vendredi, 12 septembre 2008
Ma rencontre IRC ou rencontrer l'âme soeur avant les Lavalife, Parship et autres Meetic de ce monde... Part 2
À cette heure-ci (si tout va bien, ça c'est pas gagné déjà!!!), je suis déjà en week-end (pas du luxe alors que je fais une heure de plus fastoche tous les soirs depuis 2-3 semaines), mais je pense à vous alors voila!!!!!!
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Et oui, 4 mois exactement après en avoir écrit l'amorce, j'ai l'intention de poursuivre sinon de conclure mon récit passionant sur mes débuts sur internet, vous rongiez votre frein depuis tout ce temps, 'spas? Alors ça y est, la suite est là.
Bon tant que vous y êtes, feriez bien de faire un petit refresh là. Non que ce texte ne soit pas compréhensible sans en lire l'introduction mais tout de même je prends la peine de vous indiquer part 2, vous pouvez quand même me lire ou me relire pour apprécier le tout à sa juste valeur, non? Moi même je l'ai fait, ne serait-ce que pour vous offrir un tout cohérent (oui oui on peut rigoler)!
Alors de mes potes IRCiens (tous des mecs évidemment) je n'en ai rencontré qu'un. Enfin à part ceux que je connaissais vraiment avant, dont un avec un nom bien français de France, à particule en plus, parait que c'est une famille connue, enfin pas de moi, on a mis du temps à s'identifier alors qu'on était assis pas loin et en plus dans le même département de McGill, où les maudits français ne courraient pas les rues pour cause d'handicap majeur (parler l'anglais comme une vache espagnole notamment, bien que ce ne soit pas très politically correct de dire ainsi les choses... mais, jeune homme de bonne famille il avait du fréquenter de bons collèges/lycées et faire quelques séjours linguistiques en Angleterre ou mieux encore aux States, bref il se débrouillait pas pire. Moi aussi bien sûr avec mon accent yankee du cru), ah et puis il était sympa en plus, bref tout bénef, parce qu'avant de réaliser que nous chattions dans les mêmes endroits, nous nous bêchions ou presque. Et ouais je suis une bêcheuse, moi, ça permet de cacher la timidité!
Bon nous allons donc revenir à cet unique individu rencontré après une rencontre IRC. Je me rappelle plus de son nom... enfin le vrai me semble que c'était Matthieu (j'en ai rencontré des tonnes de Matthieu sur IRC, dont un Maaaaaaaaaatt amateur de formule 1 et de Ferrari qui m'a envoyé genre 5 minutes après notre première discussion un CD de Louis Bertignac pour me faire écouter une chanson dont il m'écrivait les paroles. Je fus d'ailleurs un peu interloquée parce qu'il me racontait au début, ah oui la chanson c'est "Ces idées là".
Imaginez que quelqu'un vous sorte après quoi? Deux discussions, gros max, ce qui suit:
Faut pas m'laisser traîner là
Seul avec ces idées-là
J'suis pas si fort que tu crois
Pas si fort que ça
Bébé un doute en moi s'est figé
Tu n'vas plus rentrer
Je peux faire une croix sur toi
Comment ne pas m'imaginer
Ta petite gueule entre ses bras
Comment ne pas crier
Comment ne pas pleurer
Je suis fatigué
Faut pas m'laisser traîner là
Seul avec ces idées-là
Vous allez penser comme moi "euhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh...", non? Bref après malentendu dissipé, envoi du CD, et puis flirtouillage sans conséquence puisqu'à un océan de distance... On sait ce que ça donne, même quand il y a eu concrétisation, alors là, bon voila! Menfin j'ai quand même découvert Louis Bertignac, c'est déjà ça. En fait ça a l'air rapide raconté comme ça mais mes relations IRC duraient toutes assez longtemps, ça change de mes vraies... Ah et puis mes victimes étaient à Bordeaux, en Alsace ou encore et surtout à l'INSA de Lyon! Donc si tu y étais il y a... euh 13-14 ans et que tu chattais avec une fille (suffisamment rare pour que ce soit marquant) à Montréal, il y a de grosses chances que ce soit moi. Et oui j'ai pas changé de pseudo en plus!
Bref mais revenons à l'autre Mathieu (un "t", 2 "t", je sais pas, je sais plus???), lui était québécois, me semble pas qu'il était basé à Montréal, mais au moins à un moment il devait y passer, bref rendez-vous fit pris pour aller au ciné (grand bien m'en prit car on avait pas grand chose à se dire!) à Côte-des-neiges pour ceux à qui ça parlera. Bon, brillament on s'était pas vraiment donné de moyen de se reconnaitre, et moi sympa, hors de question que je demande à chaque mec seul "euh c'est toi Mathieu?" donc j'attends. À un moment je vois un petit brun à lunettes, un geek quoi, à quoi d'autre m'attendre? je sais pas, qui s'approche timidement et me demande si je suis presso. Enfin il demande mon vrai prénom en fait, et heureusement pour lui car il avait demandé à toutes les filles seules, vraiment ou apparemment, si elles étaient moi en gros, déjà il avait du passer pour un tordu loser mais s'il avait demandé presso, zimaginez???
Fort intelligemment nous avions prévu (?) de voir Harcèlement (tellement plus subtile comme titre que le Disclosure original...), gros navet qui avait comme principal but de nous montrer Demi Moore sous toutes ses coutures (assez olé olé pour l'époque, pré exposition continuelle au porno grâce au web) en train de violer le pauvre Michael Douglas (qu'on va bientôt retrouver en Liberace, c'est Catherine Z-J qui va être contente! Ah tiens j'ai entendu qu'ils passaient pas mal de temps dans leur maison près du Mont Tremblant et qu'on pouvait facilement les croiser en faisant des courses etc. Cooool!) qui en profitait quand même un peu jusqu'à ce qu'il réalise qu'il s'est fait b*isé dans les grandes marges tant au propre (il a pas l'air de détester se faire chevaucher sauvagement au début n'empêche!) qu'au figuré où on lui fait payer les pots cassés en l'accusant d'harcèlement, aaaaaaaaah c'est donc pour ça le titre! sauf que bon rassurez-vous, le gentil Michael triomphera de la méchante Demi bien sûr, les brunes sont méchantes c'est sûr, comme moi par exemple. Bon en fait j'ai vu ce film 2 fois en 2 jours au cinoche si je me souviens bien, tout ça pour un tel chef d'oeuvre, mais j'avais un rendez-vous avec des cops le lendemain et c'était "ze movie to see of ze week" alors rebelote!
N'empêche que pas sûre que c'était l'idéal pour un premier rendez-vous, j'étais pas super à l'aise pendant les scènes explicites (pour l'époque je répète, car il ne me semble pas qu'on voyait des choses vraiment inconvenantes, je crois même que les deux parties restaient toutes habillées même en plein action, enfin Michael (ça me fait penser à quelqu'un!) avait son pantalon sur les chevilles tout de même (ça ça me fait moins penser à quelqu'un vu sa grande spontanéité! parce que sinon j'aurais pas dit non...), mais bref j'avais peur que ça échauffe un peu les sangs de mon cavalier. Mais bon coincé comme il était il n'y avait pas de risque, après il me semble qu'on s'est promenés dans le centre commercial de Cote-des-Neiges, un endroit glauque et sombre, enfin à mon avis, il fut un temps où on s'était engueulées à ce sujet parce que supposément j'étais snob à dénigrer ce lieu de rencontre du (petit) peuple... Mouais bon j'ai le droit de pas aimer les endroits tristes , déprimants et glauques surtout! Bref revenons à IRC, il me semble qu'il m'a ramenée en voiture en tout bien tout honneur jusqu'à mon arrêt de bus et puis basta! Je ne pense même pas lui avoir fait la bise, car à cette époque je la faisais à quasi-personne. Maintenant c'est tout juste si je me retiens pas à grand mal de la faire à tout le monde! donc on se laisse et on part sans se retourner, enfin moi du moins.
Le lendemain, je m'en vais sur mon "channel" IRC favori, je retrouve 2 potes et Mathieu débarque. Bien spur il se vante sur le truc qu'on se soit rencontrés, nous et pas vous! Et il commence à m'appeler "ma belle brume"... euh ouais très original! Visiblement il a été plus marqué par moi que moi par lui... Un de mes 2 potes m'envoie un message perso en me disant en gros "Ton Mathieu il a pas l'air bien, il confond brume et brune!", et moi de dire "Mouais, il s'est pas remis de ma rencontre visiblement, mais il confond pas, il fait une citation!". Et oui une citation flatteuse même pour moi. Je vais vous expliquer!
Vous connaissez les Filles de Caleb?
Série culte du début des années 90 sur Radio-Canada, il me semble que ça a même eu un certain succès en France sous le nom cucul d'Émilie ou la passion d'une vie, quelque chose du genre. Bref c'est la vie d'Émilie Bordeleau (qui a vraiment existé), instit dans une école de village et qui tombe raide dingue d'un de ses élèves (ça va hein, il a juste un an de moins qu'elle, il est en retard car il doit aider dans les champs), Ovila, bête de sexe dont on a pu admirer plusieurs fois l'arrière-train décoratif (il est généreux de ce coté là, il est à poil dans tout ce qu'il fait ou presque, le Roy Dupuis!) (soit mais cette partie de l'anatomie masculine ne m'émeut pas trop sauf circonstances particulières) mais qui porte un nom ridicule il faut bien le dire. Que de scènes cultes, la main d'Ovila sur le cou d'Émilie pendant l'accouplement d'un étalon et d'une jument (oui avec un hongre, ça rendrait pas pareil...), le rêve de cette dernière avec les fesses d'Ovila en vedette, la nuit de noces, les accouchements dans la neige, ah non finalement ça c'est moins culte, ou en tout cas moins sexe l'air de rien!
Faut dire que la série se gâte un peu vers le mélodrame (mais ça reste vraiment pas mal) quand elle enchaine les bébés et les malheurs (une telle accumulation tu meurs!) comme Ovila s'envoie des chopes de bière derrière la cravate (qu'il ne porte jamais sauf à son mariage). Bref tout ça pour dire qu'Ovila appelle Émilie sa belle brume parce que quelque chose du genre qu'elle a le regard vaguement enbrumé, euh je sais plus en fait mais d'où la citation du Mathieu plus haut. Ah oui et c'est vrai qu'Émile Bordeleau est magnifique au début quand elle n'est pas soit en cloque soit juste grosse et vieillie par la vie dure et les multiples grossesses... Donc à la base c'était plutôt sympa de la part de mon accompagnateur d'Harcèlement (à moins qu'il me compare à la belle brume une fois ravagée, argh!!! à l'époque j'avais pas vu toutes les possibilités...)... Mais je crois qu'on en est resté là, pas souvenir de lui avoir reparlé après, ouais à cette époque je larguais, sans état d'âme, plutôt que le contraire! et là s'est terminé ma période "racolage sur IRC"!
Il avait pas prévu les chevaux pour m'emballer le Mathieu...
18:02 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : irc, mathieu ou matthieu, harcèlement, louis bertignac, ma belle brume, les filles de caleb | |
Commentaires
Oh merde ça s'arrête jamais, j'ai déclenché une machine infernale...
Écrit par : F. | jeudi, 07 janvier 2010
Répondre à ce commentaireLe doigt dans l'engrenage...
Écrit par : presso | jeudi, 07 janvier 2010
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