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mercredi, 21 octobre 2009

Stoooooooop (encore!!!)

Noooooon je ne parle à l'homme marié en ce moment!

Et on ne va pas causer Plastic Bertrand, même si "Ça plane pour moi" est le premier "hit" qui m'ait fait vibrer même si j'avais 3 ans (et que je disais "ça plaque à moi")... J'ai même l'impression de me souvenir le chanter sur notre balcon en Suisse!

Il s'agit plutôt du combat fratricide entre ma volonté et mon coté excessif, menfin dans ce cas je dirais même gourmand même s'il ne sera pas question de nourriture (terrestre!), ça j'ai déjà donné un peu plus tôt!

J'ai découvert le bonheur, rien de moins!!!

En regardant 30 Rock... En éclatant de rire plusieurs fois toute seule comme une grande! Dans les 4 épisodes que j'ai vus ce soir, il y a des moments de pure anthologie (je rigole actuellement en tapant rien qu'à y penser)...

Menfin le bonheur, c'est pas (juste) ça...

C'est aussi de découvrir le "héros" de Mad men en conquête de Liz Lemon alias Tina Fey... Bon alors je dois dire que je le préfère avec sa "coiffure" de "ad man" des années 60... parce qu'en version 2009, parfois il a l'air un peu niais... Ça fait bizarre d'ailleurs de le voir sans cigarette ou verre de scotch à la main! Mais alors je sais comment Liz fait pour pas lui sauter dessus quand il fait mine de s'approcher pour l'embrasser avec un sourire d'un craaaahahahaaaaaquant... et la petite tête qu'il fait genre "je pige pas du tout" quand elle le plante là, qu'est-ce que j'aurais aimé le consoler à ce moment précis. Ah non, franchement ça m'a "émue" plus que l'HM ne le pourra jamais ;-) Un peu dans le genre de bfc qui me demande la première fois en faisant le timide s'il peut m'embrasser, mais en mieux!!! Euh oui c'est grave, je viens juste de reregarder la scène (et de rerire aux éclats pour la suite!)... Ah non, franchement, je suis dans tous mes états...

Et penser "bonheur" me fait penser à cette chanson géniale de Daniel Bélanger (Dan Bel pour les intimes) qui s'appelle, suuuuuuuuspense : Le bonheur!!! Si si... mais bon quand tu écoutes les paroles, ça saute pas aux yeux!

Va falloir que je fasse un de ces 4 une note spéciale Dan Bel car c'est un joyau d'ici trop méconnu ailleurs à mon avis... La preuve je ne trouve pas grand chose de lui sur youtube. À part les méga-hits mais bon, "Sortez-moi de moi" et "Je fais de moi un homme", ça va un peu mais ça saoule à la longue!

Bref pour écouter Le bonheur (à défaut de le vivre), il faut aller sur le site d'Audiogram, dans le menu de gauche, tu cliques sur "Artistes", puis "Daniel Bélanger", puis "Discographie" et là tu fais défiler le bas toutes les pochettes de CD (que j'ai presque toutes!), et tu vas à la première "Les insomniaques s'amusent" (1992, ça ne nous rajeunit pas!) et tu cliques sur le petit haut parleur à coté de la 8, Le bonheur donc si tu as suivi. Mais, lecteur, je pourrais t'en conseiller plein d'autres... Par exemple "Imparfait", dans le CD juste au dessus "4 saisons dans le désordre", je viens de réécouter, quelles paroles tout de même!

(Rien à voir (ou bien???), mais je viens d'entendre dans une pub pour un film (dont j'ai pas retenu le titre) français qui passera sur TV5 (ah oui, tiens j'ai loupé Conan, l'autre jour!), "On peut s'aimer pour toujours, mais pas tout le temps!", ça m'a plu!)

Ah franchement, la première fois (il y en a eu 3-4 ensuite) que j'ai vu Dan Bel, au défunt Spectrum, c'était mon cadeau de Nowel à la frangine, le meilleur que je lui ai fait je pense d'ailleurs à vie. On y est allées toutes les 2 et c'était troooooooop bon! Bien plus "heavy" que dans la version disque, grosse surprise, mais on était arrivées tôt alors on était devant et se sentir littéralement vibrer grâce à sa guitare, c'était quelque chose, pendant Le bonheur justement, qui était très différente de l'originale!

Donc quelques paroles :

Le Bonheur (Daniel Bélanger)
  Un crocodile
M'a fait un drôle de jour
Quand je l'ai vu pleurer
Aidé d'un faux chagrin
Mangea du zoo le gardien
Venu le consoler

J'en garde un souvenir
Une leçon devrais-je dire
Ne pouvant plus s'effacer

Les histoires font ce qu'elles veulent
Confondent l'âme à une gueule (ben c'est clair non?) (euh...)
Et la passent à tabac

Ainsi ce reptile
Aussi au fond sait-il
Ce qu'il m'a fait de tort

Je ne vois plus sous les cils
Des yeux les plus dociles
Que des ruses d'alligator

Alors je marche dans la rue
D'un pas si retenu
Oui d'un pas si discret

Je me veux transparent
Dix fois plus que le vent
J'suis malheureux pour vrai (ah non, me dis pas ça Dan,

Je sais le malheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je ferai des valises
Des souliers qui reluisent
De ce croco singulier

J'irai dans ce zoo
Le tuer d'un bon coup
De madrier

C'est lui qui paiera
Pour la haine que j'ai
Tout au fond de mon coeur

Il va satisfaire
Le prix de ma colère
Pour le monde entier

Je sais le bonheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je sais le malheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Je sais le bonheur c'est comme le reste
Moins on en entend parler
Et moins ça nous intéresse

Et maintenant, "Imparfait", une autre de mes favorites, toujours par Daniel Bélanger :

Je grille une cigarette (Ne lis pas ça F.!!!)
Je suis du bois d'allumette
Qui se consume et je présume
Que tout chemin se termine
Autant pour prince que vermine
La vie est ainsi faite

Or que tout est bête
Tout est vain et inutile
Lorsqu'épuisé fatigué
Le corps n'est plus qu'un autre projectile
Propulsé depuis matin
Jusqu'au soir en bus en train
Je sais qu'un coeur peut s'arrêter pour moins

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

Le vent est si tendre sur midi
Tu es septembre sur Paris
Je pense à toi ça fait du bien
Toi dans ta ville et moi Transsibérien (j'adoooooore!)
Qui t'aime et qui t'adore
Puis qui se hait d'aimer si fort
L'amour est comme je le redoutais

Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

dimanche, 07 décembre 2008

Mouais...

Bon je vais (essayer de) pas encore me plaindre parce que j'ai pas trop de voix depuis 3 jours. Parait que ça s'améliore... Je suis un peu plus audible c'est vrai mais là si je veux voir le bon coté des choses (ce que je ne fais jamais ou presque et les rares fois où je le fais je me plante lamentablement sauf que bon cette fois je prends pas grand risque!) j'aurai surtout toutes mes chances dans une audition pour le Parrain...

Sinon j'ai fait un rêve super bizarre cette nuit... Je vous dis ce dont je me souviens! J'allais à Paris je sais pas pourquoi. En arrivant je me retrouve avec 2 filles à partager un appart au dernier étage d'un immeuble hausmanien mais pas une chambre de bonne hein, un appart géant, avec 3 chambres, dont une fantastique avec que des fenêtre sur 2 murs (enfin 2 murs, il n'y a pas d'angle le coin est arrondi) relié par une passerelle au toit d'un autre immeuble, accès fermé par plusieurs barrières cadenassées etc. mais quand même je me souviens m'être dit que ce serait pas agréable que quelqu'un rentre sans que je le veuille. Ouaip parce que cette chambre ce serait la mienne, j'osais pas la demander mais comme une des filles repartait le lendemain (et s'était écroulée sur le premier lit qu'elle avait trouvé! Faut dire que les 3 chambres étaient à tomber même si la mienne était la plus spectaculaire, nananère!) et l'autre avant moi, c'est moi qui en ai hérité!!! Cooooool!!! Le lit était super aussi... Je me souviens m'être dit qu'il fallait que je propose à la proprio (revêche mais sympa quand même) d'installer de mes mimines un super système d'alarme pour l'accès à ma chambre. Ensuite j'ai oublié des bouts, mais le mentor m'appelle, on discute, je sors avec les 3 filles, et là paf on croise le mentor qui m'avait pas dit au téléphone qu'il était à Paris (parce que sa femme n'apprécierait pas de savoir qu'il m'y verrait???), on marche dans Paris et là on arrive sur une grande place non identifiée ou il y avait démonstration de... mitraillettes!!! Zarbi non??? Quelqu'un peut interpréter le tout??? Bon le Paris (surtout que là j'y étais pour une durée indéterminée...) me semble évident vu que ça me retravaille pas mal avec mes recherches boulot, la crise etc. Mais le reste??? Qu'on ne me sorte pas que je fantasme sur le mentor parce que ça n'est pas du tout de cet ordre là... Mais les mitraillettes?????????? Je pige pas...

Je me suis réveillée en plein rêve parce que je pouvais plus trop respirer par le nez, bouché comme il était. Là c'est clair je dois ronfler!

Bon rien de passionnant autre vu que j'ai rien fait de mes dix doigts depuis vendredi... À part que je compte envoyer plusieurs CV aux quatre coins de l'univers, faire le ménage de ma salle de bains, me laver les cheveux, faire un autre gateau poires/caramel, faire un peu de ménage de ma cuisine, argh je voulais laver mes draps première chose ce matin (pour éviter de dormir dans un bouillon de culture) mais j'ai peur que ça ne soit pas sec pour ce soir, va falloir que j'en sorte d'autres...

Non franchement vite lu comme ça on peut réellement dire que j'ai une vie palpitante!

Tiens une photo rigolote (mais pas de moi!) à voir !

AH sinon dans le cadre "Hiver", là tout ce que je peux dire c'est "What the helllllll???????????"

what the hell2.JPG

Sur une note plus gaie, menfin non même pas... J'adore cette chanson de Daniel Bélanger (un génie musical à découvrir!) même si à un certain moment j'ai fait une overdose car on n'entendait qu'elle! Mais là elle vient de passer à la radio, séquence nostalgie, en plus je m'identifie vachement à la soeur en question, vous devinerez peut-être pourquoi!

J'ai jamais vu une fille
Pleurer autant pour un garçon
Jamais vu l'amour
Créer d'la haine de cette façon
Ses chagrins de jours
Vont finir dans ceux de la nuit
Faut la voir marcher d'un pas lourd
Comme si chaque pied pesait sur lui
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs

Y'a quinze jours est parti
Celui qu'elle voulait pour longtemps
Est parti celui
Dont elle souhaite la mort maint'nant
Qu'il crève, mieux, qu'il souffre
Qu'une fille la largue par dessus-bord
Que dans ses larmes comme moi j'étouffe
Qu'le sud d'la fille lui fasse du nord Ça j'aime bien comme phrase!
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs

A qui veut bien l'entendre
Elle en dit du mal autant qu'elle peut
Le con, le chien, l'salaud
Pas d'gentillesse, pas d'souvenir tendre
Et pleure et pleure encore
Qu'avec toutes les larmes qui tombent
J'ai pensé calmer mes remords
Et fournir en eau le tiers-monde
Soyons écolos!
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs

Qui j'vois c't'après-midi
Son pauvre diable tout aviné
Je l'aime et je m'ennuie
Pourquoi tu vas pas la r'trouver
Et je m'disais tout bas
Vas-y elle se meurt de te revoir
Cours-y me rendre service à moi
Boucher l'affluent d'la mer Noire
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
J't'en prie sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs
Sèche tes pleurs ma soeur
Sèche tes pleurs ma soeur

vendredi, 29 février 2008

Ce soir, j’ai vu « L’audition »...

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La version québécoise de l'affiche

L’audition est un film québécois, écrit, réalisé et interprété par Luc Picard. Au Québec ce film est sorti à l’automne 2005 (déjà!) mais je ne l’ai vu que ce soir. Par contre je l’ai ramené en Germanie à ma sœur comme cadeau de Noël et elle m’avait dit récemment l’Avoir enfin regardé et beaucoup aimé. J’avais acheté le dvd sur recommandation du québécois de la saga, tiens tiens, enfin non plutôt il avait approuvé mon choix! Et puis j’Ai vu que ça sortait en France il n’y a pas longtemps, bref voici un peu de pub.

J’ai bien aimé, pas adoré mais pas loin, en fait certains aspects sont maladroits, même lourdauds, un peu trop soulignés à gros traits ou cousus de fil blanc, mais pour un premier film, ça laisse envisager un potentiel non négligeable. Luc Picard a fait beaucoup de théâtre (aaaah dans « Juste la fin du monde », j’adore ce titre, de Jean-Luc Lagarce, grand moment), de cinéma et de séries télé à succès (Omerta, qui l’a révélé au grand public, et l’Ombre de l’épervier, qui l’a consacré et a en plus déclenché un débat sanglant sur la place de l’homme dans la société matriarchale du Québec, mais ça ce sera pour un autre sujet), un acteur complet, assez torturé mais toujours convaincant.

Bref l’audition raconte l’histoire d’un homme qui est collecteur pour des gens pas très bien (qu’on peut supposer vaguement mafieux mais on en sait pas plus), c’est-à-dire qu’il casse la gueule des gens qui ne font pas ce qu’ils doivent, comme payer leurs dettes. Par contre, Louis fait sa job sans satisfaction et aspire à autre chose. Sa cousine lui déniche une audition pour un rôle important mais à condition qu’il se fasse coacher par Philippe, joué par Denis Bernard, très sympathique en acteur vedette de télé essayant de comprendre le phénomène devant qu’il doit guider dans la recherche du ton juste. L’audition consiste en un monologue d’un père qui enregistre une vidéo pour son petit garçon qu’il ne verra jamais grandir et dans la recherche du rôle, Louis se pose des questions sur la paternité alors que sa « blonde » (jouée par Suzanne Clément, excellente, lumineuse) vient d’apprendre qu’elle est enceinte mais ne veut pas lui annoncer car elle ne pense pas pouvoir élever son enfant dans le milieu du crime… Bref chacun progresse dans ses réfléxions jusqu’à une conclusion inéluctable qui s’étire un peu trop mais la toute fin, tragique et déchirante mais bouclant la boucle, m’a arrachée une larme tout de même. Quelques scènes d’anthologie comme le tabassage « humanitaire » d’un client à collecter par Louis et son acolyte (joué par Alexis Martin, un peu toujours trop dans le même genre caricatural du brave type un peu décalé) compense pour un sentimentalisme un peu cucul parfois trop appuyé à mon goût.

Je ne veux pas trop en révéler mais au final on passe 1h50 (dont j’aurai retranché 10-15 minutes) de façon agréable, touchante, amusante parfois, avec de super comédiens. Il manque juste un petit quelque chose pour faire un film marquant, mais pour un début c’est prometteur et dans le rôle de l’homme orchestre, Luc Picard frappe un grand coup…

À noter aussi la chanson principale (et le reste de la musique aussi mais c'est moins marquant) par Daniel Bélanger (plein d'extraits ici si vous voulez fouiller un peu sous son nom, j'adore pas son dernier album mais les autres, des classiques pour moi! Des chansons comme Le bonheur, Imparfait, Rêver mieux, Le printemps etc.), auteur compositeur interprète génial (à voir et revoir sur scène!)