lundi, 31 août 2009
Ça m'éneeeeerve!
Argh! Je vais faire la maud1te française de base...
Il y a une expression québécoise dont je ne pige pas l'origine. Je comprends ce qu'elle veut dire, c'est assez explicite même.
Cette crise d'énervite aigüe est du à un email de monsieur sans-thé-sait-curry-thé. Un autre email d'ailleurs! Sans compter les coups de fil!!! Où il me demande de l'aide. Comme d'hab... À croire qu'il ne fait pas grand chose à part agir comme un déflecteur et envoyer la balle dans la cour des voisisn... Et souvent c'est dans ma cour que ça se passe! Je vais bientôt militer pour le NIMBY (un des rares cours d'anglais de Terminale dont je me souviens : Not in my backyard!) parce que il y en marre...
Mais je gueule pas pour ça. Ça fait pas assez "maud1te française de base" faut croire! Non en fait, ce qui m'a le plus énervée, c'est la formulation : "Presso, j'ai de besoin de blablabla", blablabla étant son plus cher désir du moment... Désir lié de près ou de loin à la sans-thé-sait-curry-thé, bien sûr! Parce que sinon, j'espère que non!!!
Je ne comprends pas du tout la présence de ce "de" excédentaire... Me semble que "j'ai besoin de blablabla" c'est uassi fort, sinon plus, parce que ce qui est court est punché, non? Ça a pas l'air de venir de l'anglishe pourtant... Je sais pas, mais une chose est sûre et certaine, ça me tape sur les nerfs!!! Même que je trouve ça inacceptable quand je monte sur mes grands chevaux en tenue de sous-préfète (je vous laisse imaginer le tableau, ça laisse rêveur non?)
Même si ça m'exaspère aussi, je comprends mieux cette manie de prononcer dessus et dessous "daissus" et "daissous" plutôt que "deussus" et "deussous", au moins là il y a une certaine logique, même si c'est franchement moche à entendre. Et puis ça se saurait si la langue française était logique, non? Déjà la logique ça devrait couper court à toutes exceptions. Or, l'exception c'est bien français. Il n'y a qu'à comparer à l'anglais pour voir l'abîme qui sépare la logique linguistique selon les peuples. D'ailleurs les exceptions même sont un défi au cartésianisme... Pas d'autres moyens de s'en souvenir que de les apprendre par coeur. Mais elles ont leur charme, comme ça c'est pas plan-plan.
Bref, tout ça pour dire que le "de besoin", j'ha-ïs (prononcé à la québécois ja-hi!) (les puristes objecteront mais moi j'haïs, j'aime si j'ose dire) (et ça défie toute logique en prime) (ce qui rend la chose extrêmement irrésistible à mes yeux!) assez (alors que normalement tu hais ou tu n'aimes pas, le assez modère un truc extrême, ça aussi c'est paradoxal (et donc j'aime, vous aurez compris, si vous suiviez)) ça (là rien à redire)...
22:02 Publié dans Le Québec expliqué aux gaulois | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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