Yen aura pas de facile - 2

Ouais ben c'est pas gagné... Parfois, j'aimerais bien quitter l'ère numérique, digitale, moderne, whatever, et revenir aux bons vieux temps des lettres écrites à la main (et du coup, bien senties), du poney express, le marathonien qui expire après avoir couru ses 42 km pour porter un message de première importance, du T1tanic qui coule avec le courier, quelques tableaux de grands maitre, des bijoux (genre le coeur énorme façon toc que Céline D. avait failli envoyé valser en se tapant la poitrine avec conviction en chantant pendant les Oscars, j'imagine les gardes du corps (du bijoux) faire gloups et s'apprêter à sauter à sa recherche dans la foule), d'un avion postal dont on retrouve les vestiges 50 ans plus tard et dont on achemine les lettres façon Amélie Poulain en espérant que les destinataires soient encore là et/ou vivants (remarque si c'est une facture, c'est moins ça)... Bref, si ça arrivait pas dans les temps, il y avait plein d'explications logiques autre que ah ok il en a vraiment rien à foutre en fait.

Parce que maintenant, devoir attendre une réponse plus de quelques heures, c'est à la limite du supportable.

Je réalise que dans le bref mais heureux temps de ma correspondance emailesque à gogo, on avait le rythme parfait : un mail le matin tôt, le matin tard, l'après-midi puis un ou 2 le soir, même avec 6 heures de décalage, c'était assez satisfaisant après tout. Comme si c'était nouveau, hein... vu comme j'ai bien vécu le sevrage à l'époque ;-)

Zeeeeeeeeeeeeen... je suppose même si c'est pas trop le genre de la maison...