mercredi, 30 décembre 2009
J'avoue
Tiens oui alors ce dont j'ai besoin en ce moment et qui me manque (cruellement?) par moments à tel point que l'HM me sert d'ersatz en la matière, c'est les grands sentiments! Enfin réciproques surtout! Mouais j'ai comme une petite envie de romantisme même. J'ai envie d'avoir envie de faire des trucs dingues (ou pas) pour quelqu'un... ce que j'aurais pu faire pour bfc d'ailleurs! Mais quand ce n'est pas apprécié, c'est moins agréable (oui parce que c'est égoïste un peu (beaucoup))... ou quand on se heurte à un mur! J'en reviens à bfc : le mieux qu'il ait fait à son échelle de type terre à terre chronique et platte à mort, ça a été (au delà peut-être de quand il est venu chez moi puisque son programme initial avait été annulé) quand il m'a dit qu'il ferait ce que je voudrais car sa première semaine de janvier 2008 m'était entièrement consacrée (je me rappelle plus de ses termes exacts (si ça c'est pas un signe que je suis assez détachée???), mais j'avais fait des jalouses sur le coup)... Alors oui c'est bien de le dire mais le faire, c'est mieux et l'inverse, c'est pas génial... Ou alors c'était cher payé. Je sais pas trop, il m'en voulait (de m'avoir sorti de telles fadaises???) (ou de quoi?) en étant vache une fois ou 2 (ça, ça me gênait moyen, pas de problème à répondre sur le même ton) (et puis ça défoule!) ou muet sans raison (et ça je sais pas quoi faire en échange...). Et, j'avoue, j'ai toujours pas bien pigé la transition...
Avec mon ex d'avant bfc (je me rappelle plus comment je l'ai appelé avant???) il y avait des big problèmes sur d'autres plans mais au moins, on a eu des grands moments comme ça, du jour de notre rencontre à celui de sa sérénade pour tenter ma reconquête le jour où je fêtais mon anniv au resto avec des potes en 2007. Je garde des super souvenirs de certains moments et ce, malgré des instants très pénibles (et longs) d'engueulades grandioses. Le sudiste, malgré son physique de macho bourru, c'était ça un peu aussi. D'ailleurs il me trouvait un coeur de pierre parce que je ne me laissais pas beaucoup émouvoir mais bon, j'étais juste réaliste. (je réalise qu'il y a pas mal de trucs marrants du sudiste que je vous ai pas raconté, notamment un truc d'actualité avec l'assassinat en pleine rue du fils d'un mafioso montréalais notoire dans un quartier où j'ai habité. Mais bon ma version est drôle, hein, il ne s'agit pas d'un assassinat (même si c'était quelques heures après que je me dise que mes 4 "acolytes" (parce qu'on m'avait dit que le sudiste était un gentil garçon mais rien pour les 3 autres) (et puis est-ce qu'on n'entend pas à chaque fois qu'on découvre un monstre "oh mais je comprends pas il était si gentil") allaient peut-être m'occire en haut d'une montagne où on ne retrouverait pas mon corps tellement c'était désert. Au point que le sudiste me demande pourquoi je faisais la gueule (oh je sais pas, j'avais pas prévu me faire buter en haut d'une montagne après être passée à la casserole avec 4 boutonneux (ou presque) (il y a certaines choses qu'il vaut parfois garder ad vitam aeternam à l'état de fantasme) (non et puis 4 c'est trop!), même si la vue, elle est trop belle!) (en fait, c'est après que j'aurais du faire la gueule, quand ils ont fait un sort à ma bouteille alors que j'étais allée explorer les environs))...
C'est d'ailleurs ça qui m'a amenée à cette réflexion sur mes "besoins", quand j'ai parlé du sudiste l'autre jour et qu'en gros il semble que je me sois laissée faire (je suis pas sûre qu'il serait d'accord!), en n'écoutant que mes bas instincts de poule pondeuse en face d'un mâle alpha... C'est ça qui était bien, avec lui, c'était clair et net, il avait envie de moi et puis c'est tout, c'était pas compliqué. Incroyablement rafraichissant (et ego-boostant) après les tergiversations bfciennes, cet entrain!
Du coup, avec l'HM, ben c'est pénible, j'ai envie de lui faire des scènes de jalousie (jalousie de qui? de quoi? À part de son attention depuis la mi-octobre, je vois pas trop) terribles (en fait, j'ai envie de les faire ces scènes en y donnant un coté mélodramatique exagéré qui me botterait bien sauf que je ne m'accorde qu'une version ultra soft de la chose), il s'en rend pas compte et pige rien (non parce que quand même je suis pas hyper claire non plus, et encore, à coté de ça, mon blog est d'une limpidité digne de la fonte de glaciers millénaires) (bon et puis, malgré ça, j'ai jamais eu envie de pleurer à cause de l'HM, ouf, ça c'est un signe qu'il n'y a pas grand chose là, surtout quand on sait combien j'ai la larme fastoche!) (Non, en fait, je me sens juste incroyablement frustrée (sur tous les plans!)...) (Je me demande si je préfèrerais pas des larmes à la limite!)...
Mais j'aurais envie d'un truc un peu senti (même si je veux pas d'amour éternel) (et même si j'en voulais, je suis moyennement convaincue par un "je t'aime" casé entre un "chérie" (bibi) chevroté entre 2 coups de rein mollassons et un "j'aime ton ....." (terme qui, certes, est rigoureusement et biologiquement le dénominatif adéquat pour une certaine partie de mon anatomie (pourquoi pas mes trompes de Fal0pe tant qu'on y est?) (ou encore la chose en latin ou en ancien grec?), mais qui a le gros inconvénient de m'énerver et me distraire (c'est pas comme s'il se contentait de me le dire une fois unique non plus mais il y a des variantes (infinies? Je ne crois pas)... entre le "j'aime ton" et le "donne-moi ton") (parfois, il y va aussi d'une version plus populaire... qui m'énerve moins mais qui me fait dire "ah tiens, on a quitté le cours de bio", ce qui normalement n'est pas vraiment le genre de pensée souhaitable en cet instant précis me semble-t-il) (les déclarations de l'HM ont le don de me sortir de mon truc ce qui n'améliore pas les choses car, vu sa moyenne de performance horizontale avec moi, j'ai besoin de toute ma concentration pour arriver à certaines choses), j'ai envie de déclarations un peu plus consistantes! J'ai même envie d'en faire (mais pas à l'HM!) et autrement que dans un email très alcoolisé (mais plutôt lucide néanmoins), histoire que mon interlocuteur puisse se dire que je divague et ignorer le tout... ou en profiter pour être encore plus lâche que d'habitude. Hmmmmmmmmmmmm, je sais pas du tout de qui je cause là ;-)
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Oh et puis, je dis ça (les grands sentiments tout ça) mais en fait, dans la vraie vie, si je suis pas en totale confiance, j'ai plutôt tendance à ne pas pouvoir du tout en parler, qu'ils soient petits ou grands d'ailleurs (suffit juste que ce soit les miens!)... Non mais pas du tout du tout! Je crois que je suis une grande traumatisée pour ça... bref un gros handicap! Et que, depuis maintenant pas mal d'années (bientôt 14, argh!), je ne sais absolument pas comment réagir avec quelqu'un de plus expressif que moi... Avec l'HM, principalement parce que j'y crois pas une miette, là je reste moqueuse. Limite blessante, s'il était sincère. Mais s'il l'était, je ne serais pas aussi dure avec lui, je suis pas méchante. Ou alors, il l'était et mon attitude l'a refroidi, ce qui était un peu le but de la manoeuvre alors ça tombe bien! Sinon, oui, je pense que je repousse les gens qui ont des sentiments pour moi... Genre le birman... On peut dire que le timing était mauvais, toute entière à bfc attachée j'étais. Mais je sais pas si ma réceptivité aurait été plus grande en d'autres circonstances. Alors que lui, il était sincère, j'en suis sûre! Et je n'ai aucun doute sur le fait que je l'ai fait souffrir, même si ce n'était pas intentionnel. J'étais (très) troublée, hopelessly devoted to bfc qui lui jouait les glaçons alors que j'aurais bien aimé qu'il me la joue façon birman. Quoique ce dernier n'est pas totalement étranger à mon trauma... Disons qu'il était dans la vague du ressac d'il y a 14 ans et que ça n'a pas aidé, même s'il m'a dit plusieurs années plus tard qu'il regrettait beaucoup et qu'il avait été stupide...
Vous allez me trouver ridicule et très maso... mais j'ai relu (encore) toute la série des commentaires de bfc sur mon email du samedi (que j'ai relu aussi et qui est quand même assez inoffensif...). Ça m'a fait "quelque chose" (et confortée dans l'idée que ses commentaires prêtent à confusion (par leur caractère badin entre autre) sur le message final (lui même assez ambigu et se résumant avec j'ai du mal avec la distance et je ne sais pas quand je viendrai à Montréal la prochaine fois!)) (non, mais toi lecteur/lecteuse, si on te dit "je n'ai aucun problème avec (un truc que tu as écrit)", tu t'attends à quoi par la suite??? Dis moi, histoire que je valide si c'est moi qui ne suis pas normale ou si c'est l'autre crétin qui ne sait pas s'exprimer... Ou les 2?) mais aucune envie de pleurer cette fois, youppi! Et, en gros, il me reproche d'avoir garder les choses légères et pas sur le plan sentimental! Sympa, oui, mais je vois pas pourquoi ce serait à moi de l'initier nécessairement??? C'est pas parce que je suis la "fille" du "couple" (enfin duo serait plus représentatif de notre dynamique (arf arf arf, la bonne blague!)) que je dois obligatoirement détenir les clés de la discussion du genre et lancer le "we have to talk" rituel, bordel! D'autant que par écrit, je suis très forte en la matière, au moins autant que lui pour esquiver/ignorer! Le truc qui m'énerve encore à la relecture, c'est combien je me suis prosternée à ses pieds, en lui cherchant des excuses, en lui disant que j'étais égoïste de pas penser à ce qu'il vivait à l'époque, etc. Non mais n'importe quoi, vraiment! D'autant qu'il ne s'inquiète pas du tout de ce que moi, je vis... Il y a les trucs majeurs qu'il ne sait pas, là je lui reproche rien... (menfin un peu sur son traitement de la chose une fois au courant!) Mais ma promotion, et son contexte particulier, tu penses qu'il tient compte de ça avant de démolir??? Ben non, pourquoi? Par exemple, aussi, il semble que j'étais "obsédée" par mon entrevue parisienne quand j'étais chez lui... en gros je le saoulais avec quoi (mais ça ne correspond pas trop à mes souvenirs pourtant!)! Trop aimable et compréhensif, il m'accorde que c'est peut-être normal vu que c'était potentiellement une grande décision. Trop bon de sa part, vraiment!
Ouais en gros, maintenant, au lieu d'être triste et bouleversée, je suis plutôt furax, contre lui et contre moi!
00:32 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (6) | |
Commentaires
T'as bien fait de recycler un peu ;-)
Et t'es peut-être furax mais c'est tout bon moi j'crois. T'en tires des leçons pas pires du tout, ce que beaucoup ne savent pas faire. Mine de rien on peut apprendre beaucoup des périodes où on se vautre dans la vie, le problème c'est que sur le coup on le sait pas... Comme disait ma grand-mère "quand on a la tête dans le guidon, c'est pas bon !" (elle en disait de ces choses ma grand-mère si tu savais...)
Écrit par : F. | mercredi, 30 décembre 2009
Répondre à ce commentaireEn plus, le recyclage c'est à la mode ;-)
Je préfère être furax que triste en tout cas!
Et, en effet, on apprend de ces moments pas drôles mais on s'en passerait bien aussi...
Et oui, ta grand-mère a tout à fait raison, la tête dans le guidon, je crois qu'on va droit dans le mur (ce qui est mieux que droit dans le fleuve ou le fossé!)...
Écrit par : presso | mercredi, 30 décembre 2009
Répondre à ce commentaireAh que c'est difficile !
Comment concilier indépendance (ou autonomie) et liens privilégiés disponibles à l'envi ?
Si on surajoute à la gageure le fait que chaque individu est "cyclé" de manière spécifique, la coïncidence des désirs doit aller de pair avec une décohabitation qui tend à devenir majoritaire (et donc induit des rythmes et contraintes ne tenant (quasiment) pas compte d'autrui). Autant dire que la probabilité de survenance est presque nulle.
Pourtant...
Nous en ressentons tous le besoin. Il sera plus ou moins impérieux selon les personnes ou les moments, mais c'est bien ancré dans le mammifère humain. Les périodes de fêtes accentuent ce besoin, prolongement intimiste de moments affectifs (différents, certes, mais influents) plus larges (famille, amis...).
De toute façon, dans la vie, la seule chose qui vaille la peine, c'est l'affection dont on jouit et celle que l'on peut exprimer. Le reste n'est souvent qu'orgueil, vanité, occupation plus ou moins satisfaisante de temps disponible (pas pour la pub).
Bref, bats-toi pour réussir ça : avoir et recevoir de l'affection.
Écrit par : galuchon | mercredi, 30 décembre 2009
Répondre à ce commentaireLa décohabitation, je suis très pour, n'empêche! Mais la synchronisation, en effet, c'est très difficile...
Bon là je vais pas me battre très fort, tant que je ne trouve pas de "cible" ;-)
(pas pour la pub??? la pub de quoi???)
Écrit par : presso | mercredi, 30 décembre 2009
Répondre à ce commentaireAllusion aux propos de l'ex-PDG de TF0ne qui avait déclaré que "son travail était de créer du temps de cerveau disponible (chez les téléspectateurs) au bénéfice des annonceurs" publ1citaires de la maison.
Un poète breton, le personnage...
Écrit par : galuchon | mercredi, 30 décembre 2009
Répondre à ce commentaireAaaaaaaaaaaaah!
Faut dire qu'il s'acquitte très bien de sa tâche ce pouet...
Écrit par : presso | mercredi, 30 décembre 2009
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