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jeudi, 22 avril 2010

J'oubliais!

Tout à l'heure, je rencontrais un monsieur qui venait me montrer ses solutions pour la protection des roulements à bille contre la contamination. C'est un sujet dont on ne parle pas assez, je sais pas ce que vous en pensez.

Je m'attendais à un seul visiteur. J'en ai eu 2. Celui à qui j'avais parlé au téléphone m'a surprise car je m'attendais, vu sa voix, à un modèle plus jeune. Mais la (bonne) surprise, c'était son compagnon. Wow! Je crois que le maudit français représentant est enfoncé, le nez dans la poussière (ou alors c'est que je me rappelle plus trop sa tronche et que sa voix m'a déçue ;-) )... Un autre plutôt blondinet (mais qu'est-ce que j'ai avec les blondinets en ce moment???) (en gros, a priori, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, mais à part l'hm et bfc (étrangement dans ce dernier cas), je me retrouve plutôt avec des gens à la chevelure melanino-déficiente, de kessé???), avec des yeux bleus qu'on a envie d'aller voir la mer tout de suite, un sourire timide mais à faire fondre.

Par contre, il a pas décoché un mot??? À part "merci" et "nice to meet you"... (oh yeah nice to meeeeeeeeet you tooooooooooo!)... Je regardais donc plutôt son père (???) (après vérification, ils ont le même nom de famille!) (merde, je me rappelle plus son prénom!) (je suis allée vérifier sur le registre! J'en suis toute essouflée d'ailleurs... Oh la la, par contre, il s'appelle Kevin (mais au moins lui c'est un anglo, un vrai), ce qui me fait imanquablement penser au mariage de Kevin et de ma soeur (pas la frangine!) :

)

Bon je comprends mieux le silence dans un contexte familial.

Par contre, j'ai failli (seulement?) passer pour une vraie midinette. Pendant la (trop brève) rencontre, comme le papa parlait, j'étais un peu obligée de le regarder lui, ça aurait fait désordre que je fasse des clins d'oeil à son fiston, non? Je sais pas, je connais pas l'étiquette dans ces cas là. J'aurais pu nous épargner des problèmes en pagaille et lui accorder ma main sur le champ. Ah non, merde, c'est mon père qui est censé la donner ma main. Son père à lui n'a rien à y faire.

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Tiens je vous ai raconté quand on a quasiment demandé ma main à mon père? Enfin, c'était une tractation entre pères. À la demande du fiston.

Je sais plus...

(Parenthèses donc : mon père partageait un espace bureau avec un soixantehuitard qui faisait des conférences. Et le fiston de ce dernier travaillait pour son papa, histoire de convaincre des gens d'en booker. Or il fut un temps, en 1997, avant de commencer ma maîtrise, où j'ai bossé pour mon père, la frangine itou. D'ailleurs c'est même moi qui ait tenu le fort pendant les 2 semaines d'absence paternel qui allait assister au mariage de mon frère avec ma mère. J'ai tenu la bride serrée. Et on a livré la marchandise dans les temps. 'tain, qu'est-ce que j'en ai relu des traducstions mal foutues par une pépée sympa (mais sympa utile!) (et mon père s'en rend pas compte) (menfin) qui bossait pour mon père. J'essayais de limiter son input du coup, ça m'en faisait trop pour le reste. Bref pendant, facile 6 mois, j'étais souvent au bureau de mon père.

Et, visiblement, Olivier, c'est son vrai nom, m'avait à la bonne... à la très très bonne! Moi, bof! Il était sympa, je dis pas, mais un peu limité intellectuellement à mon goût. Il était bien brave quoi (comme d'autres ;-) )! Ex-c0loc l'avait rencontré et le trouvait très beau. Ah. J'avais pas remarqué. Certes, il était grand. Ouais, je suppose qu'il était pas mal au delà des lunettes un peu style Agnan. D'ailleurs je l'avais pas reconnu une fois qu'il était venu sans (mais avec des lentilles) (il m'enviait de jamais mettre mes lunettes vu que lui n'était plus capable d'accomoder... mais moi oui, même si j'ai l'air ridicule en le faisant!). Bon, je suppose qu'il était pas mal. Mais j'y étais peu sensible. À part quand il était vraiment évident qu'il me voyait dans sa soupe où je le provoquais un peu. Je suis pas sympa!

J'avais assisté à un conf de son père sur l'art de préparer une exposition, vu qu'on en avait une à faire pour présenter le logiciel que mon père distribuait (et le papa réduisait sa part de loyer comme ça). J'allais jouer la potiche, quoi. La conf nous apprenait qu'en gros valait mieux faire des risettes que la gueule. Tu me dis pas! J'étais un peu la coqueluche du groupe vu que j'étais la plus jeune des participants de beaucoup et à peu près la seule fille, étant tombée sur une fournée de potiches mâles (qui allaient devoir faire plein de risettes pour compenser certaines tares) (ou alors avoir un produit béton à vendre) (ça peut pas nuire) (mais avec le marketing, c'est même pas nécessaire). Of course, Olivier était là pour faire l'assistant (et me tenir la jambe (au sens figuré) (je précise, on sait jamais) pendant les pauses).

Le seul truc intéressant, c'était le passage sur les visiteurs importuns : je me souviens d'un seul nom, le vampire, c'est-à-dire celui qui va squatter ton stand et ton temps sans intention sérieuse et qui va te faire perdre peut-être des contacts intéressants. Il y avait aussi le "cruiseur" ie. le dragueur, sauf que bon ce modèle là, il risquait pas d'importuner mon groupe de quarantenaires bedonnants. Le dernier après-mdi (oui parce que c'était sur 2 jours, peut-être même 3?), on faisait des simulations. Le papa joue les visiteurs. Et il fait ça trèèèèès bien d'ailleurs!

Mon tour vient... Mon "visiteur" arrive, flâne, alors je lui demande si je peux l'aider. Et là, paf, il me demane d'où vient mon accent. J'ai tellement l'habitude de ce genre de réflexions (que mes compagnons (d'infortune) que je répond machinalement. Sauf que là, paf, il continue, il fait le paon même. Ça aussi, j'ai l'habitude, je laisse couler jusqu'à ce que je me dise "oh mais ne serait-ce pas un cruiseur?" et là, j'ai une répartie foudroyante (dont je ne me souviens pas mais qui avait enchantée l'assistance, argh!) pour le ramener à mes logiciels. Le papa est saisi, ne sait plus quoi dire, me donne en exemple d'une façon exemplaire de se débarasser de l'importun. On m'encense, on me porte en triomphe (ah non bon pas vraiment), c'est la fête au village, quoi! Le tout fût raconté à mon père à moi qui s'est par la suite rengorgé d'avoir une fille si efficace et qui ne s'en laisse pas conter.

(Pause pour retaper la lettre de m0tivation de la niç0ise au téléphone - je suis la reine des conseils pour les lettres) (et les cévés) (et les entrevues)

Bref finalement, le salon de je sais plus quoi arrive, j'ai mon kiosque (avec la frangine parfois) (et un pote d'un associé (puant) de mon père) (emnfin pote c'est beaucoup dire, il le traite comme de la merde) (du coup, je peux pas m'empêcher de faire des réflexions - je supporte pas les petits "powertrips" de certains frustrés de la vie) (comble, mon père se sent obligé de démontrer qu'il a de l'autorité sur moi, ce qui me hérisse et à quoi je réponds façon "jument rétive" ;-) ), Olivier a le soin vachement plus loin, mais il trouve quand même le temps de venir nous faire des gouzi-gouzi histoire de se pavaner devant moi en costard (ce qui lui allait pas pire, on va admettre!)...

Le salon dure 4 jours et le soir de l'avant-dernier, les marketeux de l'endroit organise un genre de bal, quelle idée! La veille du bal, à la maison, mon père me dit qu'il a un message à me faire : le père d'Olivier lui vait demandé de me demander (ouh la!) s'il pouvait m'inviter au bal. Arf! Les circonvolutions... Il pouvait pas me demander directement, non? Mais c'Est pas tout, le papa du jeune homme se demandait s'il devait subventionner la chose vu que les tickets coûtaient la peau du cul. Et une dot, aussi, pourquoi pas? Dans mes souvenirs, quelque chose comme 150$! Par personne!!! Somme que je n'avais pas. Et que si j'avais eu, je n'aurais certainement pas mise là dedans! Si ça avait été un truc normal... je pense que j'auaris pas dit non (menfin, s'il me l'avait demandé directement) (non parce que là étais-je censée demander à mon père de dire au sien qu'il lui répète "oui, je le veux!"?)! MAis là, vu la somme, j'aurais pas aimé le sous-entendu : qu'est-ce que j'étais censée faire pour le "remercier" de "tant de générosité"??? Tiens, ça me rappelle une scène dans Québec-Montréal d'ailleurs... que j'ai fini hier, tiens! J'en reparlerai.

Olivier ne m'en a jamais parlé, je sais pas ce que mon père a répondu, mais moi, j'ai dit "non, j'ai pas les moyens"... parce que, non, je ne me laisse pas inviter pour une telle somme alors que je sais qu'il va être déçu. Mais bon, il a continué de me tourner autour. Bah, c'était flatteur, je dis pas. Surtout qu'ex-c0loc, elle, aurait pas dit non du tout... Et, je crois qu'elle était jalouse un peu, sur les bords. Elle a jamais supporté que je lui vole un peu de son soleil (la première fois c'était assez drôle en fait. Le type lui avait demandé de se taire parce que ça le distrayait de me parler (ouais et on causait rugby en plus!) et de me contempler béatement, le pauvre. Vexée comme un pou elle avait été. Bon faut dire que c'était dans un machin de souvlaki à 3-4 heures du mat alors qu'on avait fait la fermeture avec B., la copine de K. Pauvre ex-c0loc, la tête qu'elle avait tirée... Bon, ça c'était avant qu'on habite ensemble.).

Oui, bon, tiens, j'y pense, là, on a encore une preuve que j'ai un effet vénéneux à long terme! Parce que le pauvre Olivier, je l'ai croisé dans la rue un an ou 2 après que nos pères se "séparent" (parce que le mien a arrêté de louer son bureau au Vieux Montréal) (qu'il partageait aussi avec un avocat, aussi dynamique qu'une limace mais très (baveux) sympa (vraiment))... Et ouais, il avait pas l'air contre retenter sa chance. Mais bon, on a pas poussé. Parce que je restais sur mes positions...

Mouais, vu ma vénénosité, je me demande (de façon totalement théorique) ce que ça donnerait avec bfc... Quoique, avec tous ceux qui se remettent pas de moi, on n'avait pas conclu... De là à conclure que je suis un mauvais, il n'y a qu'un pas, argh ;-) Ah mais non, ouf, heureusement, il y a l'hm pour remonter mon moral et mes statistiques... surtout que bon, j'ai envie de faire une citation à la Dany Laferrière... ouais ben ça, c'est clair, on peut vraiment pas dire que je me suis forcée, à part 2-3 fois (et encore!)... Ah oui, et PAM itou, ouf!!! Mon honneur est sauf ;-)

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Tout ça (!!!) pour dire que le fils à papa de tout à l'heure, ben il était bien croquignolet, et que, comme je lui ai donné ma carte, il peut m'appeler quand il veut (d'ici un mois par contre)...

Moi je m'en vais "apprendre à danser" (entre autre).

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Oh la la, et puis Urban1a, magazine ultra branché fait maintenant partie de mes followers. Va falloir que je commence à dire des choses intelligentes... ou alors juste branchées??? Bon en même temps, comme ils suivent 4000 et quelque autres personnes, je pense que ma contribution modeste sera un peu perdue dans le bruit ambiant. Je ne suis que 25 personnes et parfois déjà j'ai du mal à m'y retrouver ;-)

Ouais du coup, ça donne 3 twitts, je suis prolifique!

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