Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 juin 2009

Questions existentielles

Pourquoi est-ce que à 2 semaines d'aller me faire faire la boule à zéro (au figuré) je commence à trouver mes cheveux de la longueur parfaite pour moi? Même que je trouve mes cheveux en bataille plutôt sexy! Je pense que PAM aime bien aussi. Mais bon je m'aime bien aussi les cheveux "courts" (je suis loin de la coupe en brosse, disons que la masse m'arrive au milieu du cou à leur moins long)! Étrangement, plus ils sont courts, plus j'ai de succès, ce qui défie toute logique selon moi! Mais bon, PAM n'a pas l'air rebuté à l'idée et quand bien même, il fera beau le jour où je choisirai ma coupe en fonction de l'avis d'un individu de sexe masculin, qui n'est pas coiffeur ou coloriste. Ces derniers, je leur donne carte blanche toujours (du coup les pros m'aiment car ils peuvent s'exprimer comme ils veulent), à part quand on veut me raser la tête ou me changer en blonde! Me souvient le choc que j'ai eu en voyant mon reflet dans une vitrine après 2 semaines au grand soleil sans protection pour mes pauvres cheveux, mes mêches aveint virées au blong, berk!!! Ou alors quand ex-coloc et moi avions essayé des perruques platine pour notre party d'Halloween...

Pourquoi est-ce que quand je décroche un boulot pas mal, bien payé et tout et tout, je ne pense qu'à en trouver un autre?

Pourquoi est-ce que quand je me dis ok Montréal jusqu'à l'an prochain, je ne cherche que des échappatoires ailleurs en ne voyant que les bons cotés (tout en sachant qu'il y en a de moins bons mais ils pèsent pas trop in ze balance)... mais qu'en même temps je ne fais rien pour activer les choses alors qu'il y a 2-3 mesures simples à prendre...

Pourquoi est-ce que parfois j'ai un besoin viscéral que quelqu'un m'aide et/ou s'occupe de moi mais que je me ferais couper en rondelles plutôt que de le lui dire?

Pourquoi est-ce que quand je rencontre quelqu'un de pas mal avec un certain potentiel, je n'arrête pas de penser à d'autres... Enfin surtout un, celui auquel vous pensez que je pense bien sûr, mais pas que lui (dans un autre contexte néanmoins)! Par exemple, j'ai rêvé que j'étais à New-York dans l'hotel où j'étais en vrai mais dans une autre chambre mais que je m'inquiétais que mon accompagnateur soit trop grand pour le lit (et ce n'était pas PAM, même s'il aurait probablement dépassé aussi!)...

Pourquoi est-ce que quand je reçois des attentions "particulières" de PAM qui montrent quand même sans trop de doute qu'il apprécie ma compagnie, enfin pour le moment, je me fais tout un fromage de lui demander s'il veut venir chez moi et je préfère attendre qu'il le suggère. Et quand je le fais, je me sens franchement bécasse dans ma façon de poser la question de façon tellement relax, histoire de dire que j'en ai rien à foutre alors que c'est tout le contraire?

Pourquoi est-ce que je suis franchement maso depuis quelque temps alors que tout le monde semble penser que c'est moi la sadique parce que je joue habilement l'indifférence (peut-être (sûrement) par ma volonté de paraitre "relax" et non-"affectée" au possible alors que c'est tout le contraire?)?

Pourquoi est-ce que parfois je me mets la tête dans le sable pour des choses ridiculement stupides et je me trouve paralysée de terreur à l'idée de faire des choses simples ou de réclamer ce qui me revient de droit?

Pourquoi est-ce que, quand je suis censée avoir tout pour être heureuse selon la formule consacrée, je ne le suis pas vraiment (mais je suis pas vraiment malheureuse non plus, notez bien)?

Pourquoi est-ce que je me pose des questions existentielles à longueur de journée (je vous en épargne quelques unes) et que je reste toujours avec une impression de "non résolu"?

On peut se demander pourquoi je me pose toutes ces questions après avoir passé une soirée brève, mais une fois de plus très agréable avec PAM, qui m'a laissée un peu chancelante psysiquement et mentalement, mais d'une très bonne façon... En fait, je crois (oui je sais) que je suis inquiète parce que je suis en train de m'habituer un petit peu trop à lui (d'où l'envie irrépressible de le voir ce soir) et que je me sens donc vaguement vulnérable! J'ai besoin d'être rassurée... mais en même temps je cherche la petite bête! Par exemple, je ne suis pas trop convaincue par son explication pour samedi , j'y vois quelque chose de louche alors que peut-être pas du tout... En tout cas, tout ça ne sera pas du domaine public avant longtemps, vu que la dernière fois que j'ai tenté la "révélation", les résultats ne furent vraiment pas à la hauteur de mes attentes, loin de là!

Pourquoi est-ce que je vous inflige tout ça encore une fois et ad nauseam (parce que je pense avoir fait une note similaire il y a quelque temps avec sensiblement les mêmes éléments), that is the question vraiment très beaucoup importante, non? Quoique si pas vous, qui???

------------------------------------

Bon alors ça me réussit pas me réveiller aux aurores ("grâce" à PAM, je suis maso!), trop de temps pour penser, trop de temps pour écrire! Et malgré ça, combien on parie que je suis en retard?

Surtout que là mon ordi veut plus charger sa batterie, argh! Je ne peux plus vivre sans ordi, même PAM peut pas compenser... Et dire que mes problèmes avec De11 sont même pas encore réglés... au secours!!!

------------------------------------

Il suffit que je mette l'ordi en hibernation pour que ça commence à recharger??? De kessé??? C'était juste pour me faire stresser ou quoi???

Sinon ben j'en ai marre de bosser, pas vous? (enfin comme j'ai su par BFC que c'était congé pour la majorité d'entre vous, vous en avez peut-être pas marre aujourd'hui! Mais moi oui...)

12:32 Publié dans Humeur (joyeuse, boudeuse, chieuse ou autre...) | Lien permanent | Commentaires (8) | |

Commentaires

Les cheveux courts dégagent la nuque. Et rien n'est plus érotique qu'une nuque féminine avec ses petits cheveux fins. Wahouuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

A tous ces "pourquoi", il n'y a qu'une réponse : parce que tu es une femme !!!

Écrit par : galuchon | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

Jamais trop compris la fixette sur l'érotisme de la nuque...

Mais en effet, la première fois que je me suis fait coupée les cheveux aussi courts, j'étais encore à ex-boulot que j'aimais d'amour où toutes les installations étaient dehors. On était en avril et j'allais à pied voir le "réacteur". Il y avait un vent frais et ça m'a fait un choc de sentir la fraicheur directe dans ma nuque relativement protégée normalement et là mise à nu ou presque!

Sinon pour la réponse à mes pourquoi, c'est un peu court jeune homme ;-)

Écrit par : presso | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

J'ignore s'il s'agit d'une fixette, mais la nuque présente l'avantage d'être plus fine et déliée que le cou, moins marquée par les ridules (ou les rides...), et le petit duvet qui pointe n'est pas sans rappeler celui d'une autre partie de l'anatomie féminine qui s'expose quand même moins à tout vent...

(cela dit, "tout est bon chez elle, y'a rien à jeter...")

Écrit par : galuchon | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

En effet la nuque ridée, faut le faire! Mais à qui tu penses quand tu parles ridules ou RIDES???
Quand au duvet, aaaaaaaaaaargh mais j'aurais jamais pensé à ce parallèle (et en effet un courant d'air là, ça me surprendrait)!!!!!!!!!! J'en reviens pas!!! Faut vraiment être un homme pour voir ça!!! J'en reste baba! Tiens je vais demander à PAM ce qu'il en pense...

Rien à jeter, rien à jeter, c'est vite dit. Moi j'aime pas l'os saillant à la base... J'aime pas les os saillants en général... Mais j'ai peur que tu me dises que ça évoque des choses que la morale réprouve ;-)

(C'est avec des révélations comme ça que j'ai du mal à formuler un mail d'excuses à BFC...)

Écrit par : presso | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

Les "pourquoi", version moyen métrage.

Préambule.
Ce ne sont évidemment que des hypothèses, non hiérarchisées, à lire comme un exercice purement intellectuel.

Manque de confiance (en soi, et donc dans les autres).
Peur (ou crainte) d'être rejetée. Le cas échéant, fixation sur les raisons originelles, d'où un certain risque obsessionnel.
Conscience de sa "supériorité" intellectuelle (ou de ses dons), de sa vivacité et d'un physique qui attire les mâles (ce qui accentue l'incompréhension en cas de "rejet" ou de distanciation desdits mâles).

Tout tourne autour du désir (du besoin) d'être aimée et appréciée, mais ça fiche la trouille, car parallèlement, c'est quand on "a" qu'on risque de perdre. Donc, faisons en sorte de n'avoir que de l'éphémère ou de l'inaccessible, c'est moins risqué.

(600 Euros, SVP)
(et merci pour le jeune homme...)

Écrit par : galuchon | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

Hmmmmmmmmmm, galuch', là encore je suis sans voix!!!
Du coup je sais même pas quoi dire... à part que tes tarifs ont subi l'inflation (tu serais bien le seul à en avoir pour le moment) ou quoi??? Là tu me bouffes tout mon budget vacances!!!

Et que bon tu as pas tout à fait tort, et ce sur toute la ligne! Menfin, ma conscience de ma "supériorité", là je sais pas, j'y avais jamais pensé comme ça. Je pense aussi qu'il n'y a qu'ici que j'en suis vraiment consciente (pas à cause de mes lecteurs, hein ;-) ) en réflexionnant sur les (non-) événements de ma journée...

Parce que dans les faits, on en revient au premier point mais je suis hyper complexée, sur pas mal d'aspects (à part que je sais que je ne suis pas stupide du tout, et ça a toujours été un réconfort jusqu'ici) Mais j'avais pas pensé à l'accentuation de l'incompréhension, tu parles d'un réconfort!

Je vois pas trop ce que tu veux dire par "fixation sur les raisons originelles" par contre?

Sinon le dernier paragraphe (pas celui du tarif!), mouais c'est clair (mais c'est triste quand même)...

(et je te trouve assez jeune de caractère, mais d'une bonne façon hein!)

Écrit par : presso | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

"Fixation sur les raisons originelles", c'est vrai, ça fait un peu clinicien... En fait, c'est 'pourquoi on m'a largué ?" (du boulot, de la vie de X ou Y, etc.). C'est à la fois lié à ce manque de confiance et à ces dons et caractéristiques personnelles, qui te font percevoir ces situations comme "étrangères" (au sens étymologique). Et comme ton cerveau fonctionne vite (et allègrement (c'est un compliment, ne t'y trompe pas))...

Quant au dernier paragraphe, il ne faut pas le voir comme une fin (comme un état figé), mais comme une situation (à un instant T). Et rien n'est jamais définitif, particulièrement par l'expériences amenée au fil des années.

Être de partout, ce n'est pas toujours sans poser question.
Multiculturalisme, racines disséminées, amis et amours internationaux, goûts américano-européens... Ajoute à cela une formation d'ingénieur et des travaux de type universitaire, un cursus à McGill (le mix par excellence) et tu auras une personne dont la capacité d'adaptation est bien au dessus du lot commun.
Le revers, c'est que tu peux tout (ou presque) et son contraire. Cela conduit à réfléchir aux différentes options, à envisager toutes les hypothèses sans trop d'a priori, à partir en exploration, bref, à "cogiter" davantage que la moyenne de la population.
Mais les "pourquoi" n'ont pas pour fonction d'obtenir des réponses. Ils servent à déterminer qq axes majeurs et à entreprendre des actions après avoir fait des choix.
C'est donc utile, mais doit être considéré avec distance.

(tout cela, bien sûr, sans jugement de valeur aucun)

Écrit par : galuchon | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

Ah ok ok, quoi que je me pose pas de question sur pourquoi on m'a virée du boulot! J'ai juste été prise de court...

Et j'espère que le dernier paragraphe n'est pas une fin en soi, sinon c'est encore plus triste, non?

C'est drôle ce que tu dis sur "être de partout" parce que je n'y pense jamais en ces termes, mais en effet, tu dois avoir raison, ça doit jouer. (Et j'aime bien ta façon de toujours parler de McGill...)

C'est vrai que parfois je trouve que les gens pensent trop "étriqué", pas juste dans le sens "voyage", mais pour le reste aussi. Sauf que parfois je me demande si je veux pas passer pour "pas étriquée" en me donnant des airs "émancipés" alors que moi aussi je suis un peu "étriquée", mais j'ai pas envie non plus d'être comme "tout le monde"! Argh, quoi!

Je pense aussi que pour le cogiter plus que la moyenne, avoir un blog joue beaucoup! Il y a plein de trucs auxquels je n'avais pas vraiment pris le temps de réfléchir jusque là et, même si je trouve souvent que je suis comme un disque rayé, je pense que je progresse à pas de fourmi!

Aussi grâce aux commentaires et je dois dire que j'aime bien les tiens, souvent éclairants et instructifs (je me remettrai pas du parallèle de la nuque ;-) ) et il me semble, toujours bienveillants, c'est agréable!

Écrit par : presso | mardi, 02 juin 2009

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.