mercredi, 15 avril 2009
Dur dur!
Ouais j'avais peur de pas me réveiller pour mon meeting matinal donc en fait je me suis réveillée (en sursaut sinon ça serait pas drôle) toutes les heures!!! Et quand vint l'heure de vraiment se lever ben je n'étais pas fraiche du tout... D'ailleurs là, encore, j'ai l'impression d'avoir déjà ma journée dans le corps alors que bon il est même pas 10 heures! Cha promet...
Le big meeting c'était en gros avec le boss du "9/10", j'ai pas dit grand chose à part que j'en sais plus que la semaine dernière... Mais le boss du "9/10" a relevé que c'était pas banal une femme à l'entretien (personne n'a rajouté, menfin ça dépend l'entretien ménager c'est plutôt attendu! Ça me rappelle comme je me disais que c'était bien avec mes petits gars, quand ils faisaient le grand ménage de l'atelier... J'avais l'impression d'être une reine au milieu de sa ruche remplie d'abeilles industrieuses) (conclusion : pour qu'un homme manie le balai et l'accessoire, suffit de le payer? En argent sonnant et trébuchant seulement? Visiblement le "en nature" ne dure qu'un temps... Enfin, dans mon cas personnel, si "il" veut que le ménage soit fait régulièrement (hors le nettoyage de base car je précise que ce n'est pas sale chez moi, c'est juste un peu encombré), il a intérêt à s'activer parce que moi ça me saoule gravement (et même en me payant, en nature ou pas))... On a encore parlé de parad1gme!!! Le mot à la mode, mazette!!! Même à la radio je l'entends... Alors en gros tout ce que j'ai dis c'est qu'il s'agissait d'une légende urbaine parce que franchement, à l'entretien, ça fait un an que j'y et ça se passait trèèèès bien! Sans sortir le fouet! Et là je pense aussi que ça devrait bien aller (sauf peut-être dans la mesure où il y a des tas de trucs qui pourraient chambarder leur façon de faire les choses sur le plan processus mais ça, homme ou femme ne change rien à l'affaire, les gens ils aiment pas trop le changement en général!)... Ça peut pas être pire qu'avant apparemment, la barre est haute c'est fou!
Mais ça m'a énervée cette réflexion du boss de mon boss. En gros ça apporte quoi au débat??? Et bon à ex-boite que j'aimais d'amour, ça faisait 10 ans qu'il y avait une femme à l'entret1en, et même qu'il y en a eu une autre par la suite... Probablement que si ça avait continué ex-collègue que j'aime bien y serait passée aussi (elle, elle est faite pour ça!). Donc hein, vivons avec notre temps! Ras le bol des parad1gmes à la noix et à toutes les sauces...
Sur une note plus joyeuse, ça doit être les yeux de l'espoir, mais malgré le fait que je sois courbaturée des bras (je paie pour les pompes!) (même si elles étaient "inclinées" donc moins dures) (je suis nulle en pompes... quand je me retrouve avec les coudes à 90 degrés, je ne peux pas trop concevoir comment je vais être capable de remonter, ce qui est quand même un peu le but de la chose (si j'ai bien compris...)... et donc ça marche pas bien!), je sens déjà des progrès quand je me tâte le biceps (ce que je fais à la fois pour l'évaluer (mais faut pas lui dire) et le réconforter parce qu'il crie "maman, pourquoi des pompes, pourquoi tant de haine???")... Oui en fait à bien y penser, j'ai une relation très charnelle avec mes biceps, ce qui va à la fois de soi et pas de soi, on compense comme on peut, et eux me déçoivent rarement (dans ce cas je sais que je suis la seule coupable, ça, c'est rafraichissant, tout ne dépend QUE de moi!!! Génial)!
Bon la personne que je dois rencontrer me fait faux bond... Du coup je mange un peu, je meurs de faim! Dire ça, ça me rappelle un email du birman que j'ai relu hier. Je terminais mon email en disant en gros "j'ai faim" et dans sa réponse, il me dit qu'il a rêvé de moi (aïe! quand on voit ce que ça donne quand le mentor me raconte ses rêves à mon sujet...), dans son rêve j'écrivais à son ex que j'avais faim (l'art de passer pour un estomac sur pattes quoi!) qui lui disait que j'avais faim. Palpitant n'est-ce pas? Je m'interroge sur l'inclusion de l'ex dans la boucle... à l'époque tout de même, un intérêt commun nous réunissait quelque part en Germanie, et pas très loin l'un de l'autre en prime, au point d'atterrir au même aéroport mais elle, quelques jours avant moi. Ce n'était pas le même germain, tout de même! Ou alors c'est un grave cas de schizophrénie vu qu'ils sont maintenant mariés (pour faciliter l'émigration) avec bébé et vivant en Suède. Tout ce que BFC ne ferait jamais quoi ;-) Bref un rêve bien étrange!!!
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Edit de l'après-midi : on reparle "parad1gme"? À midi je suis allée manger à la table des superviseurs et autres qui se demandaient s'ils acceptaient quelqu'un ne portant pas de chromosome Y (c'était pas dit comme ça, j'ai raffiné un peu le tout) dans leur cercle select... Mouais on part de loin! Va falloir que j'aille à leur table TOUS les jours pour leur apprendre, tiens!
On peut aller en lire plus là. Surtout la partie "en entreprise"! Parce que c'est exactement ça... avec 10-15 ans de retard tout de même... Et je joue le jeu (argh!) parce qu'initialement lors de mon entrevue, le mot était venu sur le tapis tout de suite et je me demandais si je comprenais bien ce que ça voulait dire (pour éviter de partir complètement hors sujet dès le départ!), évidemment c'était encore dans le thème "une femme à l'entret1en pas ménager" qu'est-ce que c'est révolutionnaire et subversif, mazette! Ri-di-cu-leu! J'aurais envie de me taper un petit Dilbert, tiens, juste histoire de me changer les idées et de me dire que ça pourrait être pire!
Et aussi un ou 2 chocolats!
Oh et puis j'ai plus du tout mal aux bras! Ça doit être parce qu'on a mis aujourd'hui tellement de choses dans mon assiette que le plus pénible c'est pas de la soulever, mais plutôt de l'envisager. Que dire de plus, à part "argh"!
21:32 Publié dans Ma vie, mon oeuvre!, Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (2) | |
Commentaires
Mais c'est qu'elle s'effarouche, la dame de l'entretien...
"Paradigme", cela fait 25 ans qu'on l'utilise dans les milieux intellectuels. Les cabinets "conseils" (tout à leur habitude de pomper des concepts qu'ils ne comprennent qu'à peine) se sont approprié le terme pour tenter de convaincre les entreprises qu'il n'y avait qu'eux capables de "conduire le changement", que ce soit dans les processus ou les organisations. De là, c'est rentré dans l'entreprise. Les journalistes (toujours à la recherche d'un mot qui ferait savant et qui les revaloriserait un tantinet) l'ont découvert à leur tour et s'en gargarisent.
Tout ça me fait doucement sourire.
Dilbert aussi, d'ailleurs, et il croque tout ça avec une pertinence ravageuse.
Montre-leur ce dont une faible femme est capable. Sois dictatorial en douceur et finesse et tu les auras dans ta petite main (au bout de ton long bras musclé) en un rien de temps !
2 chocolats max par jour.
2 !!!
Écrit par : galuchon | mercredi, 15 avril 2009
Répondre à ce commentaireAh non, je suis pas effarouchée du tout mais ça m'énerve les mots creux et vides de sens. Les "buzz" words! Et les réflexions sans intéret aussi! Pas très original tout ça quoi...
Sinon je sais manier le fouet et la cravache tout en finesse t'en fais pas, ils ne s'en rendront même pas compte (en autant que mon mandat soit clair pour tout le monde!!)...
Et j'aurais du te lire plus tôt, j'ai dépassé la dose prescrite, de 2! Mais bon la moitié c'était surtout du caramel, ça compte pas vraiment pas vrai ;-)
Écrit par : presso | jeudi, 16 avril 2009
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