jeudi, 19 mai 2011
Au fil de mes pensées...
Ah oui, quand même, parfois, faut suivre!
Je revenais d'un (autre) meeting fructueux et j'entamais ma marche de 10-15 minutes avec un escalier.
Ah tiens, parenthèse, hier, en bas d'un autre escalier, 2 opérateurs travaillaient dans le passage. Le premier a déplacé son matos pour me laisser passer et l'autre m'a fait une révérence. J'ai dit un truc genre "Quel accueil, j'en demandais pas tant", on rit et je commence à monter l'escalier extérieur juste à coté. Bon je travaille dans uen usine, les escaliers et certains planchers sont en gros "grillage", mais du très épais en plaques d'acier. Par contre, on voit à travers. Alors je commence à monter. L,opérateur révérencieux se tourne vers moi puis se détourne très rapidement en disant "oh faut pas regarder". Moi, j'ai eu l'air interrogateur, no comprendo. Et là, il me sort qu'heureusement que j'ai pas mis de jupe! Oh now I understand. M0ntana m'avait expliqué aussi la raison d'une passerelle pour traverser l'entrepôt et accéder aux salles de conférence de l'autre coté sans se faire rouler dessus par les chariots : passerelle à moitié en "grillage", à moitié couverte d'une plaque donc pas transparente. Quand tu marches sur la plaque c'est assourdissant! Alors je préfère le grillage, plus discret (quoique tout à l'heure, un des types d'en bas m'a fait des gestes que j'ai pas pigés). Dans le temps, le secrétariat était situé de l'autre coté. Et les gars de l'entrepôt regardaient par en dessous à travers le gillage sous les jupes des secrétaires. Tsk, tsk,tsk. La musaraigne l'a échappée belle. Elle est arrivée en jupe lundi. Je lui ai suggéré de se changer quand elle me l'a demandé. Et j'avais pas pensé aux escaliers "transparents"! Je pensais plus aux règles de base dans l'usine. Moi je respecte les règles de cet ordre là. Je prêche par l'exemple. Je me vois mal sermonner des gens sur des choses que je respecte pas moi même...
Parenthèse (longue) terminée.
Je descends cet escalier pas transparent (un des rares) car il permet de descendre une sorte de butte escarpée. Et j'ai failli m'arrêter pour cueillir un coquelicot. Mais je devais me pencher pas mal par dessus la rampe. Alors j'ai renoncé en me disant que si quelqu'un me voyait on me trouverait encore zarb! Je suis plus à ca près mais parfois j'ai quelques scrupules.
Du coup, j'ai pensé que le coquelicot c'est le truc qui me rappelle la Chuiche de mon enfance, les champs rouges et l'élevage des escargots. Surtout celui à la coquille couleur... coquelicot, tiens.
Et c'est une fleur qui n'existe pas au Québec (???). J'en ai jamais vu en tout cas. à part vers le 11 novembre, des fausses qui fleurissent sur les boutonnières (tu vas là et tu fait une recherche sur coquelicot pour l'explication).
Bref je pensais à ca, puis j'ai pensé à des plans pas très catholiques pour... euh non je vous dis pas pour quoi (maintenant que certains m'ont vue, faut bien que je garde d'autres mystères ;-) ) et, sans transition, je me suis mise à chanter "I wanna hold your hand" alors que je pensais à tenir une main mais aussi à tenir autre chose... Mouais bon hein.
Sinon je comprends pas bien le correspondant. Pas bien du tout!
12:02 | Lien permanent | Commentaires (4) | |
Commentaires
+1 mon voisin me trouve bizarre parce que je laisse pousser les coquelicots dans mon allée.
Je trouve ça joli, mais lui ne comprends pas que je ne passe pas le désherbant !
Écrit par : Romain | jeudi, 19 mai 2011
Répondre à ce commentaireOh! Dans mes bras, Romain! Ça semble étrange mais ça me fait super plaisir de lire ça :-)
Écrit par : presso | jeudi, 19 mai 2011
Répondre à ce commentairej'ai aussi des marguerites sauvages dans le gazon (super chiant à contourner avec la tondeuse d'ailleurs).
Des marguerites hein, pas des pâquerettes. Marguerites = 30 cms de haut.
Écrit par : Romain | jeudi, 19 mai 2011
Répondre à ce commentaireMerci de m'expliquer la différence à moi, la grande botaniste ;-)
J'aime encore plus l 'idée que tu les contournes soigneusement :-)
Écrit par : presso | jeudi, 19 mai 2011
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