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Je lisais une note sur laquelle je suis tombée par pur hasard et ça m'a rappelé quelque chose qui a pas grand chose à voir en fait vu que je n'ai eu à la jouer Cosette dans ma famille même si je n'aimais pas beaucoup ma grand-mère paternelle.

Je pense que c'est plus l'aspect séjour dans une maison que je suppose ancienne avec grand terrain etc. qui m'évoque ce souvenir. Ça fait un bon moment que j'y suis pas allée. En fait c'est chez ma tante, la soeur ainée de ma mère qui a 18 ans de plus qu'elle. Mon oncle est mort il y a une douzaine d'années. Mais c'était un très chic type. Quelqu'un d'intéressant, un scientifique, un humaniste, quelqu'un de bien quoi. Ça m'avait fendu le coeur de le voir l'été précédent dans sa mort, il était très atteint par une saloperie de cancer du pancreas, tout maigre et frêle alors qu'il avait jamais été bien gros. C'était la première fois que je voyais ça pour quelqu'un que je connaissais bien...

Avant d'aller à l'école, jusqu'à mes 10 ans quoi, on allait voir la famille en France hors des périodes de grandes vacances donc on pouvait voir pas mal tout le monde vu qu'ils étaient tous bien sagement regroupés à Paris. Une fois l'école débutée (avant c'était avec ma maman, parce que je savais lire bien trop tôt (si tu te rappelles bien, lecteur, je suis quelque chose comme un génie, j'aimerais bien qu'on le réalise plus souvent ;-) ) et qu'elle avait peur que je m'ennuie surtout qu'ici, ça y va mollo de ce coté là et qu'en plus à cette époque les écoles publiques étaient souvent en grève), c'était plus possible. Donc on arrivait et tout le monde était dispersé. Menfin un certain nombre (les enfants de mes cousins, quoi, ceux qui avaient mon âge du au décalage important entre ma mère et ma tante) passait une partie de l'été à B***, la maison de famille de mon oncle.

La première fois que j'y suis allée c'était après la seconde. Année exécrable... en grande partie due à ce prof de maths débile dont j'ai déjà du parler quelque part, non? mais aussi au fait que j'arrivais dans une classe où je connaissais presque plus personne (à part monsieur parfait qui me tapait sur les nerfs et apparemment me vénérait, bien sûr (parce qu'en général ceux qui me tombent sur les rognons m'idolatrent, la vie est ainsi faite)) et où les groupes étaient déjà faits. L'enfer pour moi dont le seul "highlight" fut mon second prix au concours de nouvelles (celle que je dois chercher pour toi F.!), le tout annoncé en cours de maths. SAuf que c'est pas ça qui allait aider à me faire passer en première S! Mais je me suis battue pour...

Parenthèse : lecteur, tu seras sans doute ravi de savoir que maintenant que je me casse, je peux enfin enjamber presque élégamment la trappe du toit et en prime, descendre la chose gracieusement ET, ça a son importance, sans me casse la margoulette. Que demande le peuple? La montée est plus laborieuse vu que mon pied a accroché le rebord de 45 cm (va estimer la hauteur de ton pied quand tu es 2 marches en contrebas + 45 cm, le tout sans rien pour vraiment te tenir)... Tout de même, il est loin le temps où je disais au CM que peut-être il allait devoir me porter pour descendre ou appeler les pompiers, comme si j'étais un chaton qui a surestimé ses capacités. Ah mais j'y pense l'alternative "beau pompier musclé" me tente soudainement, je sens que je vais fêter mon départ comme ça, en restant "coincée" sur le toit. En plus là, faisait même pas froid, grand soleil, le monsieur qui m'accompagnait (loin d'être un pompier, une demi-portion digne du gabarit et de l'âge du gâteux, je suis gâtée, c'est le cas de le dire. Ils auraient pas pu m'envoyer un modèle genre couvreur magnifique (même si, dans ces cas là, je perds un peu de ma verve pour rester bouche bée) (n'empêche que je serais curieuse de le revoir : ça me fait souvent ça, que ce soit les gens ou les choses, un jour, je m'extasie, et plus tard, je me dis "WTF??? Why?????????")???

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Note inachevée , publié le 10 décembre 2012 en date de sa création 15 avril 2010