lundi, 08 juin 2009
Appel à témoins
(Le festival de vieilles notes qui trainent va commencer, j'en ai trop! On va faire du déstockage, braderie, tout doit partir (sauf celle d'hier)
Ça, ça date de 2008 je pense même... et j'en ai quelques autres de la sorte. Il y a même des trucs que je croyais avoir publiés déjà alors que visiblement non... Ou je les ai enlevés... Pour de bonnes raisons (comme hier?) ou pas? Cette note là doit dater d'un moment d'intense frustration envers ex-coloc et d'une discussion à ce sujet avec Massili, je pense bien! Là ça va mieux, mais il ne sera pas dit que j'aurais écrit tout ça pour rien!)
Un truc arrivé récemment me rappelle un épisode qui m'a vraiment énervée sur la fin de ma colocation avec ex-coloc.
Notre bail se terminait le 30 juin 2003, celui du voleur (le mari d'ex-coloc, enfin pas encore mari officiel à ce moment là) aussi. Comme j'avais annoncé que je voulais partir, le voleur allait reprendre ma part du bail. Tout est bien!
Finalement, après une longue quête, je trouve l'appart idéal, tout près du Marché, à 3 pas du métro Jean-Talon, original bien qu'un peu mal foutu, n'ayant pas de four (comment peut-on vivre sans four??? J'avais déjà donné à Lyon, du coup mon premier achat a été un four à convection de "comptoir") mais une machine à laver. La proprio, très sympa (mais ça s'est gaté sur la fin), me donne les clés tout de suite, cool! Du coup j'ai tout repeint car le blanc crasseux qui régnait ne me plaisait pas trop! La cuisine en vert fluo, ce qui n'était pas l'effet escompté, du coup 2 semaines plus tard j'ai tout repeint en crême et rouge et je pouvais plus voir un pinceau ou un rouleau en peinture c'est le cas de le dire. Le salon/salle à manger/chambre (séparé d'un mur trois quart, constitué d'une énorme placard, ce que je trouvais très chouette au début qui me saoulait grandement sur la fin. Maintenant je veux et j'exige une porte pour isoler ma chambre du reste) était fin d'un découpage sophistiqué de jaune soleil et orange mangue, très chouette à mon avis! Ça m'a pris du temps toute cette peinture vu que je me suis tapée aussi la couche d'apprêt vu la texture et la couleur du "blanc" qui précédait. Et il n'y a rien de plus frustrant de peindre du blanc sur du blanc, même douteux!!! On se recule pour voir l'effet et on voit un autre mur blanc... Ok peut-être un peu plus blanc mais on voit aussi qu'on est pas bien passéee partout!
Bref comme j'ai eu les clés plus tôt je comptais déménager début juin. Ex-coloc et le voleur voulaient tout repeindre de toute façon ce qui voulait dire de toute façon déplacer tous mes meubles vu que le contenu du salon était tout à moi ou presque et passer un mois dans un chantier, avec tous les inconvénients et aucun avantage. Donc j'en parle à ex-coloc, toute contente d'avoir la place à elle, à l'oeil en prime. Sauf que bon "à l'oeil", j'étais pas trop d'accord de me taper double loyer, ma part de l'ancien appart plus le nouveau, surtout que ben j'étais au chomage en prime... Donc je voulais qu'on s'arrange un minimum. Sauf que là ex-coloc me dit ah non ça va pas être possible, le voleur peut emménager n'importe quand puisque son coloc à lui garde leur appart, mais comme il travaille à la SAQ (la société des alcools du QUébec), pas super bien payé, le pooooooovre, moi je suis juste au chômage, qui n'a pas la réputation de bien payer non plus.
On continue de discuter de façon plus orageuse et là elle me sort comme raison supplémentaire que le meilleur ami du voleur vient d'avoir un bébé lourdement handicapé et donc il peut pas payer une part du loyer! Eeeeeeeeeeuh? Quelqu'un m'explique le rapport??? (Ça n'a rien à voir mais la mère du bébé c'était la "dame d'honneur" d'ex-coloc, une fille que j'aime pas du tout. Qui a en plus eu le tour d'organiser l'enterrement de vie de jeune fille le plus chiant auquel j'ai assisté... À 23 heures, on rentrait toutes à la maison, so wild! (Ah quand je pense à celui auquel j'avais participé à Lyon, on avait commencé vers 13 heures avec les préparatifs élaborés (plusieurs de mes idées d'ailleurs) puis la vraie surprise et le déroulement se concluant avec un croissant à 7-8 heures du mat. J'ai une photo avec toutes les participantes sauf moi (avant le digital!) et tant mieux parce que je me rappelle que je portais une jupe courte qui avait laissé sans voix plusieurs passants. Neuf ans plus tard, je crois que j'ai passé l'âge... et je me demande si j'étais pas tous jambons dehors, même si à l'époque j'assumais à fond. Plus maintenant!!!) Mais je trouve ça très triste pour son petit garçon, très très lourdement handicappé. Tout ce qui peut arriver de pire lui est arrivé...) Ça avait pas l'air de l'empêcher d'acheter le nécessaire pour peindre quitte à le faire quand j'étais encore là (et à foutre de la peinture sur mes affaires?)... Bref la discussion s'est envenimée, par email surtout.
Mais le boutte du boutte fut atteint quand cette "chère" ex-coloc me dit qu'elle ne comprend pas mon attitude (ben non, je veux juste pas me faire avoir littéralement), qu'elle en a parlé à ses parents, son frère et des amis que nous avons en commun et qu'ils ne comprennent pas plus! Argh, quoi? On veut faire le combat des opinions de nos camps respectifs? On a qu'à faire faire des sondages alors, avec dans le camp des bons, ex-coloc, famille et potes et dans le camp de l'axe du mal, moi, moi, moi! Parce que bon je ne voyais pas l'intérêt de consulter tout le monde sur la question... Mais j'aurais pu demander les avis de mes parents, de la frangine, et quelques autres. Je suis sûre qu'ils auraient été de mon avis. Et ça nous aurait avancé à quoi ensuite???
Bon finalement on a réglé le tout à l'amiable, par un compromis des 2 cotés, mais ce fût pénible. Disons que ça a été le point culminant de nos relations de colocataires... Et je dois avouer que ça faisait au moins un an, si ce n'est 2, que j'en avais jusque là! On a quand même fait 4 ans ensemble... Bref je la connais comme si je l'avais tricotée, elle aussi. On ne peut pas faire de politique ni l'une ni l'autre sans avoir l'ex dans sa poche car nous pouvons faire toutes les 2 des révélations embarassantes... Par exemple, dans le temps du 11 septembre, ex-coloc avait fait un ou 2 rêves torrides où celui qui l'emmenait au septième siècle s'est révélé le pire président étatsunien depuis belle lurette! C'est pas à moi que ça risque d'arriver, ça, je fais un rêve de la sorte tous les 3 ans minimum et ensuite ça me laisse toute perturbée... Selon un copain, c'est parce que je suis comblée! On va dire ça comme ça... Sans commentaire!
23:12 Publié dans Flashbacks | Lien permanent | Commentaires (6) | |
Commentaires
Ne me dis pas que tu as repeint des pièces toute seule ?! T' es courageuse je sais pas si j' aurais pu.....De même supporter une coloc incompatible même quelques mois j' aurai pas pu non plus....C'est la même que celle de Nice ? T'es cool toi :))
Écrit par : madoo | mardi, 09 juin 2009
Répondre à ce commentaireSi, si, j'ai repeint plein de trucs toute seule comme une grande! Mais j'étais morte après...
La cuisine, j'ai tout repeint toute seule... j'ai pas osé demander de l'aide vu que j'ai changé d'avis 2 jours après, même pas, une vraie girouette (mais c'était atroce)!
Après je pouvais plus voir un pinceau en peinture ensuite si j'ose dire ;-)
Et sinon, non, ex-coloc c'est pas la niçoise, ouf! Grosse différence : je peux me fier à la niçoise, à ex-coloc, pas trop (enfin ça dépend!).
Écrit par : presso | mardi, 09 juin 2009
Répondre à ce commentaireDe toute manière, une femme qui prend son pied avec l'ex (président US le plus nocif que le monde ait connu) mérite-t-elle le respect ?
À moins que les circonstances de sa colocation ne l'aient conduite à un tel traumatisme... que ce ne pouvait qu'être bon.
Écrit par : galuchon | mardi, 09 juin 2009
Répondre à ce commentaireAh tu veux dire que vivre avec moi est un tel traumatisme qu'on doit prendre son pied avec un président nocif pour compenser?
Je sais pas comment je dois le prendre???
Écrit par : presso | mardi, 09 juin 2009
Répondre à ce commentaireComme une blague !
Écrit par : galuchon | mardi, 09 juin 2009
Répondre à ce commentaireAh ouf! Je me disais aussi... et je me demandais (presque) ce que j'avais bien pu faire pour causer "ça" ;-)
Écrit par : presso | mardi, 09 juin 2009
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