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mardi, 13 octobre 2009

Une belle tête de vainqueur!

Je suis découragée!

On trouvera jamais un électr0mécan0 juste potable, j'ai même plus envie de chercher à vrai dire. C'est un peu comme pour les mecs en général d'ailleurs! Sauf que là on fait appel à des agences placement... même pas capable de vérifier si quelqu'un qui écrit "langues parlées: français, anglais, arabe" peut aligner plus de 2 mots en englishe. Pourtant c'est pas difficile : tu lances une phrase en anglais et tu regardes ce qui se passe. Cette fois-ci, en l'occurence, rien du tout! Il a pas dit un mot. Voyant ceci, il y a peu de chance que je mette mon avenir dans les mains d'une agence matrimoniale, s'ils font aussi bien leur boulot de sélection du futur homme de ma vie que pour nous préselectionner des candidats à l'embauche...

Du coup, j'ai envie de faire grève! Pas forcément bien vu de la part d'une dirla mais bon!

Ce n'est que le début de la semaine et j'en ai déjà marre, ça promet! Et encore elle sera courte, ouf...

Et encore, la perspective de me taper le petit déj direct0rial me saoule! Pas envie... Vous croyez que ça le fait si je m'y pointe avec mon petit yaourt liquide? Je vais encore passer pour une incorrigible snob pour qui la nourriture de la cafet n'est pas assez bonne. M'en fiche un peu à dire vrai même si je me torture un peu à ce sujet là actuellement...

Par contre, maintenant, trouble d'âme, je me demande si j'ai pas été un peu trop vache avec l'homme marié hier soir! Mais il a tendance à me saouler au téléphone... beaucoup plus qu'en personne! Parce que j'ai réfléchi à la conversation d'hier à son sujet... Ça fait absolument pas modeste de dire ça mais je pense en effet que nous avons un décalage beaucoup trop grand en terme d'intelligence... Pas qu'il soit stupide, loin de là, pas qu'il soit "non-intelligent" non plus. Mais il est comme pas assez "rapide" pour moi, du coup je m'ennuie, du coup, je le provoque, du coup je suis vache avec lui, il encaisse pas mal mais se "venge" ensuite dans le seul domaine où il peut dominer un peu, sauf que franchement peut mieux faire donc ça le fait pas plus parce que ça se manifeste en demandes que je peux rejeter très facilement, du coup, ultime tentative, il me donne pas ce dont j'ai besoin, seule "victoire morale" qu'il peut obtenir, mais en échange je suis encore plus vache!!!! Ouh la la, c'est vraiment tordu notre truc là! Plus que je le pensais même...

Je m'y accroche un peu parce que c'est mieux que rien et que c'est globalement pas franchement désagréable malgré tout... En fait, je pense que je pousse le bouchon, histoire de voir jusqu'où il va me supporter, pour le laisser faire le sale boulot tout seul, comme un grand. La fois où pour raison de manque d'oreiller, il m'a joué la grande scène du "je te quitte!" "tu peux oublier mon numéro" (sauf que quand je le fais, il me fait une scène!), j'ai cru que ça y était. Mais la logistique (l'heure du dernier métro étant passée) a eu raison de sa grandiloquence et c'est reparti comme en 40 un gros 5 minutes plus tard où il revenait me faire un calin illico. Pas trop pigé le truc ce soir là! Pour moi c'était perdre la face, mais bon!

Oui, en fait, c'est clair, j'ai besoin de quelqu'un de pas trop con, qui soit déstabilisant par moments, un peu énigmatique mais néanmoins décodable.

Là, pour faire plaisir à Romain, on va mentionner PAM. Lui c'est un cas d'espèce. J'aime bien sa façon d'attaquer les choses par un angle toujours inattendu... que tu peux pas vraiment voir venir, car souvent, paf, ça tombe du ciel, comme ça... Ça c'est chouette avec lui... Il "change" aussi, ne réagit pas tout le temps de la même manière. Bon et en même temps, il a le défaut de cette qualité, il est complètement imprévisible, et pas toujours pour le mieux, enfin pour moi quoi! On m'aurait demandé à la mi-juin à combien j'estimais nos "chances" pour cet automne, j'aurais dit 75%. Ah ben non! Et là j'ai rien vu venir du tout... Dire que je me plaignais presque que notre relation était trop plan-plan, dès le début, ce qui à l'époque m'allait très bien vu les bouleversements autre autour de moi sur le plan boulot. J'aimais bien nos repas faits à 2. Du coup, bref, je peux clairement dire que je suis vexée de la tournure des choses car heureusement je n'étais pas assez entichée encore, à croire que je sentais venir le truc (oui on va dire ça comme ça, même si je suis tombée des nues!)...

BFC aussi tient de l'énigme pour moi. J'aimais bien son humour pas toujours clair (bon il y avait peut-être un truc culturel qui facilitait pas les choses dans nos humours respectifs) (menfin je pense qu'il me trouvait plus drôle que moi, lui!), sa façon distante et froide de considérer les choses... menfin dans la mesure où on voyait que ça cachait un autre truc moins froid et moins distant. Maintenant j'ai de gros doutes. Mais il m'a jamais rien dit de très signifiant, moi non plus, en personne, j'avais envie de lui dire des tas de trucs mais pas d'être accusée de parler tout le temps!Et puis, quelque part, j'étais un peu intimidée parfois... Quand je pense qu'il a eu le culot de me dire en gros que c'était ma faute si on avait pas parlé de "vraies affaires" quand j'étais chez lui! Il faisait la gueule la plupart du temps, tu parles si c'était invitant!

Ex-collègue que j'aime bien m'avait dit au tout début qu'elle trouvait qu'il ressemblait à mon précédent qui lui se drapait dans sa dignité et ne me disait pas grand chose, à part sur la fin pour me faire sentir coupable de ses malheurs à lui. J'ai du mal à croire que nous soyons restés ensemble si longtemps... plus de 2 ans tout de même. Menfin "ensemble" c'est un grand mot, vu que 2-3 mois après notre rencontre, il partait dans le grand Nord ou presque sur des projets d'installation telecom (j'ai un faible pour ceux qui sont dans les telecoms ou informatique faut croire) et revenait de temps en temps. Je servais de pied à terre en prime, pratique! Mais sinon c'était vraiment bien... Non franchement la relation longue distance a des avantages certains (L'autre soir une scénariste de Radio-Canada disait pareil, elle trouvait ça très bien sa relation avec son maudit français!)... pas pendant 150 ans mais un petit moment, sans aucun doute. Ça c'est gâté quand il est revenu, sa boite faisait faillite, il ne s'entendait plus du tout avec son associé et grand ami. Et moi, je servais de défouloir par moments! Ce qui m'a vite saoulée... Menfin les 4 premiers mois de son retour étaient franchement très bien! Même qu'il parlait bébé, le monde à l'envers! Et que du coup, j'avais même arrêté la pilule (que je n'ai jamais reprise ensuite...), moyennement convaincue tout de même vu que je travaillais à contrat, j'avais les histoires d'offre de Total, il était dans les problèmes financiers jusqu'au cou. Ouf! Ça n'a rien donné, je vous dis pas le bordel que ça aurait été ensuite... et bfc a joué un rôle indéniable dans la conclusion de l'affaire pendant son premier séjour à Montréal!

Mais sinon, le summun de l'effet déstabilisant, c'était avec Fantomas, clairement. Il m'a perturbée dès notre première rencontre malgré l'utilisation d'une "pick-up line" assez classique. Quel aplomb! J'ai rarement vu ça... D'Ailleurs, ça m'avait fait un peu peur au premier abord... du coup, on devait se voir le soir de notre première rencontre, il m'a appelée mais j'ai décliné sous un prétexte bidon. Et puis quelques jours plus tard, on s'est croisés complètement par hasard! Pour tout avouer, je l'avais même pas reconnu initialement (j'avais pas mes lunettes faut croire) mais lui m'avait repérée de loin... Et là il m'a plus lâchée ou presque. Je m'en suis pas plainte du tout... Non seulement il me déstabilisait en paroles mais en actes, alors là! Arf, j'étais un peu sainte-nitouche à l'époque en plus, j'en ai vu de toutes les couleurs! Sur un banc public pile en face du Port (Là j'ai dit niet quand même...), dans une crique (pas top le sable mouillé), à l'abri des marches d'une église (!), dans une jolie petite ruelle (que j'ai prise en photo l'année suivante en souvenir!) pour finir dans son lit en mode apothéose! Ah non franchement, 11 ans plus tard, je crois que je m'en suis pas encore remise ;-) Ah et puis j'ai jamais rencontré quelqu'un qui roulait des pelles comme ça non plus, ça me laissait sans force et sans défense aucune...

Le dernier soir, je me souviens que j'étais pas ravie, il arrêtait pas de reporter notre rendez-vous, tout à fait le genre de truc qui me saoule! Du coup, à un moment, j'en ai eu marre et je lui ai dit "23h30 ou pas du tout!" (je me souviens de l'heure ;-) ). J'étais avec mes cousins, je lisais enfin j'étais relativement impatiente et pas sûre du tout de mon coup, bref ça devait pas aller vite sur le plan lecture. Et là le copain de ma cousine qui était sur le balcon me dit à genre 23h35, alors que je me disais que tout était perdu (pas mélodramatique du tout, moi), qu'un jeune homme sifflait sous le balcon (l'interphone était pas branché!)... Ah, on m'a rarement fait plus plaisir je dois dire... enfin depuis, je dirais que l'annonce de bfc qui vient chez moi et son invite chez lui sont du même ordre! Sauf que FAntomas m'a jamais brisé le coeur lui (il a pas eu le temps peut-être...)!

Rien que le parcours du bonhomme valait le coup d'oeil : concierge dans un lycée le jour, écrivain et comédien le soir. Et franchement, ses textes étaient pas mal du tout, très drôles même. Il avait un super appart sur 2 étages dans un batiment moche et l'air tout pourri du "Chicag'" toulonnais qu'il paratgeait avec son frérot, absent quand j'y étais. Du coup, Fantomas m'avait proposé de rester à Toulongue chez lui (à "mon" appart, il y avait mes cousins, leur premier enfant, plus mon oncle et ma tante, du coup, je dormais dans le salon, enfin j'aurais du vue que je repartais le lendemain de l'arrivée de mon oncle et ma tante et cette nuit là je l'ai passée chez Fantomas), il avait pas l'air de penser que passer plus de 2 jours avec moi serait insupportable lui ;-) Mais je repartais très bientôt à Montréal... donc bon, j'avais pas les moyens de changer mon ticket d'avion (mais j'y ai pensé longuement!), je suis partie, sniiiiiif, grande scène du baiser dans l'abribus, j'étais déprimée après!

S'ensuivit une longue disette sentimentale/se*uelle largement compensée par une super période sur le plan de l'amitié et de plein d'autres trucs, ça valait le coup (et puis pas plus mal, je pense que tout le monde m'aurait paru fade, juste après Fantomas!)... Je me souviens, en période de déprime/sevrage, avoir raconté les évènements à la nantaise, coincée un peu de nature, pour qui le premier se devait d'être le bon (et aux dernières nouvelles, ce fût, j'admire la persistance!), qui m'avait répondu aimablement qu'il avait eu ce qu'il voulait et n'en avait sans doute rien à foutre de moi. 'Tain, juste ce qu'il fallait pour me remonter le moral... Le début de la fin de notre amitié, en ce qui me concerne!

Tiens, à bien y penser, le birman aussi est déstabilisant à sa manière. Dans un mode ultra "cash" et cru, qui parfois me rebutait, pudeur oblige... mais en même temps, ne me déplaisait pas complètement. Tiens faudrait que je lui écrive à celui là, d'ailleurs!

19:12 Publié dans Mes "chers" collègues, tout un poème | Lien permanent | Commentaires (2) | |

Commentaires

Conclusion : dix mecs c'est comme un seul, pas plus satisfaisant. Et même, un mec c'est comme dix gonzesses. Je sais plus quel penseur a dit que la solitude est le plus grand trésor...

Écrit par : Bardamu | mardi, 13 octobre 2009

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Hmmmmmm je suis pas sûre de te suivre dans tes équivalences...
En gros 10 mecs = 1 mec = 10 gonzesses, c'est ça?
Et quand même parfois c'est plus satisfaisant que d'autres, heureusement!

Sinon concernant la solitude, ça dépend laquelle... J'aime bien de temps en temps, mais pas tout le temps!

J'aime bien aussi quand ma solitude a de la compagnie ;-)

Écrit par : presso | mardi, 13 octobre 2009

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