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mercredi, 27 mai 2009

La couleur du lait...

D'abord, avez-vous remarqué le changement par ici??? Allez! Quand même!!!

Zavez intérêt à vous en rendre compte autant que PAM remarquera ma nouvelle coupe de cheveux du 12 juin, sinon je boude (et je vous écris plus, na) (les conséquences sont bien pires pour PAM, la vie est injuste)!

Donc revenons au lait...

Je crois avoir déjà dit une fois ou 2 (ou même 3) que je n'aimais pas le lait. Ce qui est particulièrement handicapant en Amérique du Nord où tout le monde en boit comme de l'eau (ou comme certains du vin)... Je me souviens de notre arrivée au Québec quand chez nos voisins on nous proposais le fameux sandwich "beurre de pinottes et confiture" (du pain de mie, avec une couche de confiture et une couche de beurre de cacahouètes, dans un sens ou l'autre, je sais plus, j'aimais pas trop!) ou pire, "beurre de pinottes, confitures et banane" (même chose que l'autre avec des rondelles de banane sur les couches précédentes peu importe l'ordre de celles-ci) (je vous ai déjà dit que je détestais les bananes (et pourtant je suis pas difficile en fruits) (mais pour tout le reste, je suis une vraie enquiquineuse) (et encore, ça c'est beaucoup amélioré, depuis disons 10 ans) , bref la joie pour moi.

Faut aussi que je vous dise que jusqu'à l'âge de 6-7 ans (je crois), je n'aimais pas l'eau (une vraie emmerdeuse je sais)... Tout ce que je buvais c'est du jus de pomme! Ou du chocolat chaud. Du nesquik à la rigueur... Quand BFC m'a initiée aux "joies" du Nesquick postcoït*l (comme dirait galuch'), ça devait 25 ans que j'en avais pas bu. Je bois depuis longtemps des chocolats chauds plus évolués, de luxe quoi. à la rigueur du chocolat noir fondu dans du lait, c'est aussi bien (sinon plus), bref le nesquick avait pris le bord, jusqu'à l'autre crétin qui avait besoin de se refaire des forces apparemment avant de se coucher, on aurait pu croire que je l'épuisais, en fait il se fatiguait pas tant que ça, enfin je dis ça, c'est pas une critique, hein! Mais si "ça" ça l'épuisait, je pense que ses séances au gymnase n'ont pas servi à grand chose, il devrait travailler plus son cardio. Et se faire des muscles au passage... enfin plus quoi! Si ça suffisait pas?

J'aimais pas l'eau mais une fois quand j'avais 2-3 ans (je m'en rappelle pas, mais c'est un "big hit" dans l'histoire familiale), dans un resto, ma grand-mère paternelle, estimant que c'était la faute de ma mère si je ne buvais pas d'eau (ma mère n'aime pas l'eau non plus) (mais moi maintenant j'aime beaucoup l'eau!), entreprit de faire mon éducation puisque sa bru faisait si piètre figure en la matière (mouais sympa l'ambiance même si ce n'était pas aussi explicite que ça) (mais je décode pour vous).  Bref, elle me propose un verre d'eau que j'engloutis illico à la stupéfaction maternelle (qui a certainement pensé "traitresse" ou "tu quoque mi filii!")... Puis ma grand-mère m'en sert un autre qui subit le même sort... Tout de mème, ma mère veut le voir pour le croire, elle observe de plus près le 3ème verre qui me fut versé, enfin observer c'est beaucoup dire, elle l'a senti! C'était du vin blanc suisse... Pas très coloré d'où la confusion entre l'eau et le produit vitivinicole (nouveau mot à mon vocabulaire)... Du coup j'ai commencé très jeune ma consommation alcoolisée, c'est peut-être pour ça que j'ai une certaine résistance. Menfin, en général, le premier verre m'assome brièvement... mais les suivants je les "cale" sans problème". Tout ce talent n'a étrangement pas contribué à me faire plus aimer le lait!

Tiens tiens la boucle est bouclée! Tout ce que je voulais dire c'est qu'après des années à boire du lait écrémé (pasteurisé ultra filtré) (le lait UHT à la française, là je supporte tout simplement pas, même dans des céréales!), je m'étais habituée à manger mes céréales trempant dans un liquide grisâtre. Pour moi le gris était le nouveau blanc... Pourquoi pas, alors qu'il y a quelques années j'avais appris que le gris était le nouveau noir. C'est compliqué tout ça, non? Et là que j'étais obligée d'acheter du lait 1% parce que mon lait à moi n'était pas là, au secours!!! Le premier choc, fut la couleur! C'est blanc, d'un blanc éclatant, d'un blanc banquise, un blanc bonhomme de neige dans un champ (ouais parce que si c'est près d'une rue il devient vite marronnasse, slush oblige!), un blanc robe de marié, un blanc bébé phoque (j'en ai pas parlé encore de ça!), bref ça fait mal aux yeux! Mais c'est beau... Par contre, avoir les yeux éblouis par des couleurs (ouais ouais le blanc c'Est pas une couleur mais ici on est chez moi) (encore plus qu'avant) (alors je fais ce que je veux) n'empêche pas d'avoir les papilles explosées par un goût de lait que la version écrémée, grisâtre ET insipide (de l'eau et du calcium quoi!), m'avait épargné jusque là! Et que franchement, mon goût a beaucoup évolué, mais sur le lait, je reste sur mes positions! Heureusement PAM ne fait pas partie des addicts (selon moi il a du boire du vin blanc au biberon lui aussi!)!

Tout ça pour ça ou l'art de broder sur la blancheur du lait pendant 5 paragraphes (ou 4? ou 6?)!

12:02 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (8) | |

Commentaires

Je comprends pourquoi ta grand-mère paternelle tient une place aussi importante dans ton coeur...
Bravo Manie !!! Vous avez farpaitement pigé quoi il faut pour survivrer aux grands froids de Vaux (bon, je sais...).

Pour une fille des alpages, tu es tout de même un tantinet dévoyée (mais c'est vrai que tu es de partout...). Ne pas aimer le lait bien gras de nos vaches à nous qu'on aime plus que tout !
Déçu, que je suis.
Farpaitement !

Écrit par : galuchon | mercredi, 27 mai 2009

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Les grand froids de Vaux ;-))) Quand je regarde les photos de quand j'étais petite, alors oui il y avait de la neige en hiver, même beaucoup, mais ma mère portait un pull ou unn manteau léger, ce qui n'est pas possible ici, si tu veux pas perdre un orteil, un doigt, une oreille...

Mais le principe de boire un petit coup pour se réchauffer (ou se rafraichir), je suis pas contre!

Par contre, avec ma grand-mère paternelle c'est à peu près la seule chose sur laquelle on était d'accord, le petit verre de blanc suisse au bord du lac Léman. Parce que sinon, elle pensait que c'était pas grave que je passe pas mon bac, au contraire de mon frère, parce que je pourrais toujours me marier, ça m'est toujours resté en travers de la gorge. Et vu la tendance, je pense que j'ai bien fait de miser sur ma carrière en prems et pas sur des picouilles (sans sous entendu aucun, c'est du vocabulaire équestre (québécois seulement??? je sais pas))!

Appelle-moi Heidi steuplait steuplait ;-)
Dis donc, quand même, j'ai été élevée au lait de vache suisse (parce que quand tu dis nos vaches à nous, la question c'est nous c'est qui???) en direct du pis ou presque... et apparemment j'aimais ça! On va dire que c'est les traitements divers et variés qui me plaisent pas (et rendent le lait dégueu!). Depuis j'ai entendu dire qu'on se sentait la gorge enrobé par le gras... la perspective ne m'enchante pas a priori!?!?!

Écrit par : presso | jeudi, 28 mai 2009

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Ah oui, j'adore le point de vue de ta grand-mère... Si j'ai une fille un jour, moi je lui dirais de passer son bac et de se méfier des garçons parce que c'est tous des obsédés xesuels...

Écrit par : F. | jeudi, 28 mai 2009

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Oh j'adore ton "xesuels" (et là je parle orthographe et rien d'autre au cas où ça prête à confusion ;-) )!

Mais sinon ça m'énerve par contre le coup de "tous des obsédés", c'est trop facile, ça suppose à la base que les filles sont systématiquement des victimes. Ou alors qu'elles l'ont bien "cherché"!
Heureusement, après quelques moments d'errance due à la jeunesse, j'en suis revenue et je refuse la victimisation systématique.
Ah ça si j'ai une fille, je lui expliquerais 2-3 trucs que j'ai appris toute seule sur le tas, à la dure, et qui lui éviteront quelques soucis et de se sentir coupable pour des choses dont elle n'est pas responsable...

Écrit par : presso | vendredi, 29 mai 2009

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En tant que mammifères humains, nous avons tous une appétence pour ce qu'il convient d'appeler «les pratiques de reproduction».
À partir de là, les cultures, les modes d'éducations ou les prégnances de l'époque font que nous nous comportons comme ceci ou comme cela, sans qu'il puisse y avoir de vérité en la matière. Il n'y a que des appréciations individuelles qui n'ont de valeur essentielle que pour chacun.
Après, les affections mentales peuvent influer, mais à l'échelle de la planète, c'est insignifiant et il convient de ne pas en faire de généralité.

Écrit par : galuchon | vendredi, 29 mai 2009

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Ouh la, galuchon, dur dur ton commentaire! Trop de mots complexes, d'idées, et tout, et tout!
Je suis un peu abrutie par ma journée, il me faut du sujet-verbe-complément avec des mots simples, pour ne pas dire simplets, simplistes, etc.

Mais j'aime pas les généralités (en généraaal!)...

Écrit par : presso | vendredi, 29 mai 2009

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Aux chiottes les intellos !

Passe une bonne nuit, bien reposante.

Écrit par : galuchon | vendredi, 29 mai 2009

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Aux chiottes, ça me parait radical, je les aime bien (quand je les comprends) tout de même...

Bonne nuit à toi aussi

Écrit par : presso | vendredi, 29 mai 2009

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