dimanche, 07 septembre 2008
Control
Bon ceci est du réchauffé, j'ai vu le film il y a quoi? 3 semaines je crois, d'ailleurs zaviez peut-être remarqué que je parlais de Joy Division 2-3 fois ces derniers temps, non? Bref note j'avais écrite mais pas postée car je cherchais des photos, clips, etc. pour rendre le tout plus "funky"! Et puis j'ai oublié mais là je fais le ménage dans mes notes entamées (attendez vous d'ailleurs à encore plus de réchauffé les prochains jours), photo et clip j'ai trouvés alors je poste!
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Hier j'ai regardé un dvd, Control, premier film d'Anton Corbijn, présenté à Cannes cette année sur la courte vie de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, en proie à des crises d'épilepsie mal traitées à grand coup de médocs qui le plongeaient dans la dépression alors que déjà ce n'était pas une nature très joyeuse. D'où le thème du contrôle, ou plutôt de sa perte, qui est centrale chez Joy Division et Ian Curtis... Impressionant d'ailleurs de constater comme leurs grands succès (She's lost control, Love will tear us apart, etc.) sont un reflet direct des drames de Curtis, j'avais pas réalisé à quel point avant de voir le film.
Le film est en noir et blanc (avec tout un nuancé de gris que je trouve superbe... je sais pas comment décrire mais ce n'est pas un noir et blanc banal, je trouve qu'on sent la patte de photographe d'Anton Corbijn), selon le réalisateur (et photographe de JD) tout ce qui a été vu sur eux était monochrome donc il ne se voyait pas du tout tourner en couleurs. Excellente décision, la photographie est infernalement (!!!) superbe, aussi mélancolique que que Curtis, l'esthétique du film est fantastique comme en témoigne l'affiche du film, prise à un moment où Ian commence à tomber (ou continue? Comme le dit la critique de Libé, Ian Curtis est incapable de légèreté en tout, ça aide pas à vivre, même quand tout va pas si mal!) dans une spirale infernale, l'image est très forte, très belle...
Sam Riley (j'avais écrit Ian Curtis au début, lapsus révélateur!!!) est génial, très beau dans sa souffrance, on croirait que le rôle a été écrit pour lui, et même sur lui à la limite, il y a une ressemblance physique indéniable, mais tout y est, le caractère, la gestuelle, la voix (car les acteurs interprètent vraiment les hits de Joy Division, rien que ça c'est déjà très impressionant et donne un réalisme déconcertant aux scènes sur scène si j'ose dire!!!) tout je vous dis enfin tout ce que j'en sais et tout ce que je peux imaginer, c'est déjà pas mal! N'ayant pas connu Joy Division du temps de leur existence (menfin j'étais née, mais pas très vieille, j'en ai aucun souvenir, mon trip c'était plutôt "Ça plane pour moi" à ce moment là, authentique, que je chantais apparemment en disant ça plaque à moi, j'étais vraiment pas vieille je précise!!!), je dois dire que maintenant l'image de l'acteur et du chanteur se confondent pour moi...
Bref j'ai beaucoup aimé ce film, très déchirant, particulièrement pour moi pour des raisons que je n'ai pas spécialement envie d'évoquer ici...
Rien que la douleur qu'on peut lire sur son visage quand on le "force" à aller sur scène (à 1 minute 6 secondes sur la bande annonce) me bouleverse... Et la séquence (trop courte vers 1'21'') où il baisse la tête dont vient l'affiche du film, je la trouve magnifique. Tout comme à 42 secondes quand le bus arrive sur un quai, j'adore! Bon ok j'arrête ici le catalogue... il y en aurait tant d'autres!
15:32 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé, Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : note réchauffée, control, joy division, ian curtis, anton corbijn, sam riley, film | |