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jeudi, 22 avril 2010

Fantomas (part 2)

Ainsi donc une semaine passe. J'ai quelques vagues regrets le lendemain en me traitant de trouillarde mais bon, sans plus. Alors j'oublie!

Il me restait probablement une journée avant que ma cousine adorée, son mari que j'aime beaucoup et mon petit cousin de 2 ans et demi à l'époque que je connaissais à peine et que j'adorais ne débarquent le soir pour partager les lieux avec moi.

Il en faut plus pour perturber ma petite routine plage-digues. Je nage, je bronze, je ramasse mes affaires et je vais de ce pas me promener sur les digues. Je dépasse les plages (je me souviens pas si je jetais un petit coup d'oeil à l'endroit où la rencontre initiale avait eu lieu??? mais c'est probable!) et je marche le long des digues. Moi je vais jusqu'à la toute dernière et selon le rituel, je me trouve une pierre plate (mais pas toujours la même, spice is life!) où je bouquine un temps avant de rentrer (en général parce que j'ai la dalle). Sur le chemin, je vois un cycliste qui semble me suivre vu qu'en croisant mon regard, son visage semble s'éclairer, mais bon, il en faut plus pour me perturber, je continue ma marche. Je bouquine et je décide de rentrer. Et là, paf, je vois que le cycliste faisait le siège. Ouais, de moi, quoi! ÇA m'a saoulée, il me cause, j'envoie bouler aimablement mais fermement. Sauf que bon il avait fait le pied de grue pendant 3/4 d'heure, il allait pas lâcher le morceau si vite, il devient collant, ça me gave alors je saute le rebord pour aller marcher de l'autre coté tranquille. Il continue de me suivre, un peu dur de comprenure, c'est bien ma veine! Je l'ignore superbement, peine perdue, il continue de me pister à distance relative.

Si ça l'amuse... J'ai juste pas envie qu'il me suive jusqu'à chez moi!

Je suis un peu en train de fulminer à cause de l'autre pot de colle quand je vois quelqu'un qui marche en sens inverse de moi s'agiter et me faire des signes, v'là aut' chose! Je rappelle que je suis myope, pas beaucoup mais suffisament pour pas reconnaitre certaines personnes de loin et que je ne porte jamais mes lunettes. Je pense qu'à l'époque je devais pas encore m'être mise aux lunettes de soleil de vue. La personne se rapproche vu qu'on marche l'une vers l'autre, je replace toujours pas. Je me retourne certainement pour voir si cette exubérance ne s'adresse pas à quelqu'un derrière moi. Puis je commence à mieux distinguer, ça me dit vraiment rien, jusqu'à ce qu'on soit vraiment très près maintenant et que oui, ça doit être Fantomas (mais bon c'est bien parce que je connais personne d'autre que j'en viens si vite aux déductions!), tiens donc.

Il est tout content de me voir, moi aussi mais parce qu'il a fait fuire le cycliste. Bref, il me propose de le rejoindre sur une des digues où il est installé car il se baigne de ce coté là. Mouais, ok, mais je me baignerai pas là (j'ai déjà donné pour aujourd'hui et puis je me suis déchirée le pied dans ma jeunesse sur ces rochers acérés, pas envie de recommencer à appâter les requins (ma grande inquiétude à l'époque!)), ça va pas. On y va donc et là, tout de suite, un détail pose le bonhomme : sa serviette de plage représente une sculpturale blonde genre pin-up à poil. Ah ouais, carrément. Je fais une réflexion, en gros, vu que je l'avais planté là l'autre jour, c'était le seul espoir qui lui restait. Il est assez très beaucoup pince-sans-rire, je sais pas trop comment prendre ses propos - mais ça donne pas trop envie de s'assoir là dessus disons.

Mis à part un petit détail (il se rappelle plus mon nom, mais ça tombe bien, par vengeance "apparente", je lui redemande le sien parce qu'en fait j'étais pas trop sûre de mon coup... Il avait un nom bizarre faut dire!) Donc là, paf, le moulin à paroles démarre, je suis un peu déboussolée, il est très drôle, il me fait plein de sous-entendus plus ou moins subtils (plutôt très beaucoup moins que plus!), il me fait tout un show (tu m'étonnes! J'ai appris ensuite qu'il faisait du théâtre!), somme toute assez séduisant bien que déstabilisant. Je crois que c'est ce dernier aspect qui m'a convaincue, c'était rafraichissant.

Bon après, je devais rentrer pour retrouver cousine et famille, il me demande s'il peut m'appeler le lendemain. Ok!

En attendant, je retrouve une folle vie de famille, c'est sympatoche à part qu'on part à la plage à 18 heures tellement mes compagnons ont du mal à s'organiser. Fantomas (que je présente comme un copain d'une de mes amies qui passent des vacances dans le coin de temps en temps car j'assume pas du tout la réalité "oh ben je l'ai ramassé sur la plage" quoi) m'appelle le jour dit, on se donne rendez-vous à la fin de l'après-midi car ma cousine a des invités et je suis également conviée aux festivités. On se retrouve, je sais plus ce qu'on fait mais on se retrouve dans l'entrée de "mon" immeuble, assis dans l'escalier à attendre les invités (parce que l'interphone marchait pas et que les portables, c'était pas encore ça). C'était sympa, assez calin, relax, j'étais un peu beaucoup sous le charme. Les invités arrivent, je leur ouvre la porte et leur montre le chemin. Je dois laisser Fantomas. On se donne rendez-vous le lendemain soir.

Le repas avec les invités est très sympa. Le couple d'amis est spécial : un psychiatre fin quarantaine et sa femme (?) plutôt de l'âge de ma cousine à l'époque, mi-trentaine quoi. Le psy est assis à coté de moi et arrête pas de me faire des allusions à ce qu'ils auraient soit disant interrompu, c'est à dire rien du tout, à part une discussion euh affectueuse sans plus, dirons nous. Mais ça m'énerve parce que, quelques fois, il me fait rougir, argh! C'est chiant de parfois rougir sur commande... surtout quand la télécommande c'est pas moi qui l'ai... Bref ils partent très tard et au moment des adieux, il me demande si je vais ensuite retrouver Fantomas, ah ben non, tiens, j'y avais pas pensé (bon et puis c'était pas évident à coordonner vu qu'on pouvait pas s'appeler directement) vraiment... Ouais donc voila le moment où je suis passé le plus près d'avoir été psychanalysée!

Jusqu'ici, il se passe pas grand chose qu'on ne puisse pas raconter en public (pas que je compte raconter les détaisl du reste non plus!) (mais a posteriori, je me dis que ça avait pas mal langui tout ça...) (ce qui explique sans doute que j'avais eu très envie de dire oui à sa proposition de rester chez lui pendant quelques semaines) (mais bon, si ça se trouve, après 48 heures de moi en continu, ça l'aurait peut-être saoulé aussi???), une amourette de vacances, sans plus!

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