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lundi, 14 juillet 2008

Le retour du jeune (euh...) premier (re-euh...)

Ah oui, là, je vais vous faire un sacré flashback!!! qui remonte à notre arrivée au Québec ou presque, pour préciser un peu disons au tout début des années 80...

À ce moment là j'ai rencontré 3 soeurs, je pense que je vous en ai déjà parlé non?, qui avaient comme principal point commun avec la frangine et moi d'être vaguement françaises`grâce à leur mère venu d'Alsace. Bref du coup, elles et nous on était les "maudites françaises" du coin (et quand on s'engueulait avec les 3 soeurs (une fois par jour plus ou moins) nous devenions leurs "maudites françaises" à elles, pratique... enfin sauf pour nous car on avait pas de "maudites françaises" à nous sous la main! trop injuste), bref ça crée des liens!

Les 3 soeurs avaient un frère ainé, 7 mois de plus que moi, mais dont je n'ai aucun souvenir initial, à part quand a débuté le début des guerres des boutons? non de l'IDS! Ce fut sanglant vu les forces en présence : d'un coté Philippe G, un vieux genre 2-3 ans de plus que moi qui menait une bande de garçons pour la plupart et qui nous emmerdait nous une bande de filles et de plus jeunes, sportif non? Bref on construisait une cabane ils nous détruisaient notre cabane, on se vengeait je sais plus comment et après suivait une bataille rangée à coups de pommettes où j'ai failli perdre un oeil 2 fois, la première la légende dit que mon père a pourchassé le malotru qui m'avait visé et une fois attrappé l'a fait tournoyé dans les airs à la manière d'un lasso (alors qu'en fait il l'a prosaïquement accompagné chez ses parents où il s'est fait copieusement engueulé (niark niark niark! On ne tente pas de me défigurer sans conséquence que cela soit dit!). La 2ème fois, c'est le frère ainé des 3 soeurs (qu'on va appelé PB ça ira plus vite) qui était le coupable mais sous le coup de la légende vu que nos familles se connaissaient très bien tout le monde pensait que mon père allait le massacrer, genre le faire tourner en lasso et le lâcher pour qu'il parte en orbite autour de dieu sait quoi. Une des soeurs s'est trainée à mes pieds pour pas que mon père exécute ses sombres desseins, Corneille, Racine, petits joueurs, écartez vous pour vivre une vraie tragédie.

Finalement je sais plus comment ça s'est réglé mais tout le monde a survécu, je n'ai pas été défigurée (ou en tout cas je ne peux pas prendre les lanceurs de pommettes comme  coupables) mais bon PB était mon ennemi et comme tel, nous avons eu des conversations minimales jusqu'à mes 20 ans au moins...

Bon sur ce je vais manger, la suite au prochain numéro, l'art de maintenir le suspense, je maitrise trop, spas ;-)

vendredi, 15 février 2008

Où je commence à aborder un thème puis je passe à un autre et où ça se termine en lynchage public de Cyril (le pauvre!)

Ok, va falloir que j'aborde un thème délicat : la fâcheuse tendance qu'ont les maudits français à utiliser des mots anglais, langue que souvent ils ne maîtrisent aps vraiment, ce qui donne des résultats pas tjs probants avé l'acceng.

Mais je suis pas charitable mais ça me rappelle un type dans ma classe en terminale, me souviens de son nom, alors Cyril, si tu me lis, je te salue et ne m'en veux pas de te rappeler quelques unes des humiliations que tu as subies (et je dois dire finalement méritées).

(Oh et puis j'ai trouvé un autre filon, je reviendrai sur l'anglais proprement dit une autre fois, on va plutôt faire l'étude du spécimen français... Allez hop, je change mon titre!) (Une précision, ceci s'adresse à un Cyril bien particulier, alors si vous, lecteur, vous prénommez Cyril (ce sont des choses qui arrivent dans les meilleures familles), ne vous sentez pas visés, je suis que vous êtes des mecs biens (ah ça je sais dire en germain!))

Des excuses préalables ayant été formulées, je vous raconte même si ça sera pas très drôle à l'écrit malheureusement. Bref le petit Cyril, enfin petit si ça a avait été le cas ça aurait été attendrissant, mais en fait c'était plutôt le format grand dadais, fraichement débarqué de France, cheveux noirs coupés en brosse un peu longue sur le dessus, une gueule pas mal, le genre un peu voyou mais avec un ptit look BCBG, propre sur soi, typique french, quoi!

Ben oui, attendez ça vaut le coup d'ouvrir une parenthèse virtuelle à ce sujet : les français ici je les reconnais de loin sans qu'ils ouvrent la bouche, car ils sont soit dans le look bohème, un peu hippie, parfois limite clodo (Amaury, si tu me lis, ça ne nous rajeunit pas dis donc on était en cours pendant le référendum de 1995! Oh la la me souviens que tu m'avais exaspéré à ce sujet là, complètement insensible à l'émotion due à ce qui aurait pu se passer et plus dans le trip "observons ces moucherons se dépatouiller là dedans", ça aussi c'est bien français finalement...) ou alors dans celui petit garçon sage avec pantalon, chemise (ou t-shirt mais souvent chemise) et pull, ah oui le pull est une pièce importante de l'uniforme de français BCBG! Je sais pas pourquoi d'Ailleurs, zavez une explication? PArce que leur maman leur a souvent dit de se couvrir pour pas prendre froid??? Je sais pas... un autre mystère à éclaircir.

Oui enfin les français je les reconnais pas qu'à leur habillement, il y a une façon d'être tellement... typique mais indéfinissable, une façon de bouger, certainement une confiance en soi qu'on ne retrouve malheureusement pas souvent chez les québécois (ou alors ce n'est qu'à mon contact, car quoique je fasse j'ai l'accent français, oui même quand ma famille en France s'arrachait les cheveux en trouvant que je parlais comme Céline Dion au point de demander qu'on sous-titre chacune de mes interventions (ah ça les sous-titres autre vaste sujet!), (bon là faut je vous rappelle (ou vous apprenne je sais plus) que je suis un peu du midi hein), au Québec, il y a rien à faire, on me catalogue "maudite française" dès que j'ouvre la bouche! Il n'y a qu'une exception dont je ne suis pas peu fière c'est de ne pas être cataloguée frenchy quand je parle anglais, aaaaaaah Cyril, tu vois où je voulais en venir!). Bref oui à mon contact, beaucoup se disent qu'ils vont devoir parler "pointu" comme on dit, faire des efforts etc. bref ils complexent alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi mais ils se rendent pas compte que je m'en fous moi de leur accent et de la structure grammaticale utilisée, si je leur parle c'est que j'en ai envie point, pas que je veux jouer à la prof de français, il n'y aura pas d'interro après, quoique certains pourraient apprécier quelques coups de règles bien placés mais bon là je m'égare et surtout je ne juge pas! Bref oui on y reviendra sur ce complexe, je trouve que c'est trop dommage) et qui confine parfois (souvent?) à l'arrogance (oui là faut suivre la parenthèse fut longue)! Mouais dans ces cas là ya pas mal de frenchies que je bafferais volontiers pour leur ramener les pieds sur terre un peu... L'occasion de joindre l'utile (ben voui se rend peut-être pas compte qu'il puant le frenchy en question, merci qui?) à l'agréable (faudra que je vous explique mon fantasme de l'aller-retour et là je ne parle pas de transports classiques!).

Bref je reconnais le français de loin... mais j'ai plus de mal pour les françaises! Je sais pas pourquoi? Ah si il y a une catégorie que je repère de très loin, c'est la française BCBG qui a fait une école de commerce ou une grande école d'ingénieurs reconnue et qui ont un look vraiment typique, propre sur soi, pas un cheveu qui dépasse, les chaussures souvent "agressives" (et oui Cruella je garde un souvenir ému de tes chaussures pointues qui t'ont valu ton surnom!), bref dans certains milieux plus masculins ici, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ressortent!

Bon on va en revenir à Cyril, qui trépigne d'impatience là bas dans le coin! Ce qui est super c'est que là même si je ne change pas les prénoms, c'est sûr que mon anonymat est préservé, car dans ce temps là j'étais très timide et assez effacé, bref personne se rappelle de moi! Toi si Cyril? Oh c'est trop gentil! Bref Cyril avait du charme et savait s'en servir, et puis j'Ai déjà dit le genre voyou c'est la clé, toutes les filles adorent et étaient là la langue pendante, moi y compris au début seulement, pas parce que j'avais mis à jour ta vraie personnalité, mais parce qu'une de mes amies était folle de toi et me l'avait confié, bref du coup je me suis dit généreusement je vais le lui laisser, et ouais ça c'est moi et l'abnégation! Un de mes souvenirs c'était en cours d'anglais (et oui on rejoint finalement le sujet des premiers paragraphes) un moment donné le prof t'a demandé de lire un texte et là............... Grosse rigolade générale, tellement l'accent c'était pas ça! Bon faut nous excuser, on avait beau être dans le système français, c'était rare d'avoir des débarqués direct de la mère patrie, on était pas habitués à ce genre d'accent. Je me souviens que j'ai essayé de m'empêcher de rire en me disant que si ça avait été moi j'aurai pas apprécié, mais c'était im-pos-si-ble (impossible n'est pas français mais on riait en anglais faut croire), ah la la juste y repenser j'ai du mal à me retenir, c'est dire! Aucun souvenir de t'entendre sir un mot english par la suite je dois dire, mais va savoir pourquoi je me souviens qu'on parlait de "demonstration" en anglais dans ce foutu texte, étrange, non?

Bah je peux pas résister à raconter une autre petite humiliation! Ça aussi ça m'avait bien fait rire, bon j'étais un peu embêtée pour toi quand même mais tu avais agi en grand salaud avec plusieurs personnes, surtt des filles, ce qui ne faisait pas preuve d'un grand courage vu les cordes sur lesquels tu jouais, bref aucun mal à ne plus me trouver la langue pendante devant (ou derrière plutôt) toi. Ah le show des terminales arrive enfin, plusieurs gars de ma classe ont monté un groupe, Cyril s'est incrusté, bref ça commence, avec Cyril aux choeurs! Je sais plus à quelle occase, quelqu'un crie "À poil Cyril!" et paf là tu as rougis, bafouillé, perdu tous tes moyens, pourtant c'était pas bien méchant, pas vrai, mais peut-être qu'une corde sensible avait été touchée, tout comme tu le faisais si bien avec tes victimes, dont je n'ai jamais eu le déplaisir de faire partie (ou alors ça a glissé comme sur les plumes d'un canard même si en général je suis assez rancunière pour ce genre de trucs et très suceptible en prime, combinaison terrible!), en tt cas je ne me moque pas des gens en général mais là ça m'avait fait plaisir en pensant à ce que tu avais fait à C...

Mais bon de l'eau a coulé sous les ponts depuis (mais mon âme de Zorro reprend souvent le dessus au moment le plus surprenant), je t'absous, va en paix!