mercredi, 24 novembre 2010
Coupe coupe brother
Ouais.
Today, j'ai fait, je pense, forte impression à un big boss espagnol. Qui voulait me faire voir une vision politique justifiant d'utiliser un outil nul. Et dangereux selon moi. En me disant qu'on travaillait "manuellement". L'insulte suprême apparemment. Et c'est faux en plus. Je n'ai pas démordu de mon point. Je suis entêtée. Surtout quand je suis absolument persuadée d'avoir raison! En tout cas, il m'a dit que c'était "really" "a pleasure" de me rencontrer "fibnally". 2 fois. Tiens franchement je m'attendais pas à rencontrer un espagnol qui fait une tête de plus que tous les suisses que j'ai rencontré jusque là. Où va le monde?
Sinon j'ai eu un après-midi pénible. Avec le ch1m1ste mollasson. Non mais plus mollasson tu meurs. Littéralement. J'ai envie de le secouer violemment. C'est pas bien. Je me demande sur quels critères ils ont engagé quelqu'un comme ca. À mon avis, il va avoir du mal à s'imposer et à être un "agent de changement"... Menfin. C'est pourtant de ca dont on a besoin. À mon humble avis. QUe je partage deux fois plutôt qu'une. Là, j'avais pas mes lunettes, alors il a fait le scribe. Je pense que ce serait allé plus vite avec moi au clavier faisant des aller-retours vers l'écran pour mieux voir.
Ou alors c'est moi qui l'intimide.
Parfois, j'en impose. Beaucoup. Trop? En tout cas, le technicien qui est avec nous a l'air souvent d'accord avec moi. Un bon point pour lui ;-)
Sinon hier, je pense que j'ai aussi pas mal pris l'ascendant sur un boss. Celui qui me disait que les québécois se tournait les pouces. Avec qui je "leadais" une enquête d'incident. Oh la la, je trouvais qu'il s'y prenait pas bien. Autant dans sa facon d'introduire le concept que dans la manière de leader le binz. Sans compter sa représentation des évenements que je trouvais fausse. Alors plusieurs fois, j'ai dit "hmmmmmmm, là, je suis pas d'accord". Et finalement on en venait à ma version (of course). Approuvée par les autres membres du groupe. Dont 2 électriciens. Que j'ai probablement épaté parce que je m'en laisse pas compter non plus sur le plan électricité. Je n'aurai pas souffert en vain à ex-boulot ainsi qu'au précédent. Surtout le précédent. Où je devais TOUT faire moi même. J'ai pas aimé du tout. Mais maintenant j'ai été exposée à tellement de trucs que j'ai mon avis (assez tranché) sur plein de trucs, qui n'apparaissent pas de prime abord à ma portée. En plus, je pense qu'ils ne se méfient pas. Je suis (relativement) jeune et pas ridée pantoute ("no ride" power!), je ne suis qu'un faible fâââââmme, je sourie à tout le monde. Le camouflage idéal avant de frapper l'estocade, quoi.
Bon alors seul souci dans tout ca : le guitariste qui me disait que j'avais visiblement un problème à régler avec la gent masculine vu ma jubilation dans ces moments là. Ah bon? Lequel? Il m'a hyper vexée. Encore une fois.
Sinon, dans l'optique de ce qu'il me reprochait, j'adoooooooooore mon titre! Première fois que je cite du Vanessa Paradis. Menfin c'est pas d'elle mais bon.
18:02 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (4) | |
Commentaires
Ce n'est nullement dénigrer que dire que je suis assez d'accord avec l'analyse du gu1tariste. Ne sois donc pas vexée.
Peut-être une explication aux "évitements" de certains ?
Écrit par : galuchon | mercredi, 24 novembre 2010
Répondre à ce commentaireBen ce qui m'a vexée en fait, c'est que, selon lui, je ne vis que pour cas*trer mon prochain! Ou presque. Ce que je trouve très exagéré quand même. Je ne nie pas avoir envie de régler quelques trucs de temps en temps. Mais pas avec tout le monde.
Et je suis pas sûre de saisir ce que tu sous-entends par "évitement"??? Parce que si c'est ce que je pense, je ne trouve pas le terme approprié...
Bref, en gros, je finirai toute seule. Ou lesb1enne vu que pas de coupage possible. Ou avec la frangine, qui semble avoir un peu le même travers, je pense. O joie... (pas pour la frangine, hein, mais bon) Et là, comme je suis crevée, ça me prend pas grand chose (encore moins que d'hab en fait) pour me mettre à chialer comme une madeleine, méchant galuch' ;-s
Écrit par : presso | mercredi, 24 novembre 2010
Répondre à ce commentairete fais pas de souci cousin'Hub, je castrationne à tours de bras, de ci, de là, tralalala. Le chialage madeleine... ça fleure bon l'hormone en folie ça, le 20ème jour, ou son équivalent... Allez hop, t'as l'air super en super chef cumulatrice!
Hey, p'têtre, p'têtre qu'il va neiger en métropole en plaine... je suis trop contente, mais alors trop contente! Je te file du "contente", tant que tu veux, ça va sécher tes larmes de madeleine de Proust. Et hop!
Écrit par : massili | mercredi, 24 novembre 2010
Répondre à ce commentaireMenfin, ça le fera peut-être moins le super chef qui pleurniche ;-)
Ah bon, ben, tu me rassures, je suis pas la seule à castrationner à tout va. Cette idée aussi de tout ramener à ça aussi???
La neige, ça va te faire changement dis donc! Allez, je t'en souhaite quelques centimètres!
Ici, je la vois la neige, même si je la touche pas, c'est joli les montagnes avec une ligne comme tracée à la règle (enfin au compas?), au dessus c'est blanc et givré et dessous c'est marronnasse et encore verdâtre. J'avais pas vu ça, pfffffffff, depuis 1980. Au moins. Et à l'époque, ça ne m'avait pas frappée. Maintenant je ne m'en lasse pas. Par contre, j'ai hâte d'avoir mon manteau. Et mes bottes. Lesquels sont toujours à Montréal! De quoi glacer mes larmes de madeleine surtout ;-)
Ah oui, les hormones en folie, ça doit être ça dans le fond...
Écrit par : presso | mercredi, 24 novembre 2010
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