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jeudi, 06 mars 2008

Où nous allons parler des joies du verglas

Avertissement : cette note a été écrite il y a 3 jours soit avant la tempête du 5 mars qui m'a mise sur les rotules et coupé toute inspiration, elle ne reflète donc pas du tout mon état d'esprit actuel...

Aujourd'hui doit y avoir du verglas!!! Cool parce que d'un ça veut dire qu'il fera pas trop froid, parce que là les moins de -20 de la semaine dernière à Printemps -3 semaines ça commence à bien faire je trouve, pas vous? Aussitôt dit, aussitôt vérifié, car on est jamais à l'abri d'un phénomène météo bizarre et inédit... C'est drôle d'ailleurs car ce genre de phénomène semble toujours aller dans le sens du pire quand on y pense, ben non ça serait pas drôle par exemple de voir les tulipes à Ottawa sortir en janvier plutôt qu'en mai (si je dis pas de bêtise)... Vaut mieux du glacial au mois de mai (ou pire au mois de juin alors que des tous mes amis je suis la seule stratégiquement placée pour pouvoir fêter mon anniversaire sur une des premières terrasses de l'été), c'est beaucoup plus pittoresque, en plus après ça on peut dire "j'y étais" ce qui sous-entend bien sûr "j'ai survécu!" malgré les éléments et là, je sais pas pour vous mais on ne peut que s'incliner devant un tel courage!

 Par exemple, la tempête de verglas d'une semaine début 1998, oui oui celle là même qui a mis le Québec au coeur de l'actualité mondiale (1ère fois depuis le référendum de 1995, même qu'une fille que je connaissais à l'université avait été interviewé aux infos de France 2, la classe, si ce n'est qu'elle votait pas du bon bord, maudite fédéraliste, faut dire que "mon" bord n'était pas très représenté dans cette antre du savoir et du pouvoir anglophone, à 2 pas du site de la manif du Canada pour dire "Québec, ne nous quitte pas, on t'aime", et que toute mon équipe de flagball se réjouissait que notre uniforme soit rouge couleur par excellence du fédéralisme (ben oui l'érable il rougit, il bleuit pas malgré le froid), bon fin de la parenthèse séparatiste, je sais pas si bien dire!). Donc janvier 1998 la moitié du Québec est dans le noir et moi la première sauf qu'au début je m'en fous je suis encore chez mes parents pour les vacances. J'ai aussi l'heureuse locataire de mon premier appart avec ex-coloc, ben oui on eu 2 apparts ensemble, menfin le premier il compte pas vu que ça a duré 4-5 mois pour culminer avec un déménagement dans la neige jusqu'au cou le jour de la saint-Val, pas fait mieux depuis je dois dire!

Bon ce cas là de verglas était un peu extrême, mais j'étais quand même allée à Ikea à pied à perpète les oies avec une copine qui emmenageait elle aussi dans son premier appart (mais moi prems, héhéhé), ce fut épique mais au moins on a pas été dérangée par la foule, ce qui n'est point coutume dans le royaume du meuble jaune et bleu, vous en conviendrez!

Je vous passe le récit de cette tempête, il y a moultes littératures à ce sujet! Vous pouvez aller voir ici pour des belles photos (ou faites une recherche google "tempete de verglas" +1998, vous m'en donnerez des nouvelles!)... Oui parce qu'on était revenu à l'âge de pierre (et encore là internet n'existait pas encore vraiment, maintenant je meurs si je peux pas vérifier mes emails pendant 3 jours!!!) mais en compensation les paysages étaientmagnifiques (quoique pauvres arbres tout tordus sous le poids de la glace, il y en a pas mal qui s'en sont pas remis), je me remettrai jamais d'avoir vu le centre-ville tout noir, oubliée la pollution lumineuse, ça devait faire bizarre de pas voir une grosse boule orange à l'horizon en arrivant des États, le noir de chez noir (Noir c'est noir il n'y a plus d'espoaaaaar! Argh il y a un video de moi en train de chanter "black is black" au germain, à ne pas mettre entre toutes les mains, surtout celles aux oreilles sensibles! En plus je suis maso mais c'est moi qui me suis enregistrée en le filmant lui, comme ça si je coupe ma bande son au moins je peux me rincer l'oeil!), je pense qu'on ne voit ça qu'une fois dans sa vie, hors temps de guerre peut-être, ce que je ne nous souhaite pas (à vous non plus d'ailleurs).

Je me rappelle juste que pendant les 3 jours que la panne a duré chez mes parents, il faisait moins de 5 degrés le dernier jour (mais plus que zéro vu que l'eau gelait pas! Je vous avoue q, rarement porté autant de vêtements pour dormir (tout le monde ne pouvait pas en dire autant puisqu'on parle d'un mini-babyboom 9 mois plus tard, les veinards (enfin j'envie pas forcément pour le fruit de leur union, quoique tant mieux pour la démographie déficiente de Québec, oui je sais j'ai honte je ne fais pas ma part! Je ne sais pas comment se porte la démographie germaine, et vous?) mais plus l'union même parce que là j'en aurai bien eu besoin tellement j'étais transie), ça rime (si vous suivez je parlais de tard et veinards hein)!!!). Et on dit que le froid endort? que nenni, pas moyen de fermer l'oeil tellement j'avais froid malgré de multiples épaisseurs, donc je passais le temps en écoutant la radio (à piles) avec des gens qui appelaient pour raconter leurs malheurs, quand même une fois une dame qui avait l'Air vraiment gelée (je parle de froid là, pas de mauvais esprit), du coup l'animatrice a fait appeler les secours et apparemment qu'elle était pas loin d'y passer la pauvre dame! Bref j'écoutais ceci, en me disant quand même ça pourrait être pire quand la lumière fût soudainement! Ouf! J'ai réveillé tout le monde en fanfare, mis le chauffage à fond pour faire dégeler un peu (on savait pas si le retour à la civilisation et ses douceurs était définitif ou pas, il y avait déjà une accalmie d'une heure ou 2). Par contre à mon appart on a pas eu d'électricité pendant 3 semaines, probablement on a été les derniers à Montréal a être rebranchés! Tout ça pour apprendre que le chauffage à l'eau avait été mal drainé et que tout avait pété, argh! et le proprio peut presser de faire réparer, d'où le déménagement en février, re-argh!

Mais le verglas c'est l'occasion aussi de se défouler, enfin si on ne s'est pas lamentablement étalée de tout son long au préalable bien sûr, le tout en déglaçant sa voiture. Il convient ici d'étudier 2 cas de figure : numéro 1, verglas sur neige sur pare-brise ou numéro 2, verglas sur pare-brise (ie. sans intermédiaire) car la quantité d'huile de coude requise ne sera pas la même bien que directement proportionnelle à la satisfaction immense qui vous étreindra par la suite (et à la fatigue qui vous accablera une fois la satisfaction passée mais nous ne bouderons pas notre plaisir cette fois-ci, tenez-vous le pour dit, attention je vais peut-être rendre hommage à l'acide lactique un de ces 4)

  1. Verglas sur neige sur pare-brise : ce cas de figure procure une joie quasi-instantanée qui confine à l'orgasme (quoique ce dernier est rarement instantané dans mon cas alors on se console comme on peut), en effet il suffit d'attaquer au grattoir la couche durcie pour après pouvoir faire sauter le reste... Bref sur le moment c'est trop bon mais ça passe vite, on a pas trop l'impression de mériter, quoi! Mais c'est appréciable si on est pressé!
  2. Verglas sur pare-brise : attention va falloir bosser dur avant d'atteindre l'extase... surtout quand la couche de verglas s'approche du centimètre d'épaisseur tout de même. Tout d'abord il est recommandé de faire démarrer son bolide pour donner un coup de main au dégivrage, quoique les puristes préfèrent faire tout eux-mêmes, les aides extérieures étant perçues comme atténuant quelque peu les sensations du moment fatidique... à vous de voir si vous êtes dans la catégorie pro ou amateur, il n'y a pas de honte! Perso, moi ça dépend beaucoup du programme qui suit... en effet parfois on est pressé que voulez-vous même s'il est préférable de prendre son temps dans ces choses là... Bref dans ce cas il faut patiemment écorcher la glace de la pointe du grattoir, la patience est essentielle parce que faudrait pas écorcher le pare-brise au passage. Alors au début c'est un peu frustrant car la couche de glace ne montre aucune trace de faiblesse alors qu'en général à un rythme soutenu les bras eux fatiguent mais l'important est d'observer la moindre fissure à exploiter et jouer à chat avec elle pour faire monter la sauce. À un moment donné, le verglas craque un peu et on sent le vernis s'effriter, on peut dessiner des sillons qui partent de la fissure originelle tout en restant attentif au mouvement des plaques tectoniques. Quand tout commence à bouger, il est possible d'attaquer franco avec la tranche du grattoir et là on peut commencer à chanter l'hymne à la joie ou tout autre chant qui permet d'exulter, corps et âme, en faisant gicler les copeaux de glace dans tous les sens à la Edward Scissorhands (ah un de mes films fétiches que j'ai acheté en dvd il y a peu) sculptant un glaçon sous les flocon de neige, du coup on reprend des forces permettant de fignoler l'ouvrage pour faire durer le tout 10 bonnes minutes quand même! On peut aussi alterner, on commence par le pare-brise, puis la lunette arrière, la fenetre du passager, celle derrière le conducteur avant de revenir au pare-brise parachever son oeuvre, vous laissez libre cours à votre inspiration toujours mieux qu'un menu prédigéré et connu d'avance, non? Les dernières traces de glace envolées on se prend à rêver à la prochaine tempête mais il ne faut pas être trop gourmand non plus...

Bref, essayez, vous m'en donnerez des nouvelles!

10:55 Publié dans Flashbacks, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : verglas, hiver, neige, tempête, edward scissorhands | |

mercredi, 05 mars 2008

Sous la neige

Consolations bien minces : s'il n'y avait pas ce foutu grésil qui m'a haché menu le visage pendant que je pelletais comme une dingue pour sortir tuture de son trou euh de sa place de stationnement, ben on se taperait 40 cm de neige plutôt que 20 (par contre une pelletée de neige + grésil est vachement plus lourde que de la neige toute seule, qu'on me sorte pas l'argument du kilo de plumes et kilo de plomb surtout! parce que mes petits biceps l'ont bien sentie la différence!!!), s'il n'y avait pas ce foutu vent qui permet au foutu grésil de me hacher bien consciencieusement la figure (ainsi que de délaver toute trace infime de maquillage, certes léger en prévision mais tout de même, je vais lancer un nouveau concept de démaquillage ludique : faites vous décaper la peau aux crystaux de glace, tout naturel en prime!), ben en fait probablement que ma tuture aurait été recouverte d'un blanc manteau bien plus épais qui m'aurait pris aussi longtemps à enlever que de pelleter les alentours pour me dégager...

Désespoir à l'horizon : rebelote avec 15 cm pour samedi, et possiblement lundi aussi!!!!!!!!! Peu de soulagement car il parait que 8 tempêtes sont prévues pour mars, aaaaaaaaaaaaaaaaargh!!!

Lumière au bout du tunnel : vu toute la neige tombé cet hiver fut/est pour le moins nuageux, du coup tout le monde sort pour profiter du moindre rayon de soleil, parait même que j'ai pris des couleurs poendant mes 4 heures de promenade/shopping de dimanche... Et dimanche on passe à l'heure avancée, ça va faire bizarre de se retrouver ensevelie à pas d'heure sans la nuit...

Ah sinon, peut-être du nouveau dans la saga du germain sous peu, mais là dans un sens positif ou négatif, j'en ai aucune idée, rien n'est moins sûr que l'issue finale de cette journée......... je vais stresser d'ici cet après-midi!

15:23 Publié dans Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, tempête, grésil, saga du germain | |

mardi, 26 février 2008

Avertissement...

aux âmes et coeurs sensibles! On parle pour mardi et mercredi de chutes de neuge abondantes, du genre 15-20 cm, le tout suivi par un petit front froid qui va nous rafraichir délicatement, surtout la nuit où on risque de passer la barre du -20, le tout assaisonné de petites pointes de vent glacial, bien sûr tant qu'on y est on va pas bouder notre plaisir, ça ça serait pas notre genre!

Bref, déjà que mon humeur est euh comment dire... fort peu amène because le boulot et même le fouet que je dois manier pour motiver mes troupes ne réussit pas à me donner le sourire, menfin je me force un peu en public mais ici désolée je risque de pas mettre de gants blancs, bref je vous plains et si vous voulez lire ailleurs, je ne vous retiendrai en grande orgueuilleuse que je suis (et j'essaierai de refouler mes larmes, c'est pas gagné car je suis aussi une grande pleureuse).

Les 2 seules choses qui peuvent améliorer mon ordinaire sont, sur le plan matériel, de recevoir mon bonus (et savoir combien j'aurai exactement, je me sens pousser les ailes d'Oncle Picsou!) et des nouvelles de mon germain... Le pauvre, il a passé une mauvaise soirée, il allait chez ses parents car on allait euthanasier leur chienne de 15 ans, qui avait des problèmes de dos et là en plus une infection de l'utérus, bref pas la joie! Ça m'A trop rappelé la même chose pour mon chien, il y a tout juste 10 ans, ah mais qu'est-ce que j'ai pleuré c'est fou et dur à comprendre pour qui n'a jamais eu de chien (ou alors a un coeur de pierre!), mais ce chien, magnifique et super gentil bien qu'hyper mal élevé, avait partagé 14 ans de ma vie, je me souviens encore quand on l'a vu la 1ere fois, il devait avoir 10 jours et surtout quand on l'a eu à la maison, il avait que 3 semaines, pauvre petite boule de poils à qui sa maman manquait! La journée précédant l'euthanasie a été l'une des plus dures de ma vie mais au moins il est mort paisiblement et heureux je crois (j'espère) entouré de nous 4... Première fois que j'ai vu mon père pleurer d'ailleurs, ça fait quelque chose je vous jure! Bon je m'arrête je pleure moi-même et je vais inonder mon clavier si ça continue, déjà testé avec de la grenadine, et bien le clavier il aime pas la grenadine autant que moi, alors je doute que le sel de mes larmes soit bien meilleur.

Bref tout ça pour dire que j'ai pensé au germain en cette soirée triste et j'espère avoir trouvé les bons mots dans mon email... Oh la la, mon histoire avec lui se répand comme une trainée de poudre au travail, ils vont tous être au courant de mes turpitudes comme dirait mon père, argh! Je dois faire gaffe à ce que je dis bien que ça serve de base idéale à un éventuel départ, enfin je dis éventuel, disons plutôt inévitable étant donné que je m'emmerde vraiment trop et que je suis pas faite du tout pour cet aspect là de la profession je m'en suis au moins rendue assez vite, bref comme ça il y aura un prétexte hyper romantique même si le germain n'apprécierait peut-être pas... ah mais attendez je pense que je vous ai pas encore parlé de l'avis du germain sur mon éventuelle venue à Paris??????? AH super ça me fait du lourd pour demain comme ça!

À part ça demain je vais voir un notaire, enfin une notaire plutôt, je l'a connais pas encore, c'est la collègue de mon notaire habituel et elle a l'avantage de travailler hors des heures régulières, genre 9h - 17h, bref comme ça j'ai pas à partir plutôt pour la voir. Bon la chose agréable c'Est que c'est pour toucher une subvention parce que je sais que je vais devoir subir le couplet habituel sur le fait qu'il faut que je fasse un testament, super, pour moi qui me voyait victime d'un ACV ya pas longtemps, on reste dans le même état d'esprit joyeux... Et puis, j'ai rien contre le fait que mes parents, ma soeur et mon demi-frère (lui ça va lui faire un choc d'être proprio à Montréal alors qu'il a toujours vécu... à Paris!) hérite de mon super petit appart que j'Adore et qui sera ce qui me manque le plus si je pars à Paris (après mes parents et amis of course, si jamais vous me lisez!)... Encore une fois le germain perdait pas le nord en septembre quand j'ai vu encore le notaire (mon nouvel ami) (pourquoi le germain n'est pas notaire??? ça ce serait joindre l'utile à l'agréable!) ben il réfléchissait à ce qu'il avait aimé chez moi (chez moi genre dans mon appart, je vous signale qu'à ce moment je suis censé avoir passé l'arme à gauche) (je sais pas trop s'il a vraiment réfléchi à ce qu'il aimait chez moi et là chez moi, comme moi quoi, on arrête le matérialisme) pour que je le mette dans mon testament, ben voyons!

 

05:53 Publié dans En vrac... ou en ordre? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, saga du germain, chien, euthanasie, notaire, testament | |

jeudi, 14 février 2008

Où je réalise que je me suis trompée (ou comment appliquer une méthode connue)

Alors là préparez-vous à l'incroyable! En effet après 10 jours d'existence et a peu près autant de notes, ce blog va changer radicalement de ligne éditoriale! En effet, j'ai découvert que j'aimais la neige, même que de la neige, emmènez-en, je peux en prendre (argh peur de payer plus tard pour ces mots... tant pis j'assume jusqu'au bout)

Vous vous tenez bien à vos claviers j'espère? Zêtes bien assis et rivés à vos écrans? Je vous suggère seulement de décrisper vos doigts un chouia autour de ce pauvre petit rongeur qu'il soit avec ou sans fil? Bon alors prêts???

Donc aujourd'hui, j'ai réalisé un truc majeur, de l'ordre qui révolutionne l'existence, rien de moins! Bon, bien sûr je parle de mon existence à moi, je ne m'attends pas à avoir déjà un impact si frappant sur les vôtres, après zallez croire que j'ai la grosse tête, non mais!

Bref venons à mes moutons! Tiens l'expression est fort bien choisie, elle met tout à fait dans l'ambiance de ce matin, c'est-à-dire blanche, moutonneuse et pourquoi pas, allez soyons fou, neigeuse! Parce que oui cette nuit en 7 heures il nous est tombé dessus à peu près une quinzaine de centimètres... Bref, en sortant de chez moi je n'étais pas jouasse (et oui vous commencez à me connaitre) car je savais que j'allais devoir jouer de la pelle avec brio (avec qui?) encore une fois.

Je sors donc de chez moi en pestant pour arriver devant une déneigeuse qui me suis dans la rue perpendiculaire où j'étais garée. enfin je ne pensais pas qu'elle me suivrait vraiment car la rue est à sens unique dans l'autre sens mais la déneigeuse n'a hésité qu'un instant, celui où je traversais. Je sais gré au conducteur de ne pas avoir tenté de me faucher au passage, je doute que ce billet aurait été de la même teneur dans le cas contraire (yaurait peut-être pas eu de billet du tout si j'avais été écrasée comme une crêpe, argh, raison de plus pour dire gracias à la vida!)... Bref la déneigeuse bat en retraite un moment, le temps que je me rapproche de tuture, et là elle s'est élancée gracieusement fendant les averses de neige et rabattant tout ce qui était tombé dans la rue sur le coté gauche de la rue, ce qui était, ô coïncidence exquise, le coté où j'étais garée. Chouette l'espace d'un instant mon fier destrier et moi nous retrouvons coupés de la voie royale (ouais bon la rue quoi) par un épais mur de neige. Je regarde de l'autre coté et peste, comme d'hab, car zavaient juste 5-6 cm de plus contre mon mètre cube (et ouiais en hauteur et en largeur surtout).

Mais, mue par une volonté d'origine quasi-surnaturelle, je me saisis de ma pelle et comme ma sombre besogne, je creuse mon trou encore et encore mais étrangement la neige me parait toute légère, je m'amuse à faire un tas énorme entre le trottoir et la rue, si j'étais pas si en retard je ferai même un bonhomme mais bon j'avais pas de carotte sous la main non plus (pour faire le nez, bananes! Connaissez pas l'art du bonhomme). À force de marcher dans les 15 cm de neige, celle-ci à commencer à s'infiltrer par le haut de mes bottes de sécurité, sensation fraîche qui me permet d'équilibrer ma température interne puisque l'exercice m'échauffe les sangs, chouette, pas besoin de prévoir une session de cardio ce soir j'ai déjà donné, en plus faudra recommencer ce soir, donc double dose, cool! Bref, l'esprit vif je termine le chemin de la sortie et me prend à peaufiner le déneigement de mon Écho, un petit coup sur les essuie-glaces et les rétros, allez hop je suis de bonne humeur, même les phares auront droit à un époussetage en règle! Ensuite, mue par une force quasi-divine, mon char d'Assaut sort de sa tanière sans problème. EN même temps la neige de mes bottes commencent à fondre et mouiller mes chaussettes, délicieuse sensation comme vous n'en rêvez pas!

Me regardant subrepticement je ne peux qu'admirer mes pomettes rosées qu'en temps normal j'aurai qualifié de teint rougeaud mais que n'mporte quel blush n'aurait pu parées de couleurs plus seyantes , encadrées par la fausse fourrure de mon chapeau et le rouge orangée de mon écharpe, quel spectacle, mais j'Ai en prime rajeuni de... allez soyons fous... 8 ans facile! C'est bien connu que le froid conserve, je me prends soudain de pitié pour ces pauvres habitants des pays imbéciles où jamais il ne neige (spéciale dédicace à George Brassens!) et qui ne contentront jamais autrement qu'en carte postale ce spectacle (la je parle de la neige pas de mes pommettes!).

Après avoir passé une journée les pieds humides et froids, je vous garantis que le cerveau marche à 100 à l'heure et que la productivité double puisque la concentration est sans cesse stimulée... Et quand vient le déneigement dans le stationnement au boulot on papote le coeur léger avec les collègues (bon là faut pas pousser, pas avec collègue que j'aime pas non mais faut pas quand même pas être d'une naîveté qui confine à la sottise (ahhhhhhhhh le père Noël!)!) tout en maniant gracieusement le balai et même en se permettant quelques fantaisies et figures de style suscitant l'admiration générale. Puis sur la route, on sourit à tous les charmants conducteurs qui nous dépassent aimablement (en temps normal j'aurai plutôt parler de connards qui conduisent comme des tarés, c'est leur problème s'ils veulent prendre le décor mais moi je tiens à la vie, mais non là zen, complètement zen (zen soyons zen, encore une citation!)) et en arrivant à destination on se met à genoux pour remercier dieu de trouver une place déneigée qui permettra un départ rapide le lendemain (oui bon ça ne tient plus de l'utopie, c'est de l'authentique (pour la place déneigée, pas pour la prière en pleine rue, ya pas plus athée que moi je vous rappelle!), j'en reviens toujours pas, et hop je suis chez moi, bienheureuse et satisfaite de ma journée blanche.........

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Mouais bon ça commence à bien faire, on me dit que je me plains trop, j'essaie de faire preuve de bonne volonté et de me monter un film, mais les pieds mouillés et froids toute la journée ça ça ne passe pas, mais alors pas du tout, surtout quand j'attraperai la crève un mois tout juste après avoir déjà chopé une grippe germaine (mauvaise cette grippe et les autochtones  de germanie semblent immunisés, trop injuste!), argh!

CQFD, la méthode Coué c'est n'importe quoi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'en ai plus que marre de la neige!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Sur ce, je retourne au lit me réchauffer avec Harry P... (tssssss, ce n'est pas ce que vous croyez, je rappelle il n'a que 11 ans le gamin!)

mardi, 05 février 2008

Pourquoi je ne me casse la gueule qu'en public?

Je reviens tout juste d'une soirée de "spoken words" (assez étrange soit dit en passant, mais pas désagréable à part quelques moments que je ne peux définir autrement que pénibles) et bizarrement je ressens le besoin de faire du "written words" et de me poser une question cruciale... Pourquoi est-ce que je me sens obligée de m'étaler seulement devant un auditoire, captivé il est vrai???

Tout d'abord précisons que dans 99% des cas il s'agit de chutes hivernales, mouais j'en reviens à la neige mais le pire je pense c'est la glace vive, noire, perverse bien tapie sous un manteau blanc ou grisatre ou maronnasse, bref au moment où on gambade d'aise, insouciante, toujours vêtue d'un blanc manteau (ben oui le mien il est vraiment blanc lui!), bref on ne se méfie pas ou pire on ne se méfie plus, tout d'un coup une foule marche vers soi et là, oui à cet instant là précis, on sent ses guiboles prendre leurs jambes à leur cou ce qui fait qu'on a plus grand chose pour nous soutenir et là on ds'étale en beauté (tant qu'à faire!) devant le regard médusé mais néanmoins très vite accompagné d'un éclat de rire de la foule en délire... Adieu veau vache cochon couvée et surtout fierté, surtout si on s'est étalée dans une flaque à la couleur douteuse. Vous allez me dire que ça sent le vécu? Mouais euh bon peut-être mais ne nous étendons pas là dessus de grâce, c'est le cas de le dire!

Bref la dernière fois que ça m'est arrivé, c'était pendant la 1ere tempete de l'hiver en novembre dernier (les plus futés d'entre vous me diront qu'en novembre c'Est pas l'hiver, ce en quoi je ne pourrai pas techniquement les envoyer promener, mais bon 30 cm de neige du vent en rafale, -15, des heures à pelleter, je sais pas comment appeler ça? Oui oui facile de ricaner quand on est assis bien au chaud devant son écran!), bref il est à peu près 7 heures du mat, mes 2 équipes de travailleurs m'attendent comme chaque matin car je suis incapable d'arriver avant 7 heures comme eux, je ne suis pas génétiquement programmée pour ça faut croire, et là en prime le chargé de projets d'un fournissuer me rend visite accompagné par je sais plus qui de relativement important (et oui ça fait pas si longtemps pour avoir déjà oublié, et non je me suis pas cognée la tête!). Comme je suis un peu en retard, tempête oblige, et que la barrière habituelle ne s'ouvre pas dès que j'exerce mon charme et une pression prolongée de l'index droit, tempête oblige, donc je me dévoue (pas grand mérite, à cette heure indécente il n'y a que moi) pour aller signaler à tout le monde le passage possible de l'autre coté pour contourner cette %&*?*$% de barrière qui ne s'ouvre pas même si je la secoue violemment. Et là catastrophe, alors que je bondis gracieusement et virevolte parmi les flocons, une plaque de glace noire vicieuse se positionne avantageusement et moi et bien je tombe assise, enfin les bras en croix dans (la poussière) la merde blanche! Devant mes travailleurs et compagnie, bonjour les bleus au c*l, à l'âme et surtout à l'autorité! 'e suis relevé d'un coup, avant que quicomque n'ait le temps de réagir et j'ai ri, du genre j'Ai le sens de l'autodérision, je ris de moi même et de mon infortune, du coup ils ont pas osé en faire autant, du moins à découvert! Grand moment de solitude quoi... sans compter de forts jolis bleus!

Bref (je dis beaucoup bref non?) tout ça pour dire que ce soir je suis passée 2 fois sur le boulevard St-Laurent dans la partie en pente sous Sherbrooke, bien glacé et enneigé. Je garde encore le souvenir ému d'un 31 décembre sous le verglas alors qu'on descendait la Main et que j'avais passé la descente à embrasser des poteaux (et là je parle pas de potes, hein mais de vrais poteaux comme les affectionnent nos amis canidés ainsi que les pancartes électorales, heureusement je les "embrassais" plus haut que là où sévissent les bestioles à 4 pattes et plus bas que les dites pancartes, si Jean Charest ou pire Mario Dumont (quelle horreur) (et oui au Québec aussi on a nos Sarko et autres politicards à 2 cennes, mais les notres n'épousent pas des tops-modèles, pour le moment) m'avait assomée au passage, pas sûre que j'aurai apprécié! Bon on avait fait quand même faits quelques descentes sur les fesses, remarque ça va plus vite mais petite frayeur en voyant les feux rouges approcher à la vitesse du son, et puis en sortant de boite et en étant en jupe, il n'y a pas à dire, ça rafraichit!

Tout ça pour dire que ce soir j'ai même pas perdu l'équilibre une seule fois à l'aller et au retour j'Ai commis 2 rétablissements tout en souplesse et en grâce. Et là, la vie est trop injuste, personne pour s'extasier de tant de dextérité et de maîtrise de ses nerfs et de son corps, tout ça pour ça, je pleure des larmes de sang en me disant que je ne perd rien pour attendre car l'hiver m'attend au tournant!

Demain je me demanderai sans doute pourquoi mes notes sont nettement plus spirituelles quand je les compose dans ma tête au moment de vivre les evenements... parce que là ce fut long et pénible, à votre tour maintenant!

lundi, 04 février 2008

Ah non vraiment j'aime pas la neige!

Qui c'est qui va me parler du panorama tout blanc avec une fine neige blanche et fraiche balayée parfois d'une brise légère qui dessine des tourbillons et des motifs sur les fenêtres, qu'est-ce que c'est romantique, surtout devant une cheminée! Marcher ensuite dans une immensité blanche et vierge qu'on n'ose à peine souiller de ses pieds bottés mais bon faut bien sortir se ravitailler de temps en temps... Musique d'ambiance genre Noël, vive le vent d'hiver!!!

N'importe quoi!!!!!!!! LA neige blanche????? Légende à part les 5 premières minutes suivant le contact avec le sol car après ça elle se teinte plutôt d'un ravissant camaïeu de gris et maronnasse du meilleur effet, sans compter la fonte plus ou moins partielle formant cette substance au nom charmant et évocateur, dite "slush"! Pourquoi????? Ya qu'à marcher dedans, non seulement l'eau va s'infiltrer partout où elle pourra mais en plus en levant le pied on fait un bruit des plus élégants, genre ssssslllllluuuuuuuuuuuuuuushhhhhhhhhhh! Sans compter ces charmants conducteurs qui n'ont aucun remord à passer à 50 km/h et à arroser des pieds à la tête la demoiselle habillée de blanc, envie de meurtre!!!

Bon alors oui je reviens tout juste de déterrer ma petite Écho et là j'ai mal aux épaules et au dos, yen a maaaaarre! Ça fait combien de fois qu'on se tape une bonne bordée de 20-25 cm, je pose la question???? Parce que là ça commence vraiment à bien faire surtout quand on sait qu'on en a encore pour 2-3 mois d'hiver garantis! Je vais finir comme Musclor si ça continue... Bref comme on dit j'ei les boules, au sens propre comme au figuré (même moi écrire ça me laisse rêveuse, mais bon enfin pas tant que ça... mais je me muscle de partout tant que j'y suis, bref je m'arrête là pour pas attirer les tarés du net dès ma première note)

C'est dans des moments comme ça que je regrette pas de pas avoir un Hummer, remarquez ce n'est pas que dans ces instants là en fait parce franchememnt un Hummer c'est super moche, tape à l'oeil comme c'est pas permis, super pratique à garer en ville et ça consomme de quoi nourrir pour un mois un village en Afrique... Oui tout ça mais en plus l'hiver ça fait beaucoup plus de surface à déneiger, quelle horreur! Remarque, je pense qu'un propriétaire de Hummer doit avoir les moyens de se payer un stationnement intérieur ou un déneigeur personnel, bref au final ce ?&*$?$% de conducteur doit se taper moins de déneigement que moi, la vie est injuste!

Breffff c'est aussi dans ces moments là que je trouve que le féminisme a fait du mal, bon à vrai dire je suis moi-même féministe, mais parfois j'aimerai bien avoir un gentil monsieur qui irait me déneiger ma tuture en même temps qu'il descendrait les poubelles, le rêve quoi! Mais bon le célibat a du bon tout de même, si si je vous assure, ok personne sous la couette pour me réchauffer après l'effort physique intense que je viens de fournir c'est vrai mais en fait faut avoir déneigé pour savoir qu'on gèle pas du tout à cette occasion, bien au contraire on rentre suant soufflant, hors de question de filer sous la couette alors bon je répète je rate rien! 

C'est pas tout ça mais je vais manger, faut bien reprendre des forces, non? et je vais refaire ma teinture, ya pas que dans la rue que le blanc m'insupporte!

01:50 Publié dans Ma vie, mon oeuvre!, Mon pays c'est l'hiver??? | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : neige | |