dimanche, 11 octobre 2009
Coup (de maitre?) double
Avec mon bol habituel quand j'arrive en retard au festival, le film aussi a du retard donc je ne rate rien! Hier je suis arrivée avec 7 minutes de retard mais j'ai fait la queue encore 15 minutes. Et puis si j'avais su je me serais peut-être pas déplacée...
Mais aujourd'hui, c'était pas pareil.
Je suis arrivée à 15h02, juste entre le mini video du festival et le début réel du film. Petit flottement vu que c'était tout noir et que j'avais peur de m'assoir sur les genoux d'un(e) parfait(e) inconnu(e), sans le vouloir. Pour ajouter à ma confusion si c'Était arrivé, j'aurais pu m'assoir sur Quasimodo en prime! Et avec ma veine, Qusi aurait pris ça pour une déclaration et ne m'aurait plus lâchée... Ce qui, je vous l'accorde, aurait sans doute donné matière à des notes divertissantes... Mais bon, me trainer un autre boulet, c'est pas exactement ce qu'il me faut actuellement!
Bref aujourd'hui, ce fut une bonne journée de festival.
Le El1a Sule1man était bien, à la fois cruel, absurde, touchant, drôle. Certains épisodes m'ont sans doute échappé par manque de connaissances sur les époques (1948, 1970, 1980 et de nos jours) et la région. Dans le genre du commentaire complètement superficiel : l'acteur qui joue le père d'Elia est d'une beauté presque insoutenable... Et Elia lui-même lunaire, chaplinesque, clown triste, ne disant à peu près pas un mot. Même sans sous-titre je pense que j'aurais presque tout compris tellement c'est peu disert...
Mais le ravissement vint du premier film de ma journée : An education, de Lone Scherfig. J'avais pas cliqué que c'était celle de "italian for beginners", que j'avais vu avec la frangine (snif) et beaucoup aimé.
Là c'est le début des années 60 en Angleterre, une jeune fille brillante, en bonne voie pour Oxford, passionnée par le français au point d'en glisser des mots sans crier gare. Elle a 16 ans. Elle rencontre un homme d'une trentaine d'années, séduisant, brillant causeur, apte à se sortir de tout un tas de situations, qui l'entraine dans un tourbillon de choses qui la sortent de sa petite vie morne. Ses parents sont tout autant séduits qu'elle! Of course, ça ne va pas durer, c'est trop beau pour être vrai! C'Est bien connu, tous les hommes sont des salauds ;-) Et des lâches...
Mais celui-ci est franchement charmant. Il faut que je vous raconte leur première rencontre. Elle rentre d'une répétition d'un groupe musical où elle joue du violoncelle et flirte avec un jeune boutonneux pas vilain. Il pleut à verse, elle attend le bus, trempée comme une soupe. Une superbe voiture s'arrête devant elle. (ah tiens, grâce à wiki, je viens de retrouver où j'avais vu l'ami séduisant du séducteur, dans le rôle de l'amant dans The duchess) Un homme, aussi beau que sa voiture, lui avoue qu'il est un grand mélomane et qu'il s'inquiète pour son violoncelle exposé à la pluie diluvienne. Il propose donc de le prendre dans sa voiture et qu'elle marche à coté pour ne pas qu'elle croit qu'il a de mauvaises intentions. Il offre 15 livres en caution quand elle lui demande comment est-ce qu'elle saura que ce n'est pas pour lui piquer l'instrument. LA pluie redoublant, elle insiste finalement pour monter aussi dans la tuture indiquant que de toute façon, ça ne durera pas, puisqu'elle habite juste à coté. Pour faire durer le trajet, il passe en première et roule à 2 à l'heure. Ah ça moi aussi, j'en rencontre qui me fait un tel cinéma, je craque! Sauf si c'est (encore) Quasimodo bien sûr (avec mon bol habituel)!
Bon ok, mon compte-rendu ne rend pas justice à la chose.
L'actrice est super, pas vraiment belle par moments, mais charmante, fraiche, parfaite! On assiste à sa transformation en papillon, c'est fort, très fort! Ah et puis ses fossettes quand elle sourit, vraiment craquante! (bfc disait que les filles aimaient beaucoup ses fossettes à lui, j'avais à peine remarqué! Par contre, grâce à ça, je sais dire fossettes en allemand, ce qui, vous reconnaitrez, peut être super utile!)
Entre les 2 films, je suis allée écouter des CD à Indigo. Modest Mouse, pas mal...pas vraiment original (ça me rappelle quelque chose mais pas moyen de mettre le doigt dessus!!!
J'ai été raisonnable, j'allais acheter 4 bouquins, j'en ai pris que 2, vu tout ce qui me reste à lire. Je vous ai dit que l'homme marié veut à chaque fois me piquer "7 types of ambiguity", j'ai beau lui dire que JE suis en train de le lire (pas vite, certes, malgré un départ en lion!), à chaque fois, il tente sa chance. C'est comme pour le reste! D'ailleurs, il m'arrive un truc étrange que je ne comprends pas mais dont j'accuse l'homme marié! Menfin, j'espère que tout ça reviendra à la normale un de ces 4!!! Et demain plutôt!!! Je vous épargne les détails bizarres (vraiment très bizarre!) parce que bon, c'est pas passionant, sauf pour moi!
Et en rentrant, j'ai regardé Spiderman 3, quelle journée!
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Quelques ajouts :
Oui alors donc j'ai oublié de la nommer l'héroïne!!! Il s'agit de Carey Mulligan, ouf voila c'est fait.
Là, au centre, c'est la prof, très bien en vieille fille un peu revêche, qu'on ne voit pas beaucoup.
J'ai beaucoup aimé cette scène là, quand elle danse avec le meilleur ami... mais je sais pas pourquoi!
07:02 Publié dans Cinoche, dévédés zet télé | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : an education, the time that remains | |