gâche un peu). Seulement la chose n'était pas seule, non non, elle venait agrémentée d'une sorte de protection supplémentaire censée protéger le visage mais ressemblant étrangement à un baillon! Dois-je y voir un message subliminal? Ou un autre, car le cher collègue me suggéra de passer un lacet dans les trous d'aération (ben oui on respire comment avec ce truc) pour faire plus sado-maso, je m'attendais à une panoplie tout cuir la prochaine fois...
Mon mien il a pas tout le truc vert autour histoire qu'en prime, on voit bien mes cheveux en bataille...
Mais il a réussi à me surprendre, figurez-vous! AUjourd'hui il a voulu me faire tester un masque à gaz, du genre de ceux qu'on voit dans les films catastrophe avec un méchant virus, bon ok, pas tout à fait, mais cet instrument de torture annonce la couleur tout de suite en étant agrémenté de multiples lanières (S&M quand tu nous tiens) dont la principale propriété est d'arracher la moitié de la chevelure de celle qui n'a pas les cheveux en brosse au moment d'enfiler la chose (sans connotation aucune cette fois).
Bon déjà m'avait trop vexé en me disant qu'il me faudrait sans doute du "Large" à cause de la forme de mon visage (de mes bajoues tant qu'on y est???), puis je me retrouve à demi-chauve (c'était donc ça le vent que je sentais dans ma nuque ce soir???) et vla ty pas qu'il faut tester l'étanchéité de l'ensemble sous ses yeux admiratifs (ou pas). Et ceci se fait en bouchant les trous par lesquels on est censé respirer en temps normal et en inspirant à fond... Ah bon? Déjà que je bouchais pas les bons trous (ok ok on s'abstient de commenter) puis que mes doigts étaient trop petits, mes pouces aussi (seule consolation mes mains ne tiennent pas du neandertalien!), il a fallut que j'y aille à pleine paume! Je vous dit pas le spectacle, moi en elephant man, les cheveux hirsutes et les paumes à plat comme pour soutenir mes bajoues, sympa quoi! Mais là il fallait "inspirer à fond", je m'exécute docilement mais bon au bout d'un temps je peux plus respirer sauf que le cher collègue n'en a pas assez, non non, il veut vraiment s'assurer que le tout est hyper étanche pour pas que je m'asphyxie en cas de fuite, euh oui je comprend, c'est gentil, mais là je suis quand même en train de m'auto-asphyxier sous tes yeux, mon gars, je sais pas si on va être vraiment plus avancés là, ça risque de faire désordre!
Heureusement l'intervention d'une tierce-partie qui a constaté que j'étais toute bleue m'a sauvée la vie sous les yeux ravis et exaltés de mon collègue... J'avais déjà entendu parlé de ceux qui aiment bien s'asphyxier un petit coup pendant l'acte (pour avoir tenter l'expérience aujourd'hui je suis pas fan, ok ok, c'est peut-être que c'était pas pendant l'acte mais bon) mais là je crois qu'en prime j'ai découvert le fétichiste du masque à gaz bouché, c'est bien ma veine! Le baillon + l'asphyxie, des heures de plaisir en perspective : après collègue que j'aime pas, voila collègue sado mais sympa!
17:37 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collègue sado mais sympa, masque à gaz, asphyxie, baillon | |
vendredi, 08 février 2008
De la suite dans les idées (ou pas)...
Bon c'est pas nouveau, déjà du temps des rédactions et des disserts, on trouvait que j'avais des idées, mais aucun fil conducteur valable... et mon problème c'est qu'il y a tellement de choses à dire, mais si peu de temps pour les écrire, enfin pour les écrire de façon ordonnée et structurée!
Je crains que ça ne se soit guère arrangé avec les années vu ma performance sur les 5 billets que compte ce blog pour le moment. En effet, figurez-vous qu'hier je voulais parler de l'épreuve du déneigement par la Ville et bien franchement je ne sais pas comment ça s'est produit mais j'ai parlé de tout sauf de ça pour aller jusqu'aux mérites comparatifs des queues de castor et de raton laveur... Fallait le faire mais c'est pas bien sérieux tout ça et je suis sérieuse moi, mesdames et messieurs (j'en vois rire un là bas au fond, au coin! En tt cas je suis autroritaire!)
Bref l'inspiration manque ce soir, que voulez-vous, il a à peine neigé, c'est perturbant, j'ai presque pas senti le froid plus mordant, oÙ va l'hiver je vous le demande ma bonne dame! Ah tiens un concept intéressant : pourquoi est-ce que les miss et monsier météo se croient toujours obligé de nous signaler que nous sommes au dessus ou pire en dessous de la moyenne pour une date x??? S'il fait -30 aujourd'hui 6 février, vous pouvez être sûre que je vais me foutre comme de l'an 40 de savoir que la moyenne c'est -5! PArce que franchement qu'est-ce que ça va changer à ma vie???
Ah non je néglige un point important on me le signale dans le coin en haut : ça fait un sujet de conversation épatant! Je vais me cailler les sangs, me givrer les cheveux, bleuir de partout mais j'aurai de quoi causer à ma collègue que j'aime pas alors que sur le papier on devrait être les meilleures amies du monde, même boulot, à peu près du même âge (argh elle est plus jeune que moi la s...), seules contre tous dans notre milieu de travail plein de vilains machos qui n'en ont que faire de petites jeunes comme nous (quoique je joue honteusement de mon sourire ravageur et ils me mangent dans la main, je veux pas être méchante mais je crois que ça doit moins bien marcher pour elle, rire démoniaque, mais faut pas croire j'ai honte!), mais non ça accroche pas enfin de mon coté quoqiue je suis hyper gênée car avant Noël elle m'a donné une carte de voeux très jolie faite main rien que pour moi en me souhaitant bon voyage en Allemagne et bcp de bonheur... mais où qu'elle veut en venir je vous le demande??????? Bref un dialogue entre nous, en période de grand froid, ça donne ça:
Moi - Salut Collègue que j'aime pas! Ça va? Figure-toi que ce matin il faisait -25 quand je suis sortie de chez moi et qu'avec le facteur vent faisait -43
Collègue que j'Aime pas - Ah oui et moi dans ma banlieue en sortant de ma maison immense et toute blanche et en parcourant des yeux d'un air satisfait ma pelouse toute blanche mais immense, ma piscine couverte mais immense en amenant ma fille toute blanche mais immense (ah non là je m'emballe) à la garderie (là oui même que c'est tout blanc et immense) faisait même encore plus froid (parce qu'on sait bien que Montréal est peuplée de pseudo intellos qui vivent une vie dissolue et ont des moeurs bizarres, loin de moi de vouloir citer des noms mais j'ai entendu dire que), -28 et -50 avec le facteur vent...
Moi - Ah oui pas de bol c'est vrai figure toi qu'en cette journée la moyenne est censée être de -5, mais vraiment où va-t-on de ce pas glacé?
Collègue que j'aime pas - Mouais passionant mais bon je me réchauffe en me disant que la semiane prochaine je vais participer aux auditions pour je sais pas trop quel jeu débile sur telle chaine débile avec tel animateur débile, j'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte (petit cri hystérique qui vous vrille le cerveau en moins de 2 - hiiiiiiiiiiii) (je précise que tous les débiles ont été rajoutés par l'Auteur qui peut se permettre ce qu'elle veut vu que c'est son blog, na! )
Moi - ??? aaaaaaaaaaah (vachement passionnée par tout ça et réprimant poliment un baillement à s'En décrocher la machoire (oui oui littéralement car j'ai la machoire légèrement déboitée d'un coté, oh la la je fais dans les détails intimes!)) ben là je sais plus quoi rajouter car moi j'ai pas la télé (et même quand je l'avais je regardais pas ces débilités là, d'où la mention infamante d'intello (!), accentuée gravement par le fait que je lise autre chose que le bottin et le programme télé)...
Collègue que j'aime pas - ............................... (à ces mots s'étrangle un peu et rentre dans son antre, loin très loin de la mienne, depuis peu, soulagement)
En effet que rajouter? Bref vive la météo! Ça marche même l'été, surtoiut en temps de canicule bien humide avec le fameux facteur humidex (bon je vais peut-être pas faire de rimes faciles là d'accord?), c'est simple tu dis la même chose mais il y a juste à enlever le signe "-" devant la température, des heures de conversation pas-sion-nan-tes en perspective!
Tout ça pour dire que ça doit pas être drôle d'habiter dans un endroit où les températures se maintiennent 365 jours par an (vive les années bissextiles!), de quoi on cause dans ces cas là?????????
03:40 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Collègue que j'aime pas, moyenne, météo, hiver, suite dans les idées | |