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mardi, 14 avril 2009

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5b : le birman - des retrouvailles à la rupture, partie 1

(Cette note date d'il y a plusieurs mois, probablement après la fin de l'acte 3 avec BFC... Mon "backlog" de notes non publiées est trop grand alors, allez hop, on publie même si l'histoire n'est pas finie. Et qui sait quand je ferai la fin? Au moins ça donne une bonne raison pour ne pas avoir même commencé les actes 4 et 5!)

Troisième acte : septembre à décembre 2007 - Scène 5b : des retrouvailles à la rupture avec le birman

Mise en situation : Pendant que je file vraiment le parfait bonheur épistolaire avec BFC, je renoue le contact avec le birman grâce à Facebook!

Alors en apprenant et surtout en maitrisant l'art subtil et délicat d'emmerder les gens au téléphone j'ai surtout fait pas mal de rencontres plus ou moins intéressantes. J'ai vu des gens qui n'avaient que les sondages comme horizon et ça ça fait pas regretter d'avoir fait quelques études je dois dire, parce que je me suis beaucoup amusée pendant les sondages c'est vrai, mais je savais que ce n'était que pour un temps, j'avais besoin de changement. C'est là que j'ai rencontré ex-coloc... mouais! Et c'est là que j'ai rencontré le birman!!!

Le birman, tout une histoire! Mon premier souvenir c'était de le voir se recoiffer discrètement en me voyant arriver pour la "pause". Il a nié plus tard mais je sais ce que j'ai vu! J'avais trouvé ça mignon d'ailleurs... Et après j'étais toujours placée pour les sondages entre lui et K, on a bien ri pendant les longs après-midi oè personne ne répondait au téléphone, on jouait à des jeux (genre nommer les capitales, j'ai bluffé K en ne nommant pas Casablanca comme capitale du Maroc. Par contre, lui il savait pas la capitale de la Suisse!!!), on discutait, on lisait le journal! C'était bien! On sortait un soir sur 2 (c'est là que je promenais mon chien à 2 heures du mat!), on buvait comme des trous (je me suis même demandé si je devenais pas alcoolique), on dansait (sur Wonderwall, sur "killing me softly") (parfois même avec le birman!) je fumais pas mal aussi, je draguais des filles pour K (et ça marchait pas mal du tout!), la débauche sur presque tous les tableaux! Mais bon, j'étais dans une période bizarre de ma vie et j'aimais bien avoir le birman à mes basques, sauf que je pouvais pas me décider à faire quoi que ce soit pour toutes sortes de raisons. Et lui il attendait que je fasse quelque chose. Bref, inextricable!

Et en plus les superviseurs et d'autres intervenants externes faisant pas mal de trucs pour nous "rapprocher", j'étais toujours assise entre lui et un autre pote (heureusement parce que ça faisait passer le temps entre les insultes et les gens qui répondent pas parce que l'aprem, ils travaillent. Je dois dire que je me suis beaucoup amusée l'air de rien pendant ces 2-3 mois). Alors que certains devaient voir ça du mauvais oeil... Je vous ai raconté quand on est allé voir Manhattan (le film, pas la ville)??? Le birman avait demandé la permission pour moi au superviseur parce qu'on devait partir plus tôt, je me suis toujours demandé si ça avait négocié dur? Sauf que dans la mesure où je partais plus tôt et n'était donc pas payée, ça ne faisait pas une grosse différence... À part pour l'orgueil du superviseur peut-être! On avait passé une soirée fort sympatoche... J'ai adoré Manhattan, le film, pas la ville (quoique aussi mais bon). Selon le birman, je l'avais forcé (pauv' chou!) par la suite à venir promener mon chien avec moi, je suis un vrai tyran! Selon lui, aussi il m'aurait embrassé à cette occasion, je diffère, je me souviens vaguement d'un échange dans une autre occasion. Le lendemain du film, le superviseur (jaloux?) nous avait mis à tous 2 sur notre poste de travail une feuille qui demandait un résumé du film. Le birman s'est consciencieusement attelé à la tâche comme un Agnan... Moi ça me saoulait, donc je me suis contenté d'un laconique "bon film, pour les détails, voir la copie de mon voisin!". Les copies ont ensuite été ramassées. Verdict : le birman avait toutes ses chances avec moi vu que je n'avais rien regardé du film tellement j'étais troublée (???). Pour moi, les carottes étaient cuites vu que le birman avait eu le regard rivé à l'écran tout le long, tellement absorbé par ce chef d'oeuvre qu'il avait déjà vu plusieurs fois qui'il en avait même oublié ma présence. Alors que je savais pertinemment que ce n'était pas le cas...

Bref malgré ça parfois je l'envoyais promener sans trop de raisons, enfin je savais pas trop où j'en étais. Du coup, à un moment donné, j'ai pris mon courage à 2 mains je l'ai appelé pour qu'on se voit avant les sondages et qu'on discute, vous imaginez pas le courage qu'il m'a fallut pour l'appeler! Bref on se voit et moi je voulais lui dire que finalement, j'avais envie d'essayer vraiment voir ce que ça donnerait puisqu'il attendait un signe de ma part et là v'là t'y pas qu'il me sort qu'il n'est pas prêt pour une relation, blablabla! Heureusement j'avais encore rien dit, sinon je lui aurais envoyé une baffe, c'est clair! Tiens et ça se passait au Dunkin' Donuts où officiait la jumelle blonde, le monde est petit! Après ça il est passé superviseur et m'a fait le coup du zèle excessif, ce qu'il avait reproché au précédent superviseur, et ça ça m'avait pas mal énervée! Et je me souviens aussi que peu de temps après il avait rencontré quelqu'un, vague souvenir qu'il voulait se teindre les cheveux en rouge (pour elle?), et, je trouvais que, comme par hasard (?), il en beurrait épais avec cette fille devant moi. Je haussais les épaules, genre j'en ai rien à foutre, en fait, j'étais un peu vexée, j'avoue mais je m'en suis très bien remise!

Bref, on s'est rencontrés 2-3 fois par hasard, avec plus ou moins d'étincelles! Jusqu'à ce jour, très peu de temps après le départ de BFC, je parle à la jumelle blonde qui me vante Facebook. Intriguée je me suis inscrite et je cherchais donc des gens que je connaissais. J'ai pensé à une fille des sondages, repartie en France. Je l'ai pas trouvée... Après j'ai pensé au birman et paf! Il y était, coooooool! Donc je lui envoie un tit message lui demandant s'il se rappelait de moi... 2-3 minutes aprè, réponse! Bref échange d'email, on se résume nos vies, je lui parle du germain, et là il me dit que son ex est aussi folle d'un allemand, que c'est la dernière mode! Sauf que bon elle aux dernières nouvelles, elle est marié (par nécessité, pour pouvoir émigrer) et maman... La totale! Dans les jours suivants, il me dit qu'il sera à Montréal et qu'on pourrait se voir. J'avais un film à voir au festival du nouveau cinéma, ça tombe à pic, il est fou de cinéma, son ex aussi et leur pote aime aussi le cinéma. On se donne rendez vous dans la salle. Ils avaient pas de billets mais il y a toujours des billets "dernière minute" à vendre donc moi je suis dans la salle et eux se sont retrouvés au premier rang. J'étais en tran de lire, je lève les yeux et je vois le birman qui scanne la salle, j'avais mes lunettes donc je le reconnais ouf! On se fait signe qu'on se retrouve à la sortie. Retrouvailles, présentations avec les 2 autres, on va voir un groupe belge que l'ami avait aidé à booker ici, très sympathique comme spectacle, puis je pars dans un bar avec les 2 zigotos, l'ex étant allée au lit. On discute, entre autre, le birman trouve que j'ai les yeux jaunes, ah ouais l'art de faire un compliment, je discute avec le pote, puis le birman me demande d'aller avec lui dehors fumer. Bon ok...

Et là, dès qu'on est dehors, il fait mine de m'embrasser, comme ça sans autre avertissement! Surprise! Je vois pas les choses de la même façon, il y a BFC et je suis pas du genre à me retrouver 10 ans plus tard dans le même état d'esprit (ce qui est rassurant pour BFC non? Je vous parie que là, il voudra de moi!!! une fois chauve et bedonnant, j'ai toujours eu du bol, moi!). Bref on se contente de parler et il me dit qu'il n'aime pas que son pote me drague... Ah bon??? J'avions pas remarqué, vraiment! Ouais il fait son numéro mais franchement je trouvais ça en tout bien tout honneur, surtout que le birman venait de dire qu'il avait fait une méga-erreur en me laissant "partir"... Sympa pour l'ex ça! Ça n'aurait pas été très délicat de sa part! Un truc drôle, on était à la fermeture du bar ce qui en général se conclut avec un slow... Je vous ai déjà dit mon amour trèèèès modéré de cet art... Le birman insiste pour danser le dernier slow avec moi, bien collé bien sûr, et de fil en aiguille, je suis obligée d'accepter. On se met en position, attendant la musique et là paf, ça ressemble à tout sauf à un slow! Morte de rire j'étais... mais tout déçu il semblait!

On partage un taxi jusqu'à mi-chemin puis je rentre toute seule comme une grande.

Entretemps, on s'envoit des mails très divertissants. Peut-être pas autant que ceux de BFC, menfin dans un autre genre!

Ensuite il m'a invité chez son pote avec son ex pour fêter le retour du 4ème larron de leur quatuor qui revenait d'un an en Asie. Soirée pas mal, même si le birman me sort quelques vacheries (parce qu'il est sérieusement imbibé!), j'avais appris par la suite que l'ami d'Asie n'était pas ravi que je sois là mais que le birman avait insisté. Bref on boit du whisky thaï et d'autres choses. Puis l'ex et moi on rentre dans nos antres respectives, en rentrant, j'ai un message du birman qui me parle de tout ce qu'il aime de moi, menfin une chose surtout ou 2, des parties bien précises de mon anatomie (et pas les mieux d'ailleurs, selon moi) encouragé par ses 2 potes derrière qui se roulent par terre de rire. J'ai gardé le message, ça peut servir ;-) Le lendemain, j'ai droit à un email tout penaud en me disant qu'il avait trop bu et qu'il espère que j'ai effacé le dit message. Ben non toujours pas!

Bref les semaines qui suivent, on s'écrit souvent, c'est toujours marrant mais parfois ça dérape vers le sentimental alors je me sens obligée de recadrer le tout de façon en général un peu raide, tout ça par honnêteté vu que je n'ai pas changé d'avis, enfin je dis honnêteté, je m'en voulais un peu de parfois pas être aussi claire que j'aurais voulu, je peux pas nier que toutes ces attentions étaient flatteuses, et même plus que, alors que de l'autre coté, j'avais BFC, très bien à l'époque mais moins passionné (doux euphémisme) quoi! L'homme marié aussi rodait dans les parages, sans grand succcès mais très en demande j'étais! En général quand je recadrais, le birman me faisait la gueule quelque temps.

C'est arrivé un jour ou 2 avant qu'on se voit pour le spectacle de son pote avec son ex et le 4ème larron. Moi j'avais juste entendu le groupe du pote sur CD, pas mal donc j'étais curieuse de voir ce que ça donnerait sur scène. On s'est donc donné rendez-vous dans un resto portugais avant avec l'ex et le 4ème larron et c'était sympathique (comme d'hab) et le birman était presque normal avec moi, donc cool quoi! On arrive ensuite à la salle de spectacle, et voila la soeur du birman, il nous présente l'une à l'autre. Je me souviens pas s'il explique comment on se connait mais comme elle est ingénieuse comme moi, il suppose qu'on a beaucoup en commun. Mouais! On discute un peu, elle est sympa, donc ça va! Je connais personne d'autre donc je me cramponne (pas physiquement, je vous rassure) à notre petit groupe initial. Je me souviens plus comment c'est arrivé sur le sujet mais le birman parlait à sa soeur et quelqu'un d'autre et moi avec une autre personne mais on était tous dans un cercle. à un moment donné le birman et sa soeur parle de quelque chose genre la signification de l'amour, un truc du genre, et j'entends avec horreur le birman déclarer à sa soeur (qui me regardait déjà avec un air louche!) qu'il ne donnerait sa définition de l'amour (ou un truc du genre) qu'à moi! Aaaaaaaaaargh! Je me souviens pas ce que j'ai dit (autre que mais j'ai rien demandé moi?) mais je vois tout à fait son air béat (et non béta) me regardant tout en parlant, disons que si quelqu'un dans le coin n'avait pas saisi la nature de ses sentiments pour moi là c'était limpide!!! Je sais plus du tout ce que j'ai fait ou dit... La soeur m'a regardée d'un air entendu, ça je m'en souviens bien par contre!!!

Bon après c'est le show, très chouette mais trop court, puis les félicitations aux artistes (je rencontre la chanteuse dont j'avais entendu parler pour d'autres choses) et on décide d'aller prendre un verre ailleurs avec l'ex et le 4ème larron, les 2 autres dormant chez l'ex dans l'ex-appart du birman et de l'ex (vous me suivez?), on retourne là où on avait fait les retrouvailles ou dans le même coin en tout cas (d'habitude je vais jamais rue St-Laurent!)... Bref, à un moment je me retrouve à boire des shots de vodka (j'avais pas fait ça depuis 10 ans???) avec le birman et à lui dire en gros je comprends pas comment il peut me faire de grandes déclarations 5 minutes après qu'on se retrouve après quoi 7-8 ans sans se voir! que je pense qu'il m'idéalise à mort (parce que bon j'avoue, je ne suis pas parfaite!) et qu'il compense je sais pas quoi avec moi... Il n'est pas d'accord, il trouve qu'il a fait une erreur il y a 10 ans, bla bla bla! Moi très moyennement convaincue par ses explications mais je n'en démords pas, de toute façon, je n'ai que BFC en tête à ce moment là! Je sais plus trop ce qui se passe sauf qu'on fait la fermeture et qu'on rentre tous chez l'ex qui habite pas loin de mon appart précédent par le bus de nuit. Bon une fois là bas, on fait je sais plus quoi, ils insistent tous pour que je reste, ben voyons, comme par hasard, la seule place qui reste est dans le lit du birman! Malgré l'insistance particulière du birman, je veux rentrer, on m'appelle donc un taxi. Il fait pas chaud mais j'attends dehors quand même pour éviter les effusions. Et puis j'en ai marre d'attendre, ça caille, alors je marche jusqu'à St-Denis pas loin où je sais que même à 4-5 heures du mat' les taxis ne manquent pas. J'en chope un dans la foulée sans problème.

Le lendemain, message vocal du birman, tout inquiet parce que le taxi qu'on m'avait appelé avait sonné chez eux en ne trouvant personne. Du coup branle bas de combat. Selon la version du birman il est sorti peu vêtu pour me chercher sans succès. Il voulait juste s'assurer que je n'étais pas morte parce que "j'étais quand même une bonne fille" (je me suis tapée l'écoute de tous mes messages sauvegardés il y a peu pour retrouver un numéro de tél, je l'ai donc réécouté parce que très drôle!)...

Bon après ça Noël se rapproche, on part tous les 2 le 26 décembre, lui à Hong-Kong le matin et moi à A*** le soir. On doit se voir le 23 décembre pour aller voir Le père Noël est une ordure à la Cinémathèque, mon grand classique. On se donne rendez-vous plus tôt pour terminer notre "magasinnage" de Noël. Bref il achète des DVD pour ses nièces et me fait acheter un livre de partitions de Bob Dylan pour BFC (à qui j'ai donné le livre trente secondes avant mon départ, en le "découvrant" "par hasard" en refermant ma valise... Enfin, je ne rentreai pas dans les raisons qui m'ont obligée à presque ne pas le lui donner (qu'est-ce que j'aurais bien pu en foutre d'autre???)).

En attendant le film, on va prendre un chocolat et des choses autres chez Juliette et Chocolat. Of course, il commence à "déraper" un peu mais ça reste correct alors je recadre gentiment. Il m'offre le recueil des brèves de comptoir avec une dédicace qui m'empêche de le laisser trainer en présence de certaines personnes qui la trouveraient étrange... On va voir le film, on rit bien, (tiens je viens d'entendre une citation intéressante : "messy women make good lovers", alors je dois être très bonne ;-) ) il me dit que si j'ai peur, je peux me blottir dans ses bras (on sait jamais je pourrais avoir peur d'un lapin ou d'un père Noël qu'est une ordure!?). Mais c'est après que ça se gâte... Il a pas envie d'aller chez ses parents qui habite une banlieue lointaine, pourrait aller chez le 4ème larron mais ne l'a pas prévenu (ou quelque chose du genre) (soit disant) donc en gros il DOIT à tout prix dormir chez moi. Ça me plait très très très moyennement parce que c'est le bordel chez moi (j'étais en train de planifier ma valise, ça prend de l'espace!!!) et que franchement ça risque de "mal" tourner. J'exprime mes inquiétudes mais je suis faible... alors j'accepte!

Donc on achète de la bière, je le laisse à la porte de chez moi, le temps de ranger le plus gros, et il entre! Je me rappelle plus des détails, au début, ça reste civilisé, ensuite je sais plus dans quel sens ça se passe et je sais vraiment plus comment on en arrive là, mais ça commence je pense par la découverte dans ma table de nuit de quelque chose de relativement embarassant (d'habitude la chose était mieux cachée mais là je ne prévoyais pas de visite!) suite à la présence d'un certain nombre de piles (dont une bonne proportion pour ma radio!) sur ma table de nuit. Ça, évidemment on peut compter sur le birman et sa graaaaaaaande discrétion!!! Je lui saute dessus littéralement pour lui arracher son trophée des mains et le mettre en lieu sûr (le trophée, pas le birman). Ensuite, on allait se coucher (moi = lit, lui = futon), donc il n'est pas très vêtu, suit une scène franchement ridicule pour un observateur extérieur, où il me court après autour de la table alors que je veux garder mes distances vu le contexte précis du moment!!! Disons juste qu'il a l'air trèèèès content de me voir... Bref la scène fut digne de la Commedia dell'arte en version vachement paillarde en plus!

Ah et j'arrête ça en plein suspense en plus...

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Publiée le 10 déc 2012 bien après avoir été retirée de mon blog (première publication 14 avril 2009) quand le birman, plus connu maintenant sous le pseudo du québécois, avait lu mon blog!!!

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