jeudi, 25 mars 2010
Argh!
Je pense que je suis une vraie fausse analytique.Ouais parce qu'en faisant passer des entrevues, c'est un point qui revient souvent "lui c'est un analytique"! Et, en tant qu'ingénieuse, on s'attend à ça de moi...
Alors oui, j'adore démêler un problème en analysant les données, en faisant des hypothèses, et tout le tintouin. De ce coté, je suis pas trop mal structurée dans ma tête (grâce à l'enseignement de ma mère, c'est clair), j'arrive à saisir assez vite l'essentiel.
Mais en même temps, j'y ajoute une touche d'impulsivité de temps à autre et ce, de façon assez imprévisible, autant pour les autres que pour moi. Avec une touche de créativité que je musèle parfois... J'ai aussi des fulgurances qui en laissent certains pantois. Avec aussi un coté aaaaaartiste (très relatif, hein) que je pense avoir développé pour me distinguer de la masse des étudiants de mon cours de génie ch1m1que. Rien que lire autre chose qu'un bouquin de cours me faisait passer 1 - pour une excentrique (!) et 2 - pour une sorte de génie qui n'a pas besoin de bosser pour réussir (certes, je faisais juste ce qu'il fallait pour réussir et pas beaucoup plus, surtout pour les cours qui m'intéressaient pas, mais surtout je travaillais efficacement, pas la peine d'y mettre les longues heures des autres!). Et comme les autres, je les trouvais chiant dans la grande majorité, c'est clair que je cultivais ma différence.
Pas plus mal, parce que, du coup, les autres me trouvaient mystérieuse, je les intriguais. J'ai constaté la chose très étonnée quand 2 de mes entraineurs de flagball et ballon-balai (une fois l'un, l'autre fois l'autre) (on jouait au premier l'automne et au second l'hiver!) m'avaient fait des avances peu voilées lors de la mega-soirée de remise des trophées. Juste à cause de ma soit disant "différence"... Avec l'amateur de Camus aussi... tiens, on avait sympathisé en tant que lecteurs. Et on a "rompu" (sur un malentendu, alors qu'il n'y avait rien du tout) à cause de Camus, si ça c'est pas la classe. Ce qui m'a plu chez l'homme de ma vie, c'était son humour décapant et subtil et sa curiosité insatiable. Par contre, avec ze first, ben euh ouais quoi. Il était chiant. Dans le genre platte à mort. Il devait me trouver mystérieuse aussi mais chiante surtout, dans le genre enquiquineuse, parce que j'étais éparpillée et je voulais tout faire/voir. On était hyper mal assortis en fait. Et que ça a duré entre nous plus longtemps que ça aurait du parce qu'il se sentait responsable de moi bicause il était my first justement. Sauf que bon, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat non plus! Mais il avait des principes bizarres, quoi... Il était vraiment hyper gentil mais il ne se privait pas de se taper tout ce qui bougeait en prime. Alors, oui, je fus brièvement vexée. That's it!
Bon. Je suis loin d'être bête, ça, c'est relativement bien établi, même sans savoir que j'étais une 10/10 (résultat "partiel" et donc faussé!). Si pas pour vous, pour moi, en tout cas. Et ça a souvent été d'un grand réconfort dans des périodes sombres où je n'avais que des choses à me reprocher à part ça. Par contre, depuis, je me demande si ce n'est pas un peu une croix à porter parfois. Sur le plan pro, parfois du coup, on s'attend à beaucoup de moi alors même que j'ai juste envie de mettre mon cerveau à off. Sur le plan perso, je pense que parfois je gagnerai à le mettre un peu en veilleuse aussi. Parce que, du coup, s'il n'y a pas de "stimulation" et/ou de variété suffisante, je m'ennuie très vite! Et je me réfugie dans mon monde intérieur autrement plus intéressant souvent... Et je crois aussi que le tout s'exprime dans une tendance qui doit être un peu saoulante parfois à base de persiffleries, de réparties cinglantes et ne rien laisser passer. Bon, classique, je cache mon "insécurité". Avec l'hm, j'y laisse libre cours, il gobe tout (en échange de certaines "faveurs"?)... Avec bfc, aussi, c'était pas mal sur ce mode, mais nettement plus gentil et il répliquait aussi, sur le même ton. Ou alors ne disait rien (conforme au personnage). Et après, il m'accuse de ne jamais parler sérieusement, gonflé quand même! Moi je parlais au moins... Et que je l'y vois, lui, pas fastoche d'ouvrir son pauvre petit coeur palpitant face à un mur qui te prend de haut!
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