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mardi, 13 avril 2010

Pensées vagabondes

(note fait du vagabondage d'hier et combinée à une vieille note sur le sudiste... Comment faire du "neuf" avec du vieux, surtout quand on a pas le temps d'écrire trop trop (mais je crois que ça se termine en queue de poisson par contre...)

Ah ça oui, on peut le dire, mes pensées, elles sont déjà arrivées à Toulongue... Grâce à Fantomas je suppose.

Mais là, en fait, je pensais plutôt à la tête du sudiste quand on avait rendez-vous, que je l'avais attendu presque une demie-heure jusqu'à ce que j'en ai ras le bol et que j'étais plutôt allée me baigner pas loin. Puis, comme pas de nouvelles (en même temps, il pouvait pas m'appeler sur mon cell pour une raison étrange), j'avais décidé de suivre mon trajet habituel : longer les plages jusqu'à la digue ultime où j'aimais bien m'installer pour bouquiner, étendue contre une pierre plate, les jambes au soleil (enfin tant que je ne me faisais pas emmerder par un enquiquineur avec un hyper traditionnel "je peux m'asseoir?". Et pourquoi sur ma pierre à moi, hein alors qu'il y en a 150 autres pas loin, je vous le demande. C'est clair que j'ai le chic pour choisir la meilleure mais quand même, il y en a d'autres, des pas pires! La prochaine fois (je ne doute de rien), je dirai "si c'est en silence, oui!", non mais!

Bref, je me préparais à aller sur les digues quand je croise un géant costaud en me disant "tiens, il me rappelle quelque chose!" mais comme il restait, l'air aussi aimable qu'une porte de prison, je n'ai même pas ralenti jusqu'à ce que j'entende "et en plus elle m'ignore complètement!" ou quelque chose du genre. Ah ben, oui, c'était le sudiste. Mais comme je pensais qu'il m'avait posé un lapin, ce qui m'avait quand même légèrement contrariée tout de même, je m'y attendais pas. Enfin je m'y attendais plus.

Il l'avait encore plus mauvaise que moi. La gueule qu'il m'a faite!!! Principalement, parce qu'il pensait conclure le soir même! Et qu'il avait laissé un dépôt de 20 euros à l'hotel ;-) Oui parce que je voulais pas le ramener chez moi, initialement. Donc hotel. Que je prévoyais miteux. Qui l'était pas trop, tout de même. Même qu'on avait un ventilateur, ce qui n'était pas vraiment du luxe! Par contre, le plancher était louche, poisseux, berk. Mais les draps propres... Honnête quoi! J'avais un peu peur qu'il ait choisi un hotel de passe...

Oui, je me souviens que sur le chemin il m'avait sorti 2-3 trucs qui m'avaient énervée. Je le lui avais dit! Ah non, se coltiner le sudiste à Carrefour, c'est un effort surhumain. Élevé bizarrement il a été... On dirait que tout lui est dû. Bref, il goûte toutes les crevettes, même les géantes façon homard. Il est gentil, il m'en propose aussi, décortiquées de ses mains, mais non, moi, ça me gêne devant le poissonier! Bref, un peu à cran, j'étais avant, beaucoup après. Je lui ait dit "gaffe, sudiste, si tu calmes pas le truc, je me casse (et tu pourras te débrouiller tout seul tout en gaspillant 20 euros)!" On est arrivé à l'hotel machin, puis on traverse (on était du coté moche de l'hotel en fait, de l'autre coté de la place), on monte dans un escalier riquiqui jusqu'à assez haut.

On regarde les lieux. Je ne trouve pas trop de raison de partir tout de suite alors on s'installe. Il sort nos victuailles, sert à boire. Je lui dis "oui bon, faut pas croire, je suis encore hyper énervée". Et là, il l'a joué quand même hyper finement. Épatée j'étais. Parce que bon, il en a tout à fait tenu compte, contrairement à un hm par exemple. Bizarre ce sudiste : des cotés très "rustre pas finaud" et d'autres franchement charmants. Façon jeune premier, je dirais même. Rafraichissant, quoi!!! Bref, oui, reconquise je fus. Oh et puis, cette façon de s'extasier sur tout, vraiment tout, trop mignon : oh! des lunettes! oh! un maillot! oh! un noeud! Vraiment, c'était charmant... jusqu'aux 3 minutes fatidiques. Enfin, 4 la 2ème fois, vraiment pas longtemps après, l'avantage de la jeunesse.

Et puis les impressions : "c'était rapide, hein!" "euh ouais, on peut dire ça..." "c'était mieux avec ton allemand (je lui en avais parlé pour une raison spécifique, mais à l'époque, j'étais encore un peu chancelante, donc j'étais passée presque au bord des larmes, ce qui devait se voir. Au moins maintenant, ça ça n'arriverait plus!), hein?" "euh ben ça durait plus longtemps en tout cas!" "oh mais toi en plus, tu fais rien!" "euh ben c'est que j'ai pas eu le temps, tu vois! 3 minutes, ça passe drôlement plus vite qu'on le croit parfois! Mais je suis sûre que tu peux faire mieux!". Et oui, on conclut sur une touche positive! Après les 2 premières fois, c'est là que je me suis muée en entraineuse (hum!) sportive... "Allez, une deux, une deux, on est pas pressés, on reste concentré, on respire, on fait ci, stop!, on pense à sa maman (ça, c'est F. qui m'a appris ;-) ), on fait ça, on recommence, 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage!" Oh la la, mais je causais presque autant que l'hm!!! Au secours! Mais bon, là, c'était nécessaire, je transmettais de l'information, l'hm, il remplit le silence de trucs pas palpitants et souvent même pas très originaux! Je me tâte encore pour vous coller la note écrite sur le sujet!!! Bref sinon, ça a l'air de rien mais c'est fatiguant, d'autant que je multitaskais à mort tout en coachant. Les résultats étaient à l'avenant, satisfaction du devoir accompli, quoi!

Je me souviens que ce soir là, il m'avait re-énervée. Tard, le soir, comme on avait rien mangé, on avait la dalle, il devait être pas loin de minuit, tout ce qu'on a trouvé d'ouvert c'est un truc de souvlaki sur le port marchand. On choisit la base et après faut choisir les ingrédients. Moi, j'avais fait simple mais alors lui, ça n'en finissait plus de finir, une petite couche de ça, trois tranches de ci, ah non elles je les veux sur le coté, etc. Bref il savait un peu trop ce qu'il voulait. Pendant l'opération, j'avais pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel, c'était long, très long! Et le type du resto me faisaist des signes d'intelligence dans le même sens.. Bon, au final, un mega souvlaki plus que géant pour lui, un normal pour moi. On est retourné vers l'hotel et je me suis moquée gentiment de lui, enfin il a une de ces démarches! Qui met pas mal ses muscles en valeur mais qui fait un peu... comment dire??? Ouais genre Conan qui marche dans une ville ;-) Il a avoué que le tout était assez travaillé, mais nettement plus naturel que dans sa jeunesse. Excellent ;-)

Oh, un autre truc exaspérant avec le sudiste, c'était cette manie de taper des cigarettes à tout le monde. Oh et puis, souvent, les gens lui en donnaient (il y mettait drôlement les formes quand il voulait, c'est vrai que c'était assez irrésistible) une, et il en demandait une 2ème, quand c'était pas une 3ème! Argh! Le seul moment où la situation s'est inversée, c'est une fois quand on était vers chez "moi" et un type l'air bizarre nous a demandé à nous une cigarette. Le sudiste fit preuve de bonne grâce (ça aurait été le boutte du boutte sinon!) et le type nous a dit qu'il était gitan etc. et nous a "bénis" d'un truc particulier. Enfin c'était rigolo! Je me souviens aussi qu'à sa grande joie, il avait trouvé 2 trucs par terre. Qu'il voulait tester avec moi. Non mais ça va pas? Je ne teste pas ce genre de truc avec des "échantillons" trouvés dans la rue!!! Je dois dire que le surlendemain, j'aurais été moins regardante s'il avait preuve d'un peu plus de d'enthousiasme. Je dois dire que c'est rare que "je me peuve plus" de la sorte, d'où ma contrariété par la suite...

13:32 Publié dans Ma vie, mon oeuvre! | Lien permanent | Commentaires (6) | |

Commentaires

Il y a un petit côté "Alerte à Malibu" dans ton histoire.

Écrit par : Bardamor | mardi, 13 avril 2010

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:-)
Ah oui, carrément!
Avec le sudiste et ses pectoraux spectaculaires dans le rôle de Pamela et ses implants ;-)))
Hmmmmmmm, je sais pas qui je suis alors???

Écrit par : presso | mardi, 13 avril 2010

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T'es la maîtresse-nageuse, bien sûr. Dès lors qu'un mec maîtrise la coordination des mouvements de brasse, la respiration du crawl, on peut le laisser baiser tout seul comme un grand sans risquer de le voir se noyer en trois minutes dans sa semence.
Avant ça, gilet de sauvetage et Presso orange de rigueur pour assurer la sécurité. Pin-pon !

Écrit par : Bardamor | mardi, 13 avril 2010

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Excellent :-)
J'apprécie encore plus la touchante attention du orange dans tout ça vu que dans la série originale le maillot rouge qui laisse déborder certains morceaux est de rigueur...
Oui je pense en fait qu'il me manque juste un sifflet (le tout dit sans jeu de mots graveleux)...

Écrit par : presso | mardi, 13 avril 2010

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Et le mec, il a le droit de te dire : "attends, 2s, je te met un bâillon on reparle après !" ?...

Écrit par : F. | mardi, 13 avril 2010

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J'aimerais bien voir ça! Surtout en me disant "2 secondes", ça va encore moins le faire!

Et puis, en fait, je suis persuadée qu'il aimait ça ;-)

Écrit par : presso | mardi, 13 avril 2010

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