mardi, 06 janvier 2009
Le voyage en Arménie ah ben non juste à Paris (mais c'est moins exotique) : 2-5 janvier 2008 - part I
Et oui comme vous l'attendiez tous et toutes à grands cris (pas sonores mais je vous ai entendus) voici la suite de mon séjour en Germanie d'il y a un an pile poil. Ce sera peut-être un poil vindicatif car BFC ne m'a pas répondu aujourd'hui et là j'étais réhabituée à avoir des news tous les jours mais il semble qu'il ait recommencé le rationnement (et ça, ça fait royalement chier!) et là je lutte contre l'envie pressante de lui écrire quand même mais bon j'ai ma fierté tout de même (enfin, si peu, en fait!) alors je vais me passer les nerfs ici. D'autant plus que je suis venue pour 7 heures today... Mais que, ô surprise, mon électricien était au rendez-vous, de bise il n'y eut pas (avec les chapeaux et les lunettes de sécurité c'est pas pratique), zut flûte (je crois que je l'intimide en fait) (et ex-boss qui l'avait contacté lui a fait faux bond (et fait la grasse mat en prime!), heureusement que j'étais là mais pas pour lui en fait!), mais j'ai pas fait la bise non plus à Brad vu que je l'ai vu vite fait entre 2 cadres de portes et que bon il y avait encore dans son bureau cette odeur bizarre... qui m'évoque quelque chose que je ne nommerai pas ici car ce n'est pas digne du niveau littéraire de ce blog. De ce coté la temporaire me manque, avec elle le bureau sentait la crème Nivea (même si c'était tellement entêtant que ça me foutait mal au coeur) (mais là je me protège avec mon "Jour de fête"!)
Donc le début de cette passionante histoire se situe plus loin, dans ma catégorie "Flashbacks" et l'épisode précédent se situe là. Je me suis même permis un petit edit en trouvant une information capitale! Zavez qu'à aller voir si vous chante, je ne me répèterai pas!
Ah et puis c'est bien ce qu'il me semblait, je vous avais trompés...
2 janvier 2008
C'est là que je vous ai trompés... Car de morning session il n'y eut pas ce jour là! Au final il n'y eut pas grand chose ce jour là... à part du faisage de gueule et gelage de... euh oui bon vous me comprenez!
Pas de morning session car train à 11h02 (officiel, j'ai retrouvé mon billet de train ce week-end!) donc lever très matinal (menfin pour nous qui ne mettions pas l'orteil dehors avant midi! Ben oui la morning session ça prend du temps...), préparage illico, bus et train avec arrêt à la librairie pour acheter de quoi se distraire, c'est à dire magazine de guitare pour lui et... rien pour moi! Je sais pas comment j'avais fait mon compte mais en prenant les billets, on était pas assis côte à côte, menfin en théorie oui mais une rangée derrière l'autre, praaaatique! Du coup j'ai pris sur moi de switcher ma place, un bruxellois obligeant n'y vit aucun inconvénient. Je laisse la place de la fenêtre aimablement à BFC, pfffffffff, tout ça pour qu'il voit son reflet faisant la gueule dans la vitre, des perles aux cochons à mon avis. J'ai l'habitude de prendre le train toute seule, mais là je me disais que ce serait sympa de passer les 3 heures en charmante compagnie (grand souvenir du retour avec meilleure amie 6 mois plus tôt, avec navette entre première et deuxième classe, la classe on l'a (ou pas)) et ben avec un voisin inconnu j'aurais sans doute eu plus d'échanges : genre un "bonjour" ou un "guten tag" suivi d'une heure ou 2 après d'un "excusez-moi" pour le laisser passer aller au bar ou aux toilettes (je ne les piste pas (toujours) en général). Là au mois j'aurais pu espérer tomber sur quelqu'un avec de la conversation, on en connait des coups de foudre du genre (dans les films surtout mais bon! Aaaah "Before sunrise"!!!) alors que je n'ai eu droit qu'à un "excuse-moi" pour aller aux toilettes... ah non, j'exagère quand même, il m'a passé un sandwich fait de ses blanches mains, trop bon (le sandwich ou lui?)!
Bref on arrive, on prend le métro jusqu'à Pasteur, on marche on trouve l'hotel, on se pose un peu et on repart! Et là ça caille au max à Paris, il y a un vent glacial et humide, brrrrrrrrrr, rendez-moi le Québec!!! On part à pied, les Invalides, direction la Tour Eiffel. Et oui en plus je me tape le parcours du touriste de base pour ses beaux yeux... Alors que j'avoue, c'est pas ce que je préfère chez lui les yeux... Ilssont pas mal mais n'arrivent pas à la cheville de son sourire craquant (quoique les yeux qui rient et plissent en même temps, c'est la touche qui tue) (j'aime bien ses épaules aussi...) Bref on se les gèle sous la Tour Eiffel, puis au Trocadéro, finalement on veut se réchauffer dans un café (de grand luxe vu le coin où on se trouvait mais ça caille!!!).
Je prends un chocolat chaud, ruineux mais divin, et lui un café crème! On profite aussi d'un presque premier jour sans fumée, ça fait bizarre (de pas y voir vaguement trouble!) mais je vais pas me plaindre. Là le serveur, un "vieux" monsieur dans la cinquantaine je dirais, vient discuter avec nous en disant en gros à BFC de profiter de sa jeunesse pour voir le monde etc. BFC pige pas un mot alors je lui traduis le tout quand le serveur est reparti. Et là, je sais plus trop pourquoi (probablement parce que le serveur ne me disait pas à moi de profiter de ma jeunesse!), il en déduit que le serveur pense que je suis sa mère ce qui le fait jubiler, en plus, ce con! Alors peut-être qu'il apprécie le fait qu'on pense qu'il se tape une "femme d'expérience", soit il pense qu'on peut lui donner 10 ans (monté en graine il est alors), soit il pense qu'on peut m'en donner 50 et plus, soit il agit en petit revanchard pour je ne sais quoi... Bref ya des claques qui se perdent mais il fait moins la gueule d'un coup! Et dire que me tape le parcours du touriste de base pour qu'on me fasse la gueule en plus! Le serveur revient et me demande si j'ai traduit à BFC, j'acquiesce mais lui fait part de sa déduction à mon égard. Le serveur est outré, vraiment, et trouve que je fais très jeune et qu'en plus que BFC a une chance folle de m'avoir en gros, et vlan dans les dents. Je traduis à BFC qui trouve ça nettement moins drôle tout de suite!
On repart direction le quartier latin, on se ballade, mais monsieur a les crocs alors qu'il est 18 heures. En gros, faut qu'on mange TOUT DE SUITE! Ô horreur, on va être soit tous seuls (et vu l'humeur de monsieur, ça va être le grand silence, chaaaarmant!), soit avec des ploucs, soit avec des touristes. Ce fut le dernier cas de figure : j'étais la seule à vraiment parler français du resto, à part les serveurs. Mais bon c'est pas mauvais et puis le resto a été choisi stratégiquement : on est à 2 coins de rue de.............. la Rhumerie, mon obsession parisienne!!!
Oui donc tout ça n'est pas un hasard, on y va ensuite, on se prend un cocktail, je sais plus ce qu'il a pris mais moi je prend un rhum arrangé après lui avoir expliqué de quoi il retournait. Je commande aussi en douce une portion d'accras, comme on vient de manger j'ose pas repartir pour une assiette antillaise complète, même si j'en ai très envie, pas parce que j'ai encore faim, non non, par pure gourmandise!
Mais je sais plus si je vous l'ai déjà dit, BFC n'aime pas le poisson! Bon, en fait il aime pas grand chose à part la pizza et le steak. Bref je lui dis pas ce que sont les accras volontairement en lui demandant d'en gouter un mini-bout (que je sacrifiais en plus, car ça m'aurait pas gêné d'en prendre double portion juste pour moi!), oh la la, mais quelle comédie il m'a faite, un enfant de 2 ans aurait été moins pénible! Pour gouter mon rhum arrangé par contre, et se plaindre parce que les mojitos sont meilleurs à A*** (inconscient!) et que si j'aurais su ben j'aurais pris un rhum arrangé, là monsieur est maître (emmerdeur). Bouhouhou, si tu m'avais écoutée tu l'aurais pris direct ton rhum arrangé. Ce qui fut suivi par 2 autres chacun... Et une discussion du genre "je suis bien mieux moi tout seul avec mes guitares" (là j'aurais pu être vulgaire et souligner quelques petites choses pas possibles avec une guitare mais vous me connaissez je ne mange pas de ce pain là (or do i?)), j'ai beaucoup apprécié le tout, saupoudré de réflexions sympatoches du genre que je sens le poisson... Bref l'animal a réussi à me gâcher la Rhumerie, une grande première (et dernière j'espère) ce qui est en soi assez impardonnable! Du coup, je n'irai plus dorénavant à la Rhumerie qu'avec des gens triés sur le volet à même d'apprécier le privilège comme... Chirac!
De retour à l'hotel, on dirait qu'il est disposé à roucouler comme 2 pigeons qui s'aiment d'un amour tendre, moi j'ai la mémoire courte alors je suis pas contre jusqu'à ce qu'il me dise "oh mais c'est bien tu ne sens plus le poisson" (le rhum pas cuvé en fait mais comme lui aussi, ben on était quittes!) et ça, ça m'a pas plu (en me rappelant le fiasco Rhumerie) bref j'ai fait la gueule alors bonne nuit monsieur moi j'ai la migraine... Bon j'ai un peu regretté l'instant d'après et puis je me suis endormie alors voila.
3 janvier 2008
Le matin on est réveillés aux aurores par des tas de gens qui claquent des portes, seul inconvénient de l'hotel qu'à part ça j'ai trouvé super. On somnole jusque vers 10 heures et puis morning session, d'autant plus facile que le lit fait la moitié du sien, on a même pas besoin de se rapprocher... Tout va bien, c'est fort sympathique, jusqu'à ce qu'avec une délicatesse toute masculine il me fasse signe que ben il aimerait bien que... comment dire? je lui rende service bucalement? Sauf que là il n'y a pas moyen, je suis pas d'humeur du tout, ce que je signale à coup de dents (mais non je n'ai pas croqué ce que vous croyez!), c'est pas parce qu'on fait des mamours que j'ai fait une croix sur son attitude de la veille!!! Bref on finit par se lever, on va déjeuner (puisque l'heure de petit déj est passée depuis longtemps) au Pasteur Café, où je découvre leurs salades terribles, BFC se tape un croque-monsieur (que je lui avais fait découvrir à la Brioche Lyonnaise à Montréal (oui c'est logique)) comme tous les jours par la suite (ce garçon est plein de fantaisie, non?) (je vérifie mes emails de temps à autre, et oui j'en ai de nouveaux mais pas de lui, aaaargh!). Puis j'ai mon entretien avec le monsieur parisien (entretien qui est en fait l'origine de tout mon voyage et des propositions malhonnêtes de BFC (la suite l'a montré), il faut bien le rappeler!), bref on retourne à l'hotel, je me change en tenue chic choc, je me maquille et puis on repart vers les Champs Élysés car j'avais prévu de le laisser en mode magasin de disques pour qu'il passe le temps pendant mon entretien à Boulogne puisque c'était sur ma ligne de métro. Oui je suis trop sympa, je voulais juste que son expérience parisienne soit bonne et qu'il s'emmerde pas.
L'entretien se passe... je reviens non sans lui envoyer un sms pour lui fixer rendez-vous, zéro réponse mais je vais quand même au rendez-vous. Personne! Pas de panique... enfin après quoi 15-20 minutes sans nouvelle d'aucune sorte je commence à flipper en regardant un vendeur de marrons grillés d'un oeil mauvais et concupiscent à la fois (mauvais car j'aurais aimé qu'il se transforme en BFC sur le champ et concupiscent parce que j'avais envie de marrons grillés mais que j'étais en mode panique donc incompatible avec achat et consommation de toute matière chataignesque carbonisée!)... Et là je me mets à penser... Très très mauvais dans ces cas là... Je ne vois même plus les décorations de Noël, je pars en mode "parano avancée"...
Vu la façon dont s'était passé la veille je me dis ça y est, il est reparti à A***!!! Faut dire qu'il avait insisté pour qu'on prenne les billets de train les plus flexibles qui soit (et donc payé au plein tarif que même les couillons prennent pas d'habitude) donc s'il avait voulu, il aurait pu. Comme on avait laissé la clé à l'hotel, il aurait pu aussi aller chercher ses affaires (si ça se trouve il aurait laissé les quelques affaires que je lui avais confiées (parce que son sac était beaucoup plus grand que le mien, pas parce que je voyage pas léger!) ce qui aurait été le summun de la mesquinerie)... Bref je commence vraiment à flipper! Dans ces cas là, il faut que je fasse quelque chose avant d'agresser le premier venu gratuitement, au diable l'avarice je l'appelle, il répond, je demande peu aimablement où il est, à Madeleine, ah, oui, bon alors pourquoi tu réponds pas à mon sms, parce que je l'ai pas reçu, ah, bon. Du coup on se fixe rendez-vous à mi-parcours, on se retrouve mais là je me rappelle pas si je lui ai dis que je pensais qu'il était dans le train... Non je crois pas... on discute de mon entretien, il n'y a pas grand chose à dire à part que le monsier parisien me veut (et ça ça fait changement avec les jours précédents avec BFC justement parce que lui le monsieur je pouvais voir le désir (professionnel) briller dans ses yeux, alors qu'avec BFC ça n'arrivait qu'après avoir épuisé toutes les possibiltés télévisuelles... Ensuite oui je pouvais servir de bouche-trou, enfin façon de parler!) (quand je pense qu'après BFC me reprochait soit disant de ne parler que de mon entretien parisien, il mérite bien le C de BFC pour ça!).
L'air de rien on migre du coté du Printemps parce que j'ai une idée derrière la tête... On prend un café avant avec une serveuse super sympa (moi j'aime les serveurs parisiens!) qui nous suggère plein de bons plans pas chers mais bon ça m'embête parce que BFC ne capte rien alors qu'elle est très bavarde (oui oui plus que moi!). En même temps c'est pas comme s'il était si bavard quand on est en tête à tête... même quand tout allait bien! Rapide incursion au Printemps pour tester mon futur Bois farine et puis direction Bastille. On mange dans un truc pas terrible (J'ai testé 6 mois plus tard un resto super juste à coté, grrrrrrrrrrr) puis direction rue de Lappe où il était déjà allé à sa première visite parisienne.
Premier bar "happy hours", c'est pas cher mais pas terrible, un bar branchouille avec des divans inconfortables, là BFC me dit que de toute façon le seul endroit bien dans un bar c'est au bar justement! C'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde...
On change de bar, juste un peu plus loin, avec une déco bizarre, pas grand monde, mais j'insiste pour qu'on se mette au bar!!! Et là une série de tit punchs était prête à partir. Il trouve son cocktail trop sucré, le mien un chouia un peu trop, donc on demande au barman d'y aller mollo, il trouve le réglage parfait alors je lui en ai pris 2 autres par la suite (pour pas qu'il perde la main!). On discute, je suis un peu saoule, il n'aime pas parce que je le frappe (sauvagement!) avec le dos de ma cuillère, oh la la quelle petite nature! A un moment donné il me laisse pour aller aux toielettes je suppose, et le type assis à coté de nous me demande pourquoi on parle anglais alors qu'on parle français. Je rectifie je dis moi oui mais pas lui. Bref du coup je leur raconte ma vie et mes incertitudes concernant BFC. Là ils me proposent un test imparable, genre mettre ma main sur la cuisse de BFC pour voir comment il réagit, je m'exécute, le test est concluant parait-il, j'ai toutes mes chances selon eux (ils avaient sans doute pas pigé qu'on avait déjà "conclu" plusieurs fois...), comme quoi ne jamais prendre l'avis de mecs en ce qui concernent ce genre de sujets parce que bon BFC a apprécié quelques fois ma compagnie mais en fait apprécie tout autant sinon plus (clairement) quand je suis pas là, alors bon à quoi bon! Bref les 2 types partent en me disant que je le mérite, mon BFC, ça se saurait si être méritant rapportait au final, la preuve!
On prend le métro pour rentrer à l'hotel. BFC a honte parce que soit disant je parle trop fort et que tout le monde écoute... Oh la la mais quel rabat-joie!!! Moi je m'en fous car les gens comprennent pas, je speake english et puis s'ils comprennent, ça les distrait! On marche en titubant (enfin moi) du métro vers l'hotel (distance = un coin de rue), du coup je lui prend le bras, il se crispe comme d'hab mais là je suis bien partie alors je lui signale que ce n'est pas nécessaire de se tenir raide comme la justice, du coup il se détend un peu et je me pends à lui encore plus, trop bien maintenant qu'il ne remonte pas son bras au dessus de ma tête (j'exagère, il est plus grand que moi mais quand même!))! Je sais plus pourquoi mais on s'arrête dans la cabine téléphonique juste en face pour que j'appelle mes parents et on s'entend pour qu'ils me rappellent à l'hotel. Bref on rentre juste comme le téléphone sonne, je décroche, je fais attention de pas parler trop fort (car je me connais un peu) et pas avoir l'air trop saoule au téléphone et là, 30 secondes après que je décroche, le type de l'hotel vient nous dire que des gens se plaignent qu'on fait trop de bruit! Alors ça c'est l'boutte du boutte (j'adore c't'expression!!!) vu le boucan pas possible qui règne à partir de 7 heures tous les matins!!! Même BFC trouve qu'ils exagèrent que je parle pas fort et en plus il est pas très tard, minuit max. Bon je finis le coup de fil en chuchotant ou presque...
Puis on tombe dans les bras l'un de l'autre, la totale et tout et tout (sauf que je stresse un peu avec le niveau de bruit, je vais essayer de ma trop cogner la tête de lit en cadence comme le 31 décembre!), c'était bien et puis on dort...
Et puis cette note est trop longue, je coupe en 2!!! Et oui en cours d'écriture depuis plus de 24 heures tout de même (et toujours no news de BFC, il a de la chance d'être à distance, je le frapperais sinon...)...
17:52 Publié dans Flashbacks, La saga du germain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flashback de mon voyage chez bfc, voyage à paris de janvier 2008, le monsieur parisien, bfc, 2 janvier 2008, 3 janvier 2008, bfc fait (encore) la gueule | |