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vendredi, 12 mars 2010

Aspiration

J'aspire juste à un vendredi tranquillou (bien que normalement entrecoupé d'un sush1 club).  Je suis pas au top du top : pas assez dormi + oubli de prendre mon advil alors que j'aurais du, bref nuit courte, et pas pour une bonne raison.

Plus mon appel avec le vépé... Aaaaaaaargh!

À la radio, on cause du dernier bouquin de Martin Page, avec Paris qui disparait et réapparait en Afrique. Je ne dévoile aucun punch : tout est dit dans le titre, La Disparition de Paris et sa renaissance en Afrique. Ils ont mentionné aussi son premier bouquin : Comment je suis devenu stupide. Ça j'ai lu! Et je n'en suis pas plus bête aujourd'hui, au contraire.

Mais par contre, je me souviens exactement quand j'étais en train de le lire! Début 2007. J'allais passer un concours pour voir si j'étais digne de la fonction publique québécoise. Le tout se passait à Québec. J'avais trouvé un petit bed and breakfast mignon comme tout et qui me permettait d'aller à la salle d'examen (remplie d'ingénieux, au secours) (je n'aime pas beaucoup mes semblables la plupart du temps) à pied. Il neigeait à boire de bout. J'étais arrivée la veille en autobus, je croyais qu'on aurait du retard vu la densité de la tempête, mais à peine. C'Est vrai qu'à Québec il neige drôlement plus qu'à Montréal, ils ont l'habitude. L'examen s'est fini assez tôt. Enfin surtout pour moi. J'ai du sortir la 2ème de la salle. Et c'Est parce que je déteste le faire en premier. 2 examens, un le matin, un l'aprem. Pour le matin, j'y pouvais pas grand chose puisqu'ensuite je devais attendre. Mais l'après-midi, j'ai même eu le temps de relire 2 fois mes réponses. C'était un choix multiple sur "le comportement en société". Du genre "si un collègue te gonfle depuis un mois à rien faire dans ton projet critique malgré tes exhortations, sympathiques mais fermes, quoique tu fais?" "A- je le bute B- je le latte C- je fais moi-même son boulot 4- je vais chougner chez mon boss. Un peu plus nuancé. Mais tout juste.  Bref, j'avais fini après une heure alors que j'en avais au moins 3. J'Ai relu... lon-gueueu-ment. Disons 3 quarts d'heure plus tard, en repensant chaque fois de fond en comble les options. Et puis là j'en pouvais plus. Je crois en fait que pour la seule fois de ma vie, j'ai rendu mon exam en premier. C'est le matin que j'ai poireauté. Mais là, trop c'est trop! Du coup, je me suis baladé dansle Vieux Québec, j'ai mangé une queue de castor, le tout sous une neige épaisse et mouillée qui a inondé mes bottes! En daim marron qui se sont retrouvées toutes auréolées de sel. On les a à peu près récupérées. Mais tout juste.

Oh et puis il y avait le truc Crashed ice, toujours dans le Vieux, ça s'y prête à merveille vu les pentes de la ville. Tiens je me disais qu'à Lausanne, ça devait être pas mal. Et ouais je vien de voir que oui, ça y était!

Un petit aperçu (la musique est forte et saoulante, gaffe) :

JE trouve que ça ne montre pas bien la raideur des pentes! Bref il y avait un monde fou même si c'était l'aprem et donc seulement l'entrainement des patineurs. Moi je partais en fin de journée donc j'ai loupé l'action. Oooooooooooooh. Enfin, je dis ça, je m'en fichais un peu. Beaucoup même.

J'étais allée à Québec peu de temps avant. En décembre. 3 mois plus tôt quoi. Avec bfc. Sans neige. J'avais séché une journée chez la membre cofondatrice du sush1 club pour l'y emmener. Et j'avais même roulé sur mon étui à lunettes adoré à cause de lui. Parce que je l'avais oublié sur le capot. Suite à une recherche frénétique de mes clés. Parce qu'il était gelé. En tout cas, le coup de l'étui, c'était drôle quand même. Ça nous avait surpris parc qu'il avait claqué sur le pare-brise puis tombé vers l'avant quand j'avais freiné et il avait du boucan quand je l'ai bien écrasé. Menfin on avait ri. Surtout que j'avais récupéré l'étui. Enfin la crêpe, quoi. Littéralement.

Et donc j'y étais retournée (en février/mars). Sous la neige. (le mois de décembre 2006 avait été exceptionnellement chaud. Une veine de cocu il a, bfc!) J'ai logiquement écrit à bfc pour lui dire que ça avait bien changé. Qui était à Helsinki. Où il y avait aussi le Crushed Ice. Et où il s'amusait comme un petit fou. Comme à chaque fois. Pfffffffffff!

Bref, tout ça pour dire que dans le bus, je lisais "Comment je suis devenu stupide". Oui, quelques circonvolutions, il y eut...

13:22 Publié dans Flashbacks, Lecturite aigue, Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (10) | |

Commentaires

Le truc est assez connu en France dans le milieu de l'édition qu'il n'y a presque que les gonzesses qui lisent des bouquins, généralement on balance la statistique de 75% (hors bédés, livres scolaires et journaux sportifs, bien sûr).
En revanche je viens de lire dans un de tes gadgets statistiques sur le côté (ça fait un peu comme si je fouillais dans ton sac-à-main), que pour les blogs c'est l'inverse, 75% des blogs francophones seraient rédigés par des mecs ; ça me paraît bizarre cette histoire, autant les chances de croiser un type dans le métro parisien lisant un bouquin de Martin Page me paraissent réduites.

Écrit par : Bardamu | vendredi, 12 mars 2010

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Oh la la, je dois vraiment pas être en forme, je pige rien à ton comm...

Donc il n'y a que des filles qui lisent...
Les 75% de blogs rédigés par des mecs, moi aussi ça me surprend. Ça correspond pas au proportion que je vois... mais ça doit dépendre du genre de blog.
Et pourquoi un type ne lirait pas Martin Page, c'est pas assez masculin, pas assez intéressant ou juste parce que c'est de la lecture???

Écrit par : presso | vendredi, 12 mars 2010

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C'est toutes catégories de blogs confondues. Evidemment on imagine assez mal un mec raconter le même genre de trucs que toi, je veux dire pour ce qui est des relations sentimentales.

Le mec dont je lisais la chronique quotidienne parlait un peu de cul quand même, à ceci près qu'il avait vingt-six ou vingt-sept ans et n'avait jamais baisé encore de sa vie, ce qui donnait un ton à la fois romantique et cocasse à ses histoires. Genre il rencontrait la caissière d'une librairie et pendant trois jours il lui revenait le souvenir ému de cette rencontre parfaitement chaste. Avec ça il invoquait la meilleure raison du monde à son abstinence obstinée : il n'aurait pas su quoi dire à la gonzesse après.
(J'ai rarement entendu un mec s'exprimer aussi pertinemment sur le sexe de ma vie, et j'en ai retenu que l'expérience dans ce domaine ne sert à rien.)

Écrit par : Bardamu | vendredi, 12 mars 2010

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Ah ben c'est rassurant pour pas mal de monde ta conclusion au moins ;-) C'est pas initéressant comme point de vue. Je connais une fille sur le même créneau, oh la la, qu,est-ce que c'est torturé à mon avis! Mais vachement bien écrit par contre...

En tout cas moi j'en connais quand même 2-3 des mecs qui racontent pas mal de trucs du même ordre que moi...
C'Est plus rare en ce qui concerne la mode, le maquillage etc. par contre, ça je te l'accorde!

Écrit par : presso | vendredi, 12 mars 2010

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Si ça peut rassurer, tant mieux. D'ailleurs en parlant de ça je voudrais dire que le mythe du "French lover", connerie qui a tendance à m'agacer sérieusement (ça m'étonnerait franchement que les Français soient de meilleurs amants, plus attentionnés que les Canadiens quelle que soit leur langue), ce mythe ne peut tenir qu'à une seule chose : le je-m'en-foutisme des Français dans ce domaine, qui peut-être les rend un peu moins fébriles ou obsédés ?
(Je suis bien sûr prêt à assumer ce je-m'en-foutisme des Français à moi tout seul s'il le faut.)

Écrit par : Bardamu | vendredi, 12 mars 2010

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Je vois vraiment pas en quoi être bon amant aurait quoique ce soit à voir avec la nationalité... Ya du bon (et du mauvais héla) partout...

Et je sais pas je vois pas trop une fébrilité moindre chez le français... Enfin fébrilité dans quel sens? J,ai pas remarqué de différence. Tu peux assumer tout seul si tu veux mais mon échantillon statistique ne me permet pas de tirer de conclusion... Je ne "fais" pas beaucoup dans le français ou le québécois d'ailleurs... je préfère l,exotique ;-) (comme le germain quoi ;-) ) Le canadien, quand j'étais à l'université, du bon, du moins bon, mais j'étais pas nécessairement en mesure d'apprécier les nuances comme maintenant.

Écrit par : presso | vendredi, 12 mars 2010

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On en est tous là, à généraliser un peu trop. Une amie allemande me disait qu'elle ne pouvait pas coucher avec ses compatriotes, les trouvant trop mous (pas du gland mais de tempérament).

Le mythe du "French lover" (encore une généralité à succès que pour une fois j'ai pas inventée seul) fait les affaires de jeunes Africains fraîchement immigrés qui se placent l'été à la sortie des bouches de métro les plus "chaudes" afin de satisfaire aux exigences des jeunes et moins jeunes touristes du monde entier. Mais sans vouloir offenser personne, ils ne sont pas ce qu'on fait de plus typiquement "français".

Écrit par : Bardamu | vendredi, 12 mars 2010

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Ah ben tu m'apprends quelque chose pour l'application du french lover à la sortie des bouches de métro. Je veux pas faire touriste moi, je dois rater des trucs en fait ;-)

En tout cas, sur le plan drague, au Québec les français ont la cote... parce que, eux, au moins ils draguent. Enfin même, parfois, ya pas à se fatiguer beaucoup, un compliment pas trop mal tourné et hop, c'est dans la poche. C'est vrai qu'ici, à force on se sent souvent transparente, à part peut-être à la sortie des bars, quand le mâle local a un sacré coup dans le nez...

Du coup, quand je suis en vacancs dans le sud de la France, initialement j'aime presque bien me faire draguer (pas trop lourdement quand même), j'ai l'impression d'exister ;-) Mais, je passe rarement l'étape "concrétisation" alors pour moi le mythe en reste là ou presque. Parce que même le sudiste, ce n'est pas un typique français... enfin c'est même pas un français du tout même s'il y vit depuis perpète! Et je ne pense pas que le sudiste ait contribué favorablement au mythe... enfin initialement, ça s'est arrangé ensuite!

Écrit par : presso | vendredi, 12 mars 2010

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Je crois bien que je n'ai quasiment jamais dragué de ma vie. Et je pense pas être aussi isolé que ça.
(Note que le dragueur qui veut tirer un coup n'est pas très éloigné de l'indifférence totale.)

Écrit par : Bardamu | vendredi, 12 mars 2010

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Nan mais il y a draguer et draguer.
Ici, je sais que si je fais rien, il se passera rien. Donc pas le choix d'être limpide. Un peu pareil qu'avec le germain dans le fond, un peu plus et on pourrait croire que je l'ai violenté le pauvre ;-) Ah oui, tiens, je pense à 2 exemples dans mon entourage, et franchement à ce rythme, personne ne sait sur quel pied danser, et ça dure trèèèèès longtemps.

Mais, en général, à mon avis, en France, je perçois mieux le contexte, séduction ou pas. C'est plus clair pour tout le monde. Plus facile. Je parle pas nécessiarement du classique racolage en pleine rue. Ça ici on fait pas, c'est clair. Mais c'est un peu comme ça que j'ai rencontré l'hm en fait j'y pense (mais il est québécois récent)...

Sinon ce que j'aime bien en France, c'est que ça me rassure, juste histoire de me dire que je ne suis pas tout à fait moche, j'en demande pas plus et j'envoie promener les trop collants sans état d'âme!

Écrit par : presso | vendredi, 12 mars 2010

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