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mercredi, 16 juillet 2008

Parfois je sais ce que je veux...

Pas souvent, j'avoue, mais bon, ça arrive de temps en temps...

Par exemple, je sais que j'ai envie de faire le saut transatlantique, même s'il reste pas mal de zones d'ombres, notamment combien va me couter le déménagement, qu'est-ce que j'amène ou pas, bref l'angoisse. Ensuite est-ce que le travail à la française va me plaire? Pas certain, déjà pendant le bout de doctorat que j'ai fait, plein de choses m'énervaient... En tout cas mon contact parisien a du voir qu'il valait mieux me surveiller de près pour éviter que je me défile pendant 6 mois (cirsconstances faisaient que je savais plus bien où j'en étais, ce que je voulais et ce pourquoi je voulais vraiment les choses que je voulais, vous me suivez??? tout ça la faute à... mouais bon ça tombe sous le sens mais bon!) parce qu'il m'a envoyé un email le jour où l'offre devait être postée (parce que je doute qu'il l'ait portée lui-même entre ses blanches mains jusque dans la boite aux lettres) et hier je vois un numéro bizarre s'afficher sur mon cell, du genre +1 suivi de 8 chiffres, euh il en manque pas quelques uns là???  Bref c'était lui qui voulait s'assurer que j'avais bien reçu le tout, ce qui n'est toujours pas le cas comme je lui ai dit rapidement par mail hier soir... Suspense, suspense! Mais là j'ai envie que ça se fasse même si tout ce qui va être à faire dans l'intervalle me fiche la frousse!!!

Autre exemple, je sais que je veux plus faire ce que je fais actuellement, genre faire pleurer mon adjointe comme à l'instant! Bon c'est pas vraiment à cause de moi, mais plus à cause de message que je dois faire passer "grâce" à ex-boss, et, argh, je peux vous dire que je déteste ça!!! Et mon rôle aussi, assise entre 2 chaises, plus jamais ça!

Oui mais là je vais vous donner un cas où je sais vraiment ce que je veux. Je suis allée manger au bord du fleuve et pas très loin de moi il y avait, allongés sur 2 nattes, un couple, la cinquantaine facile, probablement à la retraite. Ok vous l'aurez deviné ce n'est pas la cinquantaine que je veux, en plus ça avec un peu de "chance", je l'aurai bien assez tôt comme vous d'ailleurs si c'est pas déjà fait! C'est pas la retraite qui me fait envie non plus, quoique... j'aurai rien contre mais faut pas rêver, j'y aurai probablement droit à 75 ans finalement! Mais plutôt leur complicité!!! Même si de loin j'avais trouvé ça bizarre car ils étaient allongés sur le ventre (!!!) la tête tournée l'un vers l'autre, finalement c'était plutôt hachement mignon... (à défaut d'être très confortable!) Aaaaaaaaaargh! Et c'est ça que je veux!!! Tout de suite si possible!!! Bon entendons nous, je ne tiens pas absolument à m'allonger dans l'herbe au bord de l'eau sur le ventre à coté de l'homme de ma vie (enfin du moment, j'ai du mal à gober ces histoires de pour la vie, car l'expérience tend à montrer que ben c'est pas gagné), mais ce que je veux c'est cette complicité!!!

J'en ai pourtant eu un avant-goût en décembre-janvier avec vous savez qui. Je vous ai certainement déjà raconté ça dans mes premières notes. Notre premier matin en Allemagne, bref on émerge plus ou moins, enfin moi complètement, lui commence à peine, bref à un moment donné on est allongés sur le coté l'un face à l'autre, les yeux fermés ou à peine ouverts, on a probablement échangé quelques mots insignifiants. Il avait sa main gauche tout contre ma main droite et bon à un moment donné il a commencé à me caresser la main d'un seul doigt, et petit à petit il recouvrait ma main de la sienne mais lentement, très lentement. Alors oui ça a l'air de rien, mais rien que d'y penser ça me tourneboule. Bref je vous passe les détails, qui sont restés assez soft finalement le premier matin alors que les choses sont allés en crescendo d'un matin à l'autre avec point culminant à Paris où là on a failli rater l'heure de sortie de l'hotel (pour éviter de payer une nouvelle nuit) tellement on était absorbés par notre petite affaire... mais en 30 minutes, on était douchés avec les sacs à dos bouclés etc., quelle efficacité! Aaaaaaaaaaaah pffffffffffffffff grrrrrrrrrrrrrrrr c'était bien pourtant!!!

Pfffffffffffff déprime, je viens de relire nos emails envoyés en janvier après mon retour et je vois pas trop comment j'ai pu être aussi aveugle alors qu'il ne réciproque sur rien de rien de ce que je dis! Alors que franchement en me relisant je suis plutôt transparente sur mes sentiments, bien plus que je me rappelais l'avoir été!!! Quoiqu'il en dise!!! Bordel, ça y est là je suis fâchée et triste, du coup quand le big boss m'a appelée il y a 5 minutes il m'a dit que j'avais la voix faible, ben voui j'étais juste au bord des larmes bon ok je lui ai pas dit ça, assez de larmes pour aujourd'hui!

Sur une note un peu moins déprimante: le monsieur vieux et rabougri m'a fait sautée en l'air alors que j'étais coincée la tête entre 2 gros tuyaux pour regarder un problème dont m'a parlé son collègue. Et on me parle en suisse maintenant, le "dragueur" me dit ah oui ça c'est la place la plus comme on dit en bon québécois chiante, je sais pas comment ont en Suisse? Dégorgeante? Moi, morte de rire (ça fait changement!) et lui assurant qu'à mon avis (vu que je suis au Québec depuis l'âge de 6 ans, je ne maitrisais pas encore le language coloré suisse) chiante devait se dire ou moins se comprendre en Suisse aussi!

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