mercredi, 12 octobre 2011
Ils m'énervent parfois (souvent?)
mes collègues.
PArce que là le grand truc à la mode (et j'y reconnais l'influence de la chimiste nasillarde) c'est de dire que ce que je fais, c'est ce qui va couler l'usine en gros en ralentissant les choses vu qu'on doit organiser des réunions etc. parce qu'aux USA et en Chine, ils s'embarassent pas de ces considérations.
Alors, en Chine, c'est clair, le reportage des acc1dents etc. doit se faire moyennement vu que des bras ils en ont 13 à la douzaine, enfin 120 à la douzaine! Il n'y a qu'à voir les accidents dans les mines, et encore, pour ceux qui arrivent jusqu'à nos oreilles, combien d'autres, plus "légers" et plus faciles à dissimuler par "pieux" mensonges pseudo-communistes.
Mais aux USA, j'en suis moins sûre. Pas partout en tout cas. Ils ont plus de ressources vu que globalement ils coûtent moins chers. C'est ça le chemin critique pour ce genre de processus, avoir des gens disponibles.
Mais quand on prend "mon" truc comme unique prétexte alors qu'on arrive à la réunion avec un concept à moitié défini et qu'on utilise "ma" séance comme revue de conception, c'est clair qu'on avance pas! Et quand on me raconte qu'avant, c'était mieux, qu'on essayait sans trop se demander s'il y aurait un problème et qu'une fois on était allés jusqu'à 120 essais et qu'on trouve ça génial, moi je m'interroge. Si on a besoin de 120 tentatives et qu'on en évite 110 en faisant quelques meetings préalables pour réfléchir avant d'agir, est-ce qu'en fait, on ne gagnerait pas du tout? Sans compter que jusqu'ici on a peut-être eu du bol et que rien n'a fait boum mais c'est pas une garantie non plus...
Bref, ça m'énerve surtout quand on voit la grande efficacité avec laquelle on bosse 95% du temps. Parce que moi j'en vois des pertes de temps! Et que de ce coté je suis d'accord avec nos vépés et notre "papa", il faut se tourner vers l'innovation et oublier de temps en temps les "vieilles" façons de faire parce que là c'est clair, on y arrivera pas!
Bon alors gros ras le bol, je triple bouille un coup et on parle d'autre chose (ou on parle tout simplement pas?!?!?!)...
12:21 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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