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mardi, 13 octobre 2009

Brrrrrrrrrrrr

J'ai froid là!

Je crois que c'est une séquelle de ma crise de ce matin, même si ça va quand même beaucoup mieux. D'ailleurs ce matin, j'avais de frissons, là j'ai juste froid! C'est du progrès quand même.

Bon alors sinon, mamère et mon chien sont repartis, tous 2 bien nourris et bien hydratés (quoique pas avec les mêmes choses sur le plan liquide), c'était bien, ça m'a changé les idées, ça a du aider à ma guérison notamment! Parce que là, je suis re toute seule et je sens mieux mon mal de tête bizarrement!

Bref... J'ai u film ce soir, je vais voir Les beaux gosses, avec une copine qui y tenait absolument. Par contre, je vais faire la rabat-joie, vu mon état, j'ai pas envie de faire quelque chose avant et encore moins après, argh, je suis platte à mort, n'est-ce pas? Je sècherais bien un peu le boulot demain mais un, je peux pas et deux, un lendemain de long week-end ça parait louche...

Bon alors on va faire dans la chronique cinématographique d'hier...

Hier j'ai vu "I am not your friend", un film hongrois, de György Pálfi. JE l'ai choisi parce que c'était un film choral, j'aime bien le principe et voir comment les gens se croisent encore et encore. Enfin, ça va quand c'est bien fait! Ça me rappelait ce film allemand que j'avais tant aimé au festival en 2007, Berliner Reigen, j'en avais parlé à bfc, ce grand cinéphile, vous pensez bien, qui me disait que c'était normal que mon film préféré du festival aoit allemand. Mouais bon! Il m'a toujours pas écrit, ce connard!!! Là il me les casse... Parce qu'en plus, j'ai un truc à lui demander... et j'ai pas envie de lui écrire encore "gratuitement" comme si j'étais vaguement (vaguement, c'est ça!) désespérée (comme si, mouais) et que je pouvais pas m'en passer. Mouais bon, ok! En plus, c'est hautement symbolique, le CD qu'il m'a offert en septembre 2007 a eu un accident, il est tout égratigné. Je l'ai pas écouté depuis perpète mais je supporte pas l'idée de pas pouvoir le faire en cas de besoin. Et je sais qu'il l'a copié... Alors j'aimerais qu'il m'en envoie une copie justement! Brefffffffff! Là je comprend pas pourquoi il me bat froid, nos derniers emails étaient relax, amusants, je pige pas! Il était peut-être en Suisse mais pas si longtemps. Fait chier encore celui là.  Bref Berliner Reigen, c'était chouette, bon le sujet me parlait, mais le principe, 10 acteurs, 5 hommes, 5 femmes, à chaque "épisode" une nouvelle paire et l'ensemble forme un tout cohérent au fur et à mesure... Chouette quoi!

Donc là le film hongrois, ça m'a rappellé le film allemand. Moins au visionnement, mais quand même. Le tout était complètement improvisé. Voila le commentaire dans le programme du FNC :

I Am Not Your Friend est un film improvisé, non seulement pour ses neuf acteurs non professionnels mais aussi pour son directeur photo, son réalisateur et ses scénaristes. L’histoire s’est construite dans le moment présent, sur vingt jours, au fur et à mesure des réactions et des idées impulsives des acteurs. Le résultat est un film dont l’histoire n’est pas si importante. Ce qui compte est le monde présent, un petit aperçu de Budapest en janvier 2008. György Pálfi, réalisateur

Signé György Pálfi (Taxidermia et Hukkle restent encore en mémoire), l’enfant terrible du cinéma d’Europe de l’Est, cet objet filmique non identifié est définitivement une oeuvre à part. À noter qu’il inclu en préambule un documentaire de treize minutes (I Will Not Be Your Friend) sur une journée d’enfants de quatre ans à la garderie [Ça, on a pas vu en fait!]. En trois films, Pàlfi est devenu un grand du cinéma contemporain, sérieusement en train de détrôner Lars Von Trier question provoc artistique, concepts déments et décalages en tous genres. Un film chorale brut et impulsif (ça ressemble au Closer de Mike Nichols, mais en plus méchant) que l’on croît pouvoir prévoir mais toujours pour se tromper. La démonstration magistrale d’une vraie maitrise du cinéma. | Julien Fonfrède

Alors, je pense qu'on voit chaque personnage chanter à tue-tête sur une chanson à la radio. Toujours très approprié à la situation! Sont forts ces chanteurs hongrois. Il y avait même des musiques pas mal. Au tout début, c'est une fille qui chante sur des paroles qui parelent de l'ennui (Bored by.... bored by... etc.), après An education, je me suis dit que le thème de mon festival serait l'ennui??? Enfin tant que moi je ne m'ennuie pas en le contemplant l'ennui, ça me va! Bref, pas mal, les relations homme/femme, vaste sujet, avec des degrés de maturité plus ou moins évidents... Je sais pas si l'extrait est vraiment représentatif??? Ça a l'air plus glauque que ça ne l'était. PAr contre, les protagonistes sont cruels entre eux, de façon très efficace!!! La toute fin, argh, ça pardonne pas! Le destin, que voulez-vous! Tiens ça c'est le genre de film dont j'aimerais bien discuter avec quelqu'un d'autre!!! Pour certains films, y aller toute seule ne me pose aucun problème... mais d'autres, argh, j'ai envie d'en parler pour confronter mon interprétation...

Ensuite, j'ai vu "The red chapel", un documentaire danois de Mads Brügger. Le principe est décrit (in english) : dénoncer le régime nord-koréen sous couvert d'un échange culturel Danemark-Corée du Nord avec une troupe comprenant deux jeunes danois d'origine coréennes, dont un handicappé, genre d'individu qu'on ne retrouve guère dans les régimes dictatoriaux vu que les camps de "rééducation" ou autre mots en "-tion" sont là pour ça. On y suit donc le voyage de la troupe, l'accompagnement avec Madame Paks, qui pleure des qu'on évoque le "dear Kim Jong-il" (ou son papa) (ou l'inverse, je sais jamais lequel est lequel), la modification du spectacle initial (assez consternant, à base de pets plus ou moins sonores ou naturels et de gesticulation des 2 comédiens) en une ode au régime (ou l'handicappé ne parle plus mais siffle et reste au fauteuil roulant pour limiter son impact vu qu'un des punchs coréens est que, ô miracle, il n'est pas vraiment handicapé parce que sinon ça fait désordre, pas vrai!), sur fond de propagande à base de la corée du nord est le plus meilleur pays du monde et de défilé et chansons patriotiques par de jeunes filles en fleur. Frappant comme les affiches anti-USA ressemblent à celles de la 2ème guerre mondiale et de l'après-guere, du genre "Uncle Sam needs you" ou équivalent. Ça n'a vraiment pas bougé d'un iota en 50 ans. Bref la démarche est à la fois intéressante, amusante et glaçante (quand on voit la machine en marche!). Des gens se sont plaints ensuite car les dialogues en danois entre le réalisateur et les 2 comédiens ne sont pas sous-traités, pas plus que ceux en coréens. Mais personnellement, j'ai très bien compris l'essentiel, ça ne m'a que rarement manqué. Je voyais plus la démonstration par l'absurde sur un plan global, drôle et inquiétant.

Tiens là le danois est sous-titré, c'est pas juste! (j'adore quand on les pousse au milieu du défilé!)

À se demander d'ailleurs si parfois on est pas plus près qu'on pense de se laisser glisser dans un confort spartiate mais réel (de ne pas avoir à penser, c'est reposant parfois!). Surtout quand on voit l'actualité, entre Harper qui séduit les femmes à coup de beignets (???), au point qu'il pourrait être majoritaire si on a des élections maintenant (c'était pareil aux dernières élections, et il a ensuite gaffé mais là il a peut-être appris) (s'il est majoritaire, je peux PAS rester ici!!!) et une nouvelle dynastie, commentée sur twitter et trouvée :

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