C'est bizarre quand même

Mais j'aurais juré que j'avais déjà parlé de ce film ici. Je me vois écrire dessus. Je dirais l'an dernier. Mais j'ai cherché de toutes les façons possibles et rien. Aurais-je rêvé?

Oui donc je parle de "Far from heaven".

 

 

J'avais vu ce film au cinoche, toute seule comme une grande, et j'en étais sortie emballée... Tiens j'y pense, ça ressemble un peu à Revolutionary road, pour l'époque et le thème. Des gens pris dans des conventions sociales qui n'ont pas l'air de leur convenir. Enfin, qui n'ont plus l'air de leur aller. Mais est-ce que ça n'a pas été le cas dès le début?

Bref, l'illustration idéale du rêve étatsunien, une petite famille, bien blanche, l'homme prospère, la femme compréhensive et industrieuse dans son foyer et dans sa communauté, les 2 enfants, un garçon et une fille en plus, parfait. Enfin trop parfait, quoi! C'est clair que dans les circonstances, j'étoufferais.

Oh et puis le pouvoir du "qu'en dira-t'on", abject!

Et puis là, on fait fort. Entre homosexualité ("un rien poignet cassé" dixit une amie de Julianne Moore) et amitié (ou plus...) interraciale. Pas les deux en même temps quand même. Mais tout juste. À l'époque, l'un comme l'autre n'était pas super bien vu faut dire...

Le coup du petit garçon noir qui a le malheur de mettre les pieds dans la piscine et qu'ensuite, les gens veulent plus se baigner. Les humains sont quand même souvent très cons.

Sinon ben Julianne Moore quoi! En desperate housewife lookée Mar1lyn de banlieue. J'adore cette actrice. Dans Magnolia aussi. Magnolia que j'avais vu à Lyon, dans une toute petite salle, il doit y avoir pas loin de 10 ans. Ça m'énerve de pas retrouver le CD, j'aimais beaucoup les chansons d'Aimee Mann.

AH et puis, le jardinier! Je le trouve l'air bien. Moralement parlant je veux dire. Moi, entre un Dennis Quaid compassé (et confus) et le jardinier, j'hésiterais pas, peu importe le reste.

Bref, un beau film, que je prendrais grand plaisir à revoir (pour la 3ème fois?)... Par contre, il est en français, doublé au Québec, et les vix sont étrangement familières.

Bon allez hop, je mange mes nouilles, rebelote de ce que j'ai fait hier vu que c'était trop bon. Je suis la reine de la sauce improvisé à l'inspiration du moment...

Ça, je suis sûre d'en avoir au moins déjà mise une ou 2 (ou 3)...

 

 

J'adore ces chansons (et ce qu'elles disent aussi d'ailleurs).

Mais la musique de Far from heaven est à la hauteur aussi, dans un autre genre. Et, en la cherchant, je viens d'apprendre que ça avait été la dernière composition de Bernstein!

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Argh! Là c'est presque la fin du film et j'ai de la peine (avec?) pour Julianne Moore. Abandonnée de tous... Je parle pas des habitants de leur banlieue moche... Tous des cons, pas une perte!

Argh, et puis des adieux dans une gare. J'ai pas déjà dit il y a pas longtemps que j'avais horreur de ça, non?

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C'est marrant parce que je suis sûre d'écrire la même chose sur ce film à chaque fois que je le verrai (je ne m'en lasse pas!)...

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Bon et puis j'angoisse for tomorrow là...

et bizarrement maintenant que le film est fini, je m'ennuie ce qui devrait me faire sentir le temps qui s'écoule inlassablement mais les minutes passent trop vite, je trouve, et demain se rapproche à (trop) grands pas.