Là où je crois que j'ai un problème...

Oui, oui, j'en ai plus qu'un problème, je sais.

Mais il y a un truc qui m'a frappé. Pour la x-ième fois. Pas un scoop. Mais je pense que ca va avec un certain sens du tragique que je peux avoir pour des choses qui ne le méritent sans doute pas.

Je tentais les mots croisés du 20 minutes. Of course, comme 3 fois sur 4, je sèche vite. Alors je jette mon dévolu sur les sudokus.

J'aime bien celui avec les lettres. Parce qu'en bout de ligne il faut trouver un mot. C'est plus satisfaisant que juste se dire "oh cool, j'ai mis mes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 sur chaque ligne et chaque colonne et dans chaque carré, yéééééééé!". J'aime avoir des buts clairs dans la vie, que voulez-vous...

Le problème avec celui des lettres, c'est qu'il s'agit d'un concours. Tu envoies la solution par sms et tu peux gagner des trucs pas terribles mais c'est pour le principe quoi. D'ailleurs pareil pour les mots croisés. Mais je vais rarement assez loin pour même soupconner la solution. Menfin je commence à comprendre pas trop mal les jeux de mots de l'auteur. Mais j'ai des grosses lacunes en géographie européenne, les fleuves, les préfectures etc. en France en Suisse ou à Tombouctou, je connais pas. J'ai des lacunes en géo pas qu'européenne, mais c'est surtout ce continent qui est considéré dans ces grilles alors voila.

Donc le sudoku alphabétique est un concours. Mais, contrairement au cas du mots croisés, ils se sentent obligés de te donner un indice sur le mot. Alors que déjà, tu as les neuf lettres qui le constituent. Certes, pas dans l'ordre. Mais quand même. Le problème pour moi, c'est l'indice. Souvent trop limpide. Genre aujourd'hui : sincérité. Avec comme lettres dans le désordre (+ une ou 2 déjà placées dans le bon ordre dans la grille) : ACEFHINRS. Et dans la grille ----C--S-. Quelque chose comme ca. Et ben moi le temps de le lire j'ai déjà trouvé "franchise". Même sans disposition des lettres dans la grille. Et là, ben, le jeu perd tout intérêt pour moi. Ca me décoit même. Trop fastoche!

Je me suis donc rabattue sur le sudoku niveau moyen. Que j'ai fini avant d'arriver, yé. Mais bon, en gros, le seul souci c'est me gourrer une fois ou 2. Chose qui m'arrive. Là, j'ai failli. Mais j'ai remis les choses dans le droit chemin. Malgré la fatigue. Et le reste. Trop forte je suis.

Oui donc, je pense que c'est comme ca que j'aime ma vie aussi. J'aime pas quand les choses voguent tranquillement. J'aime quand je commence un nouveau boulot et que tout est à faire. J'aime quand je déménage et que j'ai le méga défi de me refaire une vie pas trop pire dans un endroit bizarre. J'aime quand je dois faire la conquête de mes collègues et leur montrer que j'ai raison. J'aime bien quand la vie n'est pas un long fleuve tranquille avec le rata*** même si en même temps j'aspire à juste un peu de sérénité. Mais en même temps, avec ces obstacles, je me sens vivante. C'est con, quand même. Si je savais déjà ce qui allait se passer, ca m'ennuierait profondément et me déprimerait encore plus.

Concernant le rata***, je vais tenter un truc avant de lui dire ma facon de penser qui va pas lui plaire. Ce que j'appellerai "brûler mes vaisseaux". Faire une croix définitive. PArce qu'il va pas aimer ce que j'ai à dire. Mais pas du tout. Notamment parce que c'est vrai!

Et non, je ne suis pas encore prête à faire une croix complète. Parce que je veux des explications, bordel. J'en ai pas eu de bfc, distance oblige. Là c'est pas 20 km qui vont m'arrêter. Du coup, je vais tâter le terrain avec son pote. Par FB. Qui aurait rompu avec la coloc du rata. Je le sais par FB. Ces gens qui ne verrouillent pas leur "wall", ca me dépasse. Comme ca j'ai vu que le rata*** (qui lui a son wall verrouillé, argh!) quand même commentait des trucs... même hier soir, tiens. Mais, à moi, il répond pas, bien sûr. Parce qu'il a énormément de sentiments pour moi sans doute. Petit con. Bref! Je vais demander au pote s'il y aurait moyen de savoir si le rata*** est chez lui ou dans le coin de chez ses parents. Dans le premier cas, ben je planifierai une visite surprise à un moment. Et une 2ème si besoin est. Je suis impatiente de nature mais pour certains trucs, je peux me faire une raison. Je viendrais avec notamment une "reconnaissance de dettes" à signer. Avec des délais! Non parce qu'il y a pas de raison. Je veux bien être conciliante, pas con tout court! J'ai envie d'ajouter à la somme la moitié de la location de la voiture pour notre virée du dernier dimanche, tiens. Pas de raison que je me tape les 195 Francs moi toute seule vu le contexte!

Non parce que c'est hallucinant quand même cette histoire.

Moi, 3 fois, quand il avait des problèmes, j'ai montré que j'étais là. J'ai proposé des solutions, lancé des idées, j'ai compati. Bon j'ai payé l'opération urgente du chien aussi. Je regrette et je regrette pas. Je regrette pas pour le chien (sauf que si je le vois plus jamais, ca me fait une belle jambe!). Je regrette parce que j'ai l'impression que ca a changé des trucs : genre, à la "première" rupture d'il y a 10 jours, il me dit qu'il a peur de me faire du mal parce qu'il doit partir "à l'étranger" pour me rembourser. Donc, en gros, c'est ma faute si je comprends bien, non????? Et j'ai vu`de mes yeux vus qu'il était serviable et proposait facilement de l'aide. Aider la patronne du sush1 bar à coté de chez lui à faire connaitre son resto dans la ville grâce à google et à de la pub bien pensée. Jouer au facteur entre 2 tourtereaux en leur renvoyant leurs sms respectifs (qu'il devait retaper à chaque fois) pour des histories de forfaits non compatibles, le tout toute une soirée. Quand je lui disais de dire "ras le bol" parce qu'à force ca le saoulait, il me disait "oh non, machin m'a rendu service je lui dois bien ca". 

À cette occase, il m'avait dit que je pouvais compter sur lui, vu ce que j'avais fait pour lui. Et ca c'était avant le fric de l'opération. Sauf que...... la fois où j'ai émis une demande (hypothétique parce que moi j'aime pas demandé de l'aide...) d'aide pour ma fameuse armoire. Ben rien, quoi. Mais bon, j'ai pas vraiment demandé.

Là, du coup, je lui ai écrit que tout ce que je demandais c'était des explications. Autres que par sms/msn. Ben rien. Encore uen fois. Bref, il est serviable et reconnaissant envers tout le monde sauf moi. Tout ca parce que j'ai dit "Bon..." une fois de trop. Si si. Il m'expliquait son accident. Et j'ai dit "Bon...". Enfin écrit. Pour pas rien écrire. Et voila : la goutte d'eau. Ca doit aller avec le fait que je suis pas "compréhensive" visiblement. Pas assez en tout cas. Non parce que quand même, je suis partie tôt du boulot pour lui donner au ps le fric pour son chien. Ah mais c'est vrai, j'ai pas livré le fric à domicile (avec un ruban), je l'ai fait se déplacer à Lozane, honte sur moi, hein. Et après, je l'ai harcelé. Si si. Je voulais savoir comment allait le chien. J'abuse, je sais.

Bref, ouais, profond sentiment d'injustice! Très profond même!!! Et ca je supporte pas. Tout comme la lâcheté! Et la cruauté... Parce que bon là je trouve la situation cruelle. Pour moi. Alors il répliquerait que lui se morfond parce qu'il ne veut pas me perdre ni perdre son chien. Bouhouhouhou, hein. Rapport ensuite?

Mais je sais pas, ce qu'il me faisait miroiter, ben c'était vraiment pas la peine vu la suite. Alors, certes, j'ai demandé (mais parce qu'il m'avait dit qu'il fallait que j'exprime ce que je voulais). Là, de ce coté là, j'admire (presque) la franchise (sudoku!) bfcienne. Enfin la franchise en creux. Par le vide. En négatif. Car il faut bien admettre que bfc ne m'a jamais rien laissé miroiter. Mais alors RIEN de RIEN! Alors que j'étais plus qu'à l'affût de la moindre miette... Oh la la, mais c'est même franchement pathétique quand on y pense. Tandis que là, on cause sentiments, on dit que je suis géniale (et là, même avec modestie, je vois pas comment on peut dire le contraire mais visiblement, il est plus d'accord!), on dit qu'on veut pas me perdre et paf! Je peux rien dire sinon le couperet tombe, implacable? Grave quand même.

On croit rêver...

Et tout ca, j'ai besoin de le formuler. Sans ambage. Ni gants blancs. Ni gants de velours. Paf! Direct, dans la gueule. Une main de fer, une. Aller ET retour! Bon, le seul truc, c'est qu'il faut que je me prépare mentalement à fond. Pour pas pleurer. Même si ce serait des pleurs de rage. Pas de tristesse. Enfin juste un peu (beaucoup) quand même, j'avoue. Mais de rage surtout!

J'en ai jusque là qu'on me tire le tapis de sous les pieds alors que je me décide tout juste à enlever mes chaussures et sentir son moelleux. C'est vraiment l'image qui me vient. Et maintenant, je dis un big fat no fucking way anymore. Et bientôt, ca va faire mal. Je pense que le rata va essuyer les plâtres!

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JE suis quand même bien la fille de mon père... qui dès qu'il entend un avion court dehors le chercher pour dire "ah ca c'est un machin chose!" (mon père était très fier car apparemment je cherchais dans le ciel, tout bébé) Là j'entends un ou des avions à réaction (maintenant un hélico!) et je les cherche, sans sortir (quand même), par la fenêtre. Sauf qu'avec le plafond nuageux qu'on a (je vois même pas mes montagnes!), va voir quelque chose toi, myope ou pas.

Ah tiens, je me rappelle que la Chuiche a ouvert son espace aérien pour les avions vers la Lyb1e... C'était ca si ca se trouve.

Argh! Re avion... Sauf que là ca me fait un penser à un missile qui nous tomberait dessus, j'aime moins.