lundi, 29 décembre 2008
27 décembre 2007
Ouais je sais, techniquement on est déjà le 29, j'ai vachement de retard!
Mais en fait le 27 il ne s'est pas passé grand chose, vous savez à peu près tout depuis que vous avez lu ça. Car vous avez lu ça, n'est-ce pas? Notez que je relinke au cas où vous auriez la flemme de déplacer votre curseur... ce bien sûr en supposant que vous suivez le texte avec votre souris comme un enfant suit une lecture du bout du doigt quand il apprend à lire. Dans les autres cas, débrouillez vous avec les moyens du bord!
Bref j'avais réussi à attrapper mon vol pour C***, sauf que ma valise n'avait pas suivi! Je suis donc allée au service de réclamations, là je me rappelais plus de l'addresse de BFC, pratique pour me faire livrer ma valoche non? Du coup je l'appelle, ça marche pas alors la dame l'appelle et là ça marche, de là à penser que je ne maîtrise pas les téléphones germains il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas.é. Bref ils discutent en germain dans le texte, et patati et patata, je comprends pas grand chose, bref finalement elle lui demande s'il veut me parler, apparemment il dit oui, bref on se parle, je me plains de ne pas (plus) avoir de brosse à dents (sous-entendu subtil, cours m'en acheter une, avec des soies souples et un design compliqué pour enlever la plaque partout partout partout!) quand la dame me montre la super trousse qu'elle va me donner gracieusement et qui comprend, ô miracle (menfin surtout pour BFC qui aurait sans doute échouer (volontairement?) ce teste du ciment de notre couple, arf arf arf), une brosse à dents! Parenthèse pour dire que les trousses de Air Canada/Lufthansa sont vachement mieux que celles d'Air France / KLM qui sont constituées de produits étranges aux noms folklo et tous faits en Chine à grand renfort de mélamime ou autres douceurs en supplément, inutile de dire que j'ai tout bazardé (surtout que cette fois ci j'étais parée à toute éventualité!).
Donc équippé de mon sac à dos et de ma nouvelle trousse, je prends le train pour A*** et une heure plus tard, qui vois-je qui m'attend les mains dans les poches? BFC bien sûr. J'Aurais pris Brad (le vrai, pas le mien) à la place mais c'est à peu près le succédané que je juge acceptable! Bref on s'embrasse rapidement, je pose ma tête sur son épaule pour signifier que je suis crevée (dans le 2ème (enfin le 3ème plutot) avion je m'endormais jusqu'à ce que ma tête tombe vers l'avant ce qui me réveillait sauvagement) et que je suis contente de le voir (oui parce que ça je suis incapable de le dire la plupart du temps!), nous allons d'un bon pas vers chez lui (à pied car moi pas de valise), il veut prendre mon sac à dos, bien élevé le petit, mais ce dernier étant bien placé entre mes 2 omoplates il ne me gêne pas alors je le garde. Par contre le chemin me parait très long alors qu'en fait non, pas trop... On passe dans des coins que je connaissais avec la frangine, la place du Markt est très jolie, bien éclairée, et tout et tout. On arrive je me débarasse de mes babioles.
Et à la soupe! Menfin à la soupe, à la pizza plutôt! Il me fait une démonstration de sa "pimped pizza", une pizza surgelée sur laquelle il rajoute divers ingrédients, pas mal quoi! Amusant de le voir surveiller la cuisson de sa pizza comme s'il s'agissait d'une opération à coeur ouvert. On mange, on s'installe sur le canapé, on discute pendant que la télé parle germain (très étrange d'ailleurs) et puis et bien devait arriver ce qui arriva, selon un rituel qui allait rester assez immuable au fil des jours suivants... Certains parleraient de routine que je ne pousserais pas de haut cris! Ah, par contre, il a un lit immense, à l'allemande je pense, c'est à dire en fait 2 lits doubles collés avec chacun sa couette, invention géniale je trouve, ça évite qu'il y en ait un des 2 qui se caille (comme moi à notre première nuit ensemble à Montréal, en prime j'avais dormi sur les 20 centimètres du bord du lit, menfin c'Est sûr vu son lit, sa moitié est grande comme mon lit au complet!), avec des draps assortis au mur rouge orange de mon salon avec des dessins pas mal du tout. AU point que j'étais jalouse de ses draps, rien de moins! Et que je me demande si c'est ses vrais draps ou si c'était pour moi... parce qu'il n'est pas vraiment du genre flamboyant!
Je rajouterai juste une chose qui serait en fait plutôt du 28 décembre très tôt mais tant pis. BFC me réveille en pleine nuit parce que mon cell crie car sa batterie est morte. Sur le coup je n'ai aucune idée de où je suis, en plus il fait nuit noire, bref je manque de me prendre sa porte vitrée en pleine poire et je reviens triomphante du cri du téléphone pour m'écrouler comme une bûche dans les bras de Morphée (à défaut de ceux de BFC, mais en fait non j'aime pouvoir bouger librement quand je dors)... Jusqu'au lendemain matin où là... ben oui, c'était trop bien, en fait, et je pense que c'est ce souvenir là qui me fait m'accrocher encore! Bref prochaine note...
07:42 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flashback de mon voyage chez bfc, 27 décembre 2007, trousse quand les valises sont perdues, bfc, couette individuelle | |