vendredi, 17 février 2012
En fait...
la blondasse est pas si mal. Elle apporte toujours des tas de trucs pour le "bien collectif" de notre petit groupe. Elle s'intéresse à ma santé et moi (comme beaucoup de monde à l'usine maintenant (je dis pas qu'avant, tout le monde s'en foutait, mais bon, maintenant je suis étiquetée "à risque" de crever sur place on dirait.), c'est vrai. Genre je suis pâle et on me demande l'air angoissé "ça va?" Heureusement que je suis pas enceinte, il y en aurait pas mal qui s'inquièteraient que j'accouche sur place).
Je pense même qu'on pourrait être copines si le contexte s'y prêtait.
Je vais être un chouia sexiste même si ça me fait mal! Parfois, avoir UNE confidente à qui je sais que je peux tout dire et qui peut comprendre, sans trop me juger, du genre de la niçoise, ça me manque cruellement pour faire le point. Et je parle de confidentE, plus d'un point de vue de similarité de parcours qu'autre chose. Enfin non, pas parcours, sensibilité peut-être??? Je l'ai vu avec ma stagiaire, avec ex-collègue que j'aime bien. Avec la niçoise, sans réserve. MAis c'est pas le cas avec toutes non plus. Genre ex-collègue que j'aimais pas (du tout!). C'est peut-être juste le truc de dire plus facilement ce que tu ressens et penses, "qualité" peu promue dans un cadre masculin. D'ailleurs tout à l'heure, mon compatriote et le sud-africain m'ont parlé de ma santé (individuellement) et je pense que ma réponse, en plusieurs développement, était bien plus que ce qu'ils étaient prêts à entendre. On se calme, pas du genre de ce que je mettais sur FB quand même ;-)
Bref, j'ai jamais dit qu'on était tous pareils non plus!
Genre le jspq, alias gros con (ou pas??? Je sais plus du tout!)... Il me dirait juste un truc ou 2 comme ça, spontanément, sans que j'ai à lui tirer pé-ni-ble-ment tous les vers du nez à chaque fois. Parce qu'il a des réactions où je sais pertinemment que, à la base, ça n'a rien à voir avec moi. Je vais juste le titiller là où ça fait mal. Et en plus j'insiste pour piger. Du coup, boum, ça fait des étincelles. Et bon, il a tellement pas de bol, le pauvre, qu'on serait aigri à moins... Par contre, ce qui est contre-productif et même complètement débile de sa part, c'est de s'attaquer à moi ensuite. Parce que l'air de rien, je suis bien plus forte que lui, mentalement en tout cas (je parle pas d'intellect là, juste de capacité à faire face), j'ai du répondant, je suis entêtée option complètement butée, pour arriver à mes fins, je suis pas mal prête à tout, mais en prime, j'ai plutôt tendance à lui vouloir du bien. Il peut pas gagner. En gros, hier, dans le pire du pire, il me disait que je l'avais perdu. Sauf que ça marche pas comme ça. C'est pas moi qui perds vraiment (à part déprimer un temps parce que je peux pas "switcher" mes sentiments comme ça), le vrai perdant dans tout ça, c'est lui. Tel est pris qui croyait prendre. Enfin, je ne suis pas convaincue qu'il y croit à ses grandes paroles. Je pense que, comme moi, il le sait qu'il a tout à perdre, même sans causer de fric! Et que du coup, il se sent diminué... ce qu'il essaie de me faire payer. Et ainsi de suite. Pfffffffffffffffffffffffffff c'est tordu. Alors qu'il me dirait juste 2-3 trucs et il n'y en aurait plus de problème. Plus aucun.
Hier, il m'a sorti un truc qui fait que je comprends plus rien par contre! En gros, quand il me demandait de rester, c'est qu'il se sentait obligé de le faire?!?!?! But, why??? Moi j'ai JAMAIS rien demandé dans ce sens à la base. Sauf ces derniers mois, où j'avais du mal à comprendre le sens de ma quarantaine! Mais ya plein de fois où il insistait pour que je reste alors que, positivement, ça m'emmerdait (surtout quand je devais me taper 2 heures aller + 2 heures retour pour aller au boulot!) et que je le faisais pour lui faire plaisir en plus! Certes, ce n'était pas désagréable dans l'absolu mais bon, je m'en étais passé pas mal de temps.
Et bon, après on s'habitue. On s'habitue à tout! Je m'étais habituée à sentir ma sonde gastrique dans le fond de ma gorge alors qu'elle m'avait empêchée de dormir toute une nuit 24 heures avant! Je m'étais même habituée à l'hm, c'est dire. Et perdre un truc auquel on s'est habitué, c'est jamais agréable. À part une sonde gastrique. Et encore, j'avais l'impression d'avoir des cheveux à la place dans ma gorge. Je préférais la sonde aux cheveux!
Et ça, se "torturer" (bon j'exagère, il a pas dit torture du tout) parce qu'on ose pas dire et même pas répondre à des questions claires, je comprends juste pas,
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