samedi, 17 avril 2010
(PJ)
Titre hyper conceptuel.
Pas pour Police judiciaire.
Ni pour piècxe jointe.
Mais pour Philippe Jaenada!
J'ai attaqué dans mon lit hier soir 2 chapitres de... non pas La plage de Mannacora... Toujours pas. Un running gag ou quoi. Je retrouve plus le bouquin!!! Je me souviens l'avoir mis de coté quand j'ai finalement mis la patte dessus mais il a redisparu (dans mon bordel). Je suppose qu'une fois que j'aurais réduit l'entropie (inside joke pour thermodynamicien) (mais là il y a une explication pas mal (tout à fait adaptée à mon cas d'ailleurs, vous verrez) que j'aurais bien aimé avoir à Maqueguilles, ça m'aurait évité un zéro à un partiel) (là, il y en a une autre, un peu plus pointue mais qui résume pas mal, je trouve) (je rappelle aussi que j'ai été chargée de TD de thermo et que j'ai du expliquer à des hordes de petits futurs ingénieux chimistes l'entropie et la fugacité, concepts que j'ai du moi même bosser plus qu'eux la première fois tellement je gardais de mauvais souvenirs (fumeux en plus les souvenirs) de la chose à Maqueguilles avec mon connard de prof d'ailleurs et qu'une des plus grandes satisfactions de ma vie, c'est quand un de "mes" étudiants m'a dit qu'avec moi, enfin, il comprenait, je ne vous dis pas ma joie, étant donné que mon objectif était qu'ils passent tous (bon après le réalisme a repris le dessus et j'en ai toujours perdu quelques uns, mais en tout cas, moi j'allais les chercher, j'allais même voir les timides (que j'identifiais en connaissance de cause) spécifiquement pour leur demander s'ils avaient des questions. Il n'y a pas à dire, la Mère Thérésa de la thermo (et des phénomènes d'échange aussi d'ailleurs), c'est moi ;-) ) dans mon petit chez moi, La plage n'aura plus trop de cachette à sa disposition.
Donc, ce week-end, double objectif : ranger et traquer La Plage là où elle sera! Accessoirement, le tout sera interrompu par une présence PAMienne ce soir. Il regrettera pas, hier j'ai fait des courses, et j'ai acheté 2 trucs très "viande rouge" rien que pour lui ou presque vu que c'Est super rare que j'en mange chez moi. Je crois que je vais faire les médaillons de chevreuil à la noisette et à la canneberge (c'est déjà mariné), il me reste à trouver des accompagnements que je soupçonne aller vers la salade de mâche et la purée de carottes. Peut-être des petites pommes de terre aussi??? Il doit amener l'entrée et le dessert. Et du vin. En fait, il DOIT apporter le Gaillac que j'ai goûté l'autre jour, miam! J'ai laissé entendre que je n'aurais rien contre le pacherenc non plus, j'espère qu'il aura pigé mon appel du pied... C'est fou ça, il apporte presque tout (mais moi je me tape la vaisselle!), ça fait hyper changement de l'hm quand même.
Oh cool, je viens d'apprendre (par twitter!) (et ouais j'avais de nouveau un 2ème follower mais son profil a été suspendu, bref je suis toujours à un alors que je twitte beaucoup plus!!!) (bon je twitte mais je dis pas que c'est palpitant...) que Chinatown passerait à l'émission de radio que j'écoute le samedi PM, chouette!
Oui donc, revenons à nos moutons, j'ai donc attaqué à Vie et mort d'une jeune fille blonde. C'est le premier de Philippe Jaenada dont je me souviens avoir entendu parler par La Moule.
Bref, je l'ai commencé au lit hier soir, j'ai poursuivi, au lit toujours, ce matin, j'en suis actuellement au chapitre 4 sur le futon et pour le moment, je suis assez conquise! Ah non, je fais pas ça pendant mes soirées le duel de baffes, ni la cuisse de fer...
Et j'en reviens à mon titre car les parenthèses ont une importance cruciale dans tout ça. J'adore l'usage des parenthèses par Jaenada. Grandiose! Je m'y reconnais (en plus brouillon et moins facile à suivre) un peu. J'adore, j'adore, j'adore, quoi.
Oh et, du coup, je vous en colle un petit bout qui m'a amusée. Je suis en mode citation depuis quelques jours. C'est râlant d'ailleurs de voir que des choses si chouette ont déjà été dites et vachement bien, en plus. Je suis jalouse, quoi. Mais, c'est peut-être un signe, moi aussi je vais faire du chevreuil! Bref, allez hop, ouvrons les (parenthèses) guillements et vogue la galère :
"Dans la cuisine, Paul Muratti, penché sur le grand four ouvert, surveillait le chevreuil (c'est par lui qu'allait venir le choc de la soirée, le moment le plus troublant de mon existence). Il n'a tourné la tête vers moi qu'au bout de quelques secondes, absorbé par son rôle de cuisinier. (C'est par Paul Muratti qu'allait venir le choc de la soirée, bien sûr, pas par le chevreuil (d'une part, celui-ci était mort, ce qui ne facilite pas les choses quand on veut provoquer un choc, d'autre part, il n'était évidemment pas entier, il ne restait de lui que le cuissot - or il est peu de choses aussi inoffensives qu'un cuissot de chevreuil mort, ou alors il faut vraimnet que la bête indestructible soit enragée, possédée par l'envie de nuire, même quand elle n'est plus qu'un cuissot - "Je les aurai!"))"
Bon, je m'arrête là parce que l'autre phrase repart un peu là dessus mais elle est hyper longue et que sinon de fil en aiguille je vais citer tout le bouquin.
Tiens, ouf, j'ai retrouvé un sujet que j'avais envie de faire et qui parle de... moi bien sûr ;-) Mais aussi de pourquoi est-ce que la frangine me traite de "music naz1" (mais on pourrait dire "book naz1" ou "news naz1" aussi), en référence au Soup Naz1 de Seinfeld bien sûr.
Ah, j'adore!!! Mais, là, les "rires en cannes", ça me gêne...
Bref, ouais, je termine mon chapitre 4, je petit-déjeune (ou alors je me fais un pain doré de la mort qui tue en brunch???) (j'ai acheté de mon pain favori pour la chose au cas où j'ai un invité demain matin) et JE RANGE! Disons que je commence à 10h, après la chronique cinoche que j'aime!
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Bon ça y est j'ai fini le chapitre 4. Et j'ai encore envie de citer plein de trucs... Notamment sur le cuissot encore. Mais bon, on va s'abstenir (à grand peine). Et petit-déjeuner. Et RANGER. (Ça s'appelle de l'autosuggestion...)
(un type s'extasie sur les fromages et les jambons sur les étals en Normandie à la radio. Ça m'avait fait pareil à l'aéroport (imaginez dans une vraie charcuterie...) (je préfère pas, ça me donne faim!) (oh tiens, comme entrée ce soir, je vais aller au marché acheter un chorizo!) à Barcelone la première fois : les chorizo et jambons de Serrano me faisaient cruellement de l'oeil mais je pense pas qu'ils auraient bien vécu mes 3 semaines de voyage et le passage aux douanes canadiennes...)
15:32 Publié dans Lecturite aigue | Lien permanent | Commentaires (2) | |
Commentaires
Tu touches là l'essentiel : un "bon" prof est celui qui saura rendre les choses complexes accessibles ET aboutira à ce que ses étudiants se sentent (ou se découvrent) intelligents.
Écrit par : galuchon | samedi, 17 avril 2010
Répondre à ce commentaireJE sais pas si j'avais d'aussi grandes ambitions mais j'avais juste envie que tout le monde comprenne, même ceux qui posaient pas de questions (et que je voyais pas comprendre), chose que je connaissais bien vu que je ne posais jamais de question moi même (mais bon j'avais du bol, j'arrivais quand même à m'en sortir pas mal sans ça, ouf). Ils avaient l'air surpris d'ailleurs quand j'allais les voir individuellement pour m'assurer qu'ils comprennent le mieux possible.
Et je dois dire qu'être chargée de TD (et même une fois j'ai fait un cours magistral en remplacement du père Nowel, si si, mais là j'aimais pas trop l'aspect magistral), c'est un des trucs que j'ai trouvé les plus satisfaisants de ma vie. Par contre, j'aurais jamais la patience pour être prof!!!
Écrit par : presso | samedi, 17 avril 2010
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