dimanche, 02 novembre 2008
Une autre journée qui se lève (ça me semble fort à propos!)
J'adore le dernier CD des Cowboys fringants, seule chose qui me mette un peu de bonne humeur ces derniers temps même si c'est assez doux amer! Je m'arrête là avant que H&F me perde tout...
Une autre journée qui se lève
Après une courte nuit de trêve
Pour les bons citoyens
Le travailleur va travailler
L'homme d'affaires va s'affairer
Le bon à rien f'ra rien
Le politicien va mentir
L'homme paisible va en rire
Le mourant va mourir
L'alcoolique aura mal aux ch'veux
Le dépressif s'ra malheureux
Quelle merveilleuse journée ce s'ra sur Terre !
Le travailleur trouve son bonheur
Quand il quitte l'usine à quatre heures
L'homme d'affaires trouve le sien
Quand le réveil sonne au matin
Le bon à rien n'a pas d'attente
Il s'en sacre comme de l'an quarante
Le politicien au contraire
Pour son salut tuerait sa mère
Si l'homme paisible est serein
A quatre pattes dans son jardin
L'alcoolique cherche son char
A quatre pattes en sortant du bar
Et l' dépressif au désespoir
Astique son fusil dans le noir
Pendant que le mourant l'envie
De pouvoir être encore en vie
Une autre journée qui s'achève
Avant une courte nuit de trêve
Pour les bons citoyens
Le travailleur s'est abruti - Au boulot !
L'homme d'affaires s'est enrichi - Sur son dos !
Le bon à rien - Rien !
Le politicien s'est menti - A lui-même !
L'homme paisible en a fait fi - Sans problème !
Le mourant est parti
L'alcoolique a vidé ses verres - Ah ah ah !
Le dépressif a vu l'enfer - Ah ah ah !
Quelle merveilleuse journée ce fût sur Terre !
{x2:}
On ne retrouvera jamais l'émerveillement
Que l'on avait enfant
Tout se complique lorsque l'on devient grand
Mais il ne faudrait pas non plus s'en faire accroire
Et vivre sans espoir
La vie n'est pas juste un long purgatoire
S'il est vrai qu'il faut se battre au quotidien
Il n'en sera pas vain
L'effort sait faire apprécier le bon vin
A quoi bon s'en faire et nous apitoyer
On va tous y passer
Tant qu'à être là vaut mieux en profiter
Le blues, la vie
Maudit, maudit lundi
Le travail, la routine
Le train-train quotidien
Au frèt' l'hiver
Au chaud l'été...
16:42 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cowboys fringants, une autre journée qui se lève, l'expédition | |
mardi, 28 octobre 2008
Assorti...
à mon humeur maussade et désabusée...
Parce qu'objectivement cette chanson est déprimante, non?
Elle dit grosso modo la même chose que Les étoiles filantes (oui je sais j'obsessionne... if6, tu dois être d'accord ;-) ) mais sans trace aucune d'optimisme.
Et puis-je vraiment dire que je suis en désaccord? Si on me prend comme exemple, et ben non, sauf que bon j'ai quand même quelques rares exemples un peu plus réjouissants... sauf que je me demande "Mais comment ils font???"! Et que j'en ai franchement marre de pouvoir me reconnaitre dans toutes les séries de trentenaires libres, libérées mais désabusées un chouia, à la recherche du grand amûûûr et qui en prime finalement le trouve en plus! Ça c'est le bouquet, à la fin il y en a pas une qui reste célibataire même celles qui assument à mort, si c'est pas pour me narguer ça??? Parce que bon moi aussi je cherche, enfin je fais pas grand chose j'avoue, j'attends qu'il me tombe dessus (s'il pouvait ne pas m'assommer (au propre comme au figuré) au passage ce serait sympa), ça m'a plutôt réussi jusque là... Enfin réussi, réussi c'est vite dit vu l'état actuel des choses! Mais là pour la première fois de ma vie (et ça fait quand même 8 mois que ça dure!), ça me pèse!
Dernière minute : invitation par la jumelle blonde pour le 7 novembre, ça me laissera le temps de me remettre de la semaine atroce!
Bref revenons-en à nos moutons :
Je découvre la chose à peu près en même temps que vous... Sympa la tête de poisson! Du poisson, mais c'est très bon, c'est de l'argent, dixit une de mes films cultes, Un air de famille de Klapisch! Ah tiens bientôt je vais aller voir Paris...
Entre deux taxis |
Paroles et Musique: Jean-François Pauzé 2008 "L'expédition"
© La Tribu
Ils se sont embrassés tard dans la nuit
Sur la banquette d'un taxi
Dehors un lampadaire s'est rallumé
Ils ont fait vœu d'éternité
Sur le toit de la voiture le néon lumineux
Semblait n' briller que pour eux
Comme une petite auréole dans le noir
Le taxi filait vers la gloire
"Oh, qu'il est triste le sort des amoureux !"
Se disait le vieux chauffeur amusé
Car on commence toujours à se dire adieu
Dès notre premier baiser
Ensemble, ils ont pris un appartement
Où ils vécurent au gré du temps
Une vie avec des lunettes roses
Exempte de journées moroses
Mais le poids du quotidien, ce p'tit diable malin,
Vient s'installer un beau matin
Les cœurs qui furent si légers hier
Retombent les deux pieds sur terre
"Oh, qu'il est triste le sort des amoureux !"
Qu'on se dit au bout de quelques années
Car on commence toujours à se dire adieu
Dès notre premier baiser
Les amants d'hier sont dev'nus amis
Plus de chaleur dans le logis
Les rêves qu'ils avaient jadis en duo
S'endorment maint'nant dos à dos
Par la fenêtre, elle regarde celui qu'elle a aimé
La quitter pour l'éternité
En emportant tout un pan de sa vie
Dans un anonyme taxi
{x2:}
"Oh, qu'il est triste le sort des amoureux !"
Qu'on se dit lorsque tout est terminé
Car on commence toujours à se dire adieu
Dès notre premier baiser
samedi, 20 septembre 2008
Beau et chaud
Bon alors dernier samedi de l'été, il doit faire beau (déjà le cas) et chaud (bon fait 14-15 pour le moment selon la radio mais il doit faire au moins 24 cet aprem), bref aujourd'hui je sors je vais marcher je vais probablement aller sur le Mont-Royal, ça fait longtemps, je ferai quelques photos au passage tiens même si leurs érables ne sont pas encore vraiment rouges... Et puis je vais continuer sous le soleil ce soir (même si ce même soleil sera couché, maintenant il va au lit avant 19 heures depuis hier, argh!!!) car je compte aller voir le dernier Woody qui se passe à Barcelone, alors donc soleil soleil!!!
Sinon encore une fois un email m'a blessée, et paf je suis amère comme d'hab! J'en ai marre de l'amertume je dois dire... Parce que du coup je passe pour une hystéro, et ça c'Est pas moi, en plus j'interprète sans doute les choses de travers ou en tout cas je les prends mal, alors que l'intention n'est peut-être pas là, quoique??? Il y a des limites à part faire attention à ce qu'on dit ou écrit, non? Genre pratiquemenet se réjouir que je semble oublier mes projets parisiens (que nenni) et aller m'installer à Laval. Nan mais là, lecteur, lectrice, je me permets de te tutoyer et de te demander si tu m'imagines passer ma vie dans une banlieue grise, morne, morte, sans intérêt! Oui bon je n'ai toujours fait qu'y passer, je ne pense jamais m'y être arrêtée sauf pour aller "magasiner" mes électroménagers... et c'est même pas là que je les ai achetés, c'est dire! Alors bon si des lavallois passent ici qu'ils ne se vexent pas, je parle de ce que je ne connais pas, je suis pleine de préjugés, mais toujours est-il que je ne voudrais jamais vivre ni sur la rive-sud (sauf peut-être tout pres du métro, seule concession possible) ou à Laval (et là même juste à coté d'une des 3 nouvelles stations de métro, faudrait me payer alors... cher!)...
Se réjouir que j'abandonne mes projets parisiens parce que ça permet de s'assurer que je suis à la distance d'un océan et donc à l'abri d'un coup de tête qui ferait que je pourrais débarquer n'importe quand ou presque. Tandis qu'à 3 heures de train, c'est moins certain... Le pauvre! On en revient à l'épée de Damoclès...
AH tiens la niçoise m'énerve un peu, parce que depuis qu'elle est revenue et qu'objectivement, elle n'a pas besoin de moi, zéro news! Oh et il est question que je vois ex-coloc début octobre, bon on sait que ça risque d'être annulé au dernier moment, et en plus je sens que je serais pas spécialement chaleureuse. Franchement j'ai du mal avec mes "amis" en ce moment... Et PB qui m'écrit pour me dire que je peux l'appeler si je veux (parce que je lui écrivais la dernière fois que j'avais pas le moral), c'est gentil de proposer mais franchement je vois pas quoi lui dire!
Mais bon on va pas se laisser abattre pour si peu, il fait beau et chaud, la journée commence à peine et une surprise (agréable souhaitons le) m'attend peut-être au coin de la rue... Pourvu que ce ne soit pas encore mon hispano cinquantenaire qui va encore vouloir me persuader que je parle espagnol dans le texte et que je m'appelle Natalia... Parce que j'ai envie que quelque chose arrive aujourd'hui!!!
Oh un extrait du dernier CD des Cowboys fringants! Prépare-toi petit garçon, elle sera longue l'expédition, et si on en r'vient jamais vivant, il faut marcher droit devant, that is the refrain. Pas nouveau, et dans le plus pur style cowboys, sympa mais pas inoubliable, pas comme celle-là!
Bon allez petit déj maintenant...
Ah oui et si quelqu'un veut se taper une femme russe, j'ai reçu 3-4 emails qui proposent des solutions, je peux partager si vous voulez, enfin partager, je donne tout, je suis pas (encore) devenue lesbienne... ET les New kids on the block sont au Centre Bell ce soir... Mon dieu, quand je pense que j'ai du les idolatrer au moins quelques mois, j'ai honte... ou pas? Du coup, je me demande comment je peux en être où j'en suis musicalement parlant... pas que musicalement remarquez!
17:02 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dernier samedi d'été, beau et chaud, mont-royal, projets parisiens, problème d'"amis", cowboys fringants | |
mercredi, 02 avril 2008
Les étoiles filantes...
Bon ce soir, après ma première journée en tant que chef, je peux dire "been there, done that" "ça change pas le monde sauf que..." "kif kif bourricot", bref pas de feu d'artifice, j'Ai même pas pu parlé à mes 4 gars comme je voulais le faire, à refaire, hmmm pas demain, j'y vais pas tôt, mais jeudi peut-être (je sais pas si c'est pas rapport aux 4 jours de la semaine dernière mais cette semaine traine en longueur, non?), on a vu mieux comme départ, surtout que je veux obtenir d'eux quelque chose pour le retour du big boss lundi, menfin on verra!
Bref là me voila assise sur mon futon, mon ordi sur les genoux, sans avoir vraiment mangé mais sans avoir faim non plus, à écouter de la musique et à taper furieusement sur mon clavier (j'attends avec impatience l'ordi télépathe qui retranscrira fidèlement ce qu'il y a dans ma tête, euh enfin juste les choses écrivables bien sûr, quoique sinon ça augmenterait mon audience d'un coup sec j'en suis sûre! À tenter peut-être pour le sport), en écoutant le vent souffler (faites que mes fenêtres tiennent) et les degrés dégringoler (silencieusement il est vrai mais on va quand même passer de +15 cet aprem à -6 le matin très tôt! ok ma hotte danse la gigue avec le vent, le vent fripon) (hommage à Brassens), bref une soirée palpitante, je regarde même plus de dvd depuis le jour J, bref rien à dire, nada, le néant!
Enfin pas tout à fait car il y a la musique justement. Argh quand je pense que je vais être privée de mon ordi et de mes listes de lecture de jeudi soir à mardi au moins because je suis trop gentille je prête mon ordi à mon papa qui va en France et ailleurs voir la frangine au passage mais mon nouveau laptop ne doit arriver que mardi dans le meilleur des cas (chus pas optimiste!), par contre il va être trop beau, en rouge et noaaar (ok Jeanne Mas sort de ce corps!!! Qu'est-ce qu'elle devient celle là d'ailleurs?), va falloir que je me mette tout sur clé usb pour faire le transfert au plus sacrant dès que j'ai le nouveau... Mais ça va pas être pratique de me contenter de mon ipod, ah la la priez pour moi qu'il arrive à temps ou plus tôt sinon je vais juste mouriiiir, au moins vous serez prévenus si je suis aux abonnés absents pendant un temps prolongé, car pas de vacances avant juin c'est clair... snif!
Bon en écoutant en mode "mix" (et après réaménagement soigneux des pistes parce qu'il y a des choses que je peux juste pas écouter en ce moment pour diverses raisons et d'autres dont je ne peux me passer trop longtemps, bref au final ce n'est pas très aléatoire comme sélection mais who cares?). Tiens j'entends la porte de ma voisine s'ouvrir ou se fermer, la pauvre d'ailleurs elle a des problèmes de mecs, bienvenue au club, et elle la pauvre ya aucun des gars qui veut d'elle... Bon je vous dis ça j'en sais pas plus, nos portes d'entrée sont tout sauf insonorisées donc quand tu passes devant tu entends tout, et elle a une voix pas terrible dans le genre nasillard aigu (mais elle est très sympa faut pas croire) qui porte vraiment bien (comme la mienne mais moi dans un registre plus bas et moins nasillard, enfin me semble!) et j'ai tout entendu en passant devant chez elle... Je suis pas restée plantée là non plus quand même, mais juste le temps de faire le couloir a suffi pour capter l'essentiel, elle a pas plus de bol que moi, ça me console pas mais bon, j'en ai marre sinon de ne voir que des gens qui nagent dans le bonheur conjugal! C'est saoulant, je vous jure! Nan nan je suis pas aigrie, ou si peu!
Bref j'ai entendu les cowboys fringants, incontournables au Québec, plus confidentiels en France, complètement inconnus ailleurs (en Argentine par exemple, ce serait los gauchos airosos, triple rime en "Os"!) avec leurs étoiles filantes, une chanson que j'adore!!! Une mélodie et une intro trop mignonne, des paroles pas trop cons, où je me retrouve pas mal même, au point de vouloir que quelqu'un (je pensais à personne en particulier, vous alors!!!) me dise que je suis son étoile filante même si ça dure pas longtemps par définition...
Je vous met les paroles en prime (avouez que ça fait longtemps quand même!) parce qu'elles sont juste simples et belles et vraies et belles quoi! Ah et comme zavez été sages (ou que vous maintenez parfaitement les apparences comme des gens respectables) et bien je vous met en prime "Toune d'automne" des mêmes cowboys, une chanson de leur précédent CD que j'aime beaucoup aussi dans toute sa simplicité, à savourer à la fin de l'été au coin d'un feu de camp avec un guitariste personnel (ouinnnn j'en avais un jusqu'à il y a peu même s'iil ne m'a jamais rien joué, le salaud, à part en 2006 à Archambault mais là j'étais moins sous le charme!)... À me lire on pourrait presque ne pas me croire complètement tordue, qu'en pensez-vous?
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis (J'adoooore la rue ST-Denis, j'y ai même habité 3 ans et quelque, quand j'étais jeune et folle, euh oui bon ok c'était jusqu'au début 2007, sans commentaire!
J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque ou vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
...comme une étoile filante
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bient souvent
On choisit pas mais on subit (on dirait l'envers de "Guaranteed", non?)
Et que les rêves des ti-culs
S'evanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
Le trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De notre petit passage dans ce monde effrainé
Apres avoir existé pour gagner du temps
On se dit que l'on était finalement...
...que des étoiles filantes
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait qu'si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peut marcher (on peut peut-être faire autre chose aussi!)
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais ça que tu sois pour un moment...
...mon étoile filante
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
...que des étoiles filantes
14:49 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...), Musicalement parlant | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cowboys fringants, étoiles filantes, être chef, ennui | |