lundi, 07 février 2011
J'ai honte
Je me demande si c'est pas l'influence déplorable et redoutable de l'orthographe et la grammaire inédites et "space" du ratatiné, à force de faire dans l'épistolaire (en fait je me demande s'il comprend même mes emails, d'autant plus que je ne lésine pas sur les effets de style) (peut-être que "Fé se que je demande sinon toi être emmerder" serait plus efficace) (je suis méchante) (mais je dois dire que j'ai souvent fait "ssssssssssss" (bruit que je fais et de celui que mon poil (brillant) fait en se hérissant à l'unisson) en lisant sa prose!), ca déteint sur moi... D'ailleurs j'ai tendance à confondre les infinitifs et les participes passés depuis quelque temps, au secours!
Mais il y a 2 semaines (et là on était en plein dedans, je venais de faire faire crac à sa côte (il l'a entendu mais moi, pas) (déception, ca m'aurait horrifiée sur le coup mais ca me ferait maintenant un joli souvenir auditif), j'ai envoyé une convocation dans la foulée d'une réunion fructueuse qui disait ceci :
Prochaine séance de travail, pour battre le faire quand il est chaud!
J'ai vraiment très honte! Surtout qu'un grand ponte a recu la chose itou...
Mais bon, je me soigne et fais passer le tout à coup de petites meringues, ce qui démontre une fois de plus que la vie vaut la peine d'être vécue!
Hmmmmmmmmm sinon, chus t'intriguée (tant qu'à mal écrire), très beaucoup même : là! Il n'y aurait pas un m0ntréalais qui passe par là et voudrait tester pour ensuite me faire rapport (et me faire saliver (rien que lire les desserts, miaaaaaam)!)???
Je viens de laisser un message d'une voix fort mélodieuse au CDSS... Ca faisait longtemps, je suis toute émotionnée dans le dedans de moi même. Je me demande juste si j'ai pas un peu trop parlé à la vitesse de l'éclair comme je faisais quand je sais ce que j'ai à dire et quand je suis toute émotionnée dans le dedans de moi même.
J'ai déjà dû raconter mon premier exposé à Maqueguile en english dans le texte pour mon cours de project lab. J'étais stressée!!! Je savais tout sur le bout de mes doigts boudinés. J'avais eu un débat chaud bouillant avec les mebres de mon groupe pour savoir si je devais expliquer le fonctionnement du DSC ou je sais plus quel appareil du même genre en expliquant que le liquide était aspiré avec le verbe "aspirate" (qu'ils ne pigeaient pas! Incultes) ou "suck", tellement plus classe. Ca me plaisait pas du tout comme correction. Et, encore, à l'époque j'étais une oie blanche de 19 ans max (avec plein de vieux d'au moins 21 ans ;-) ), j'avais probablement même pas pensé au malentendus possibles... je trouvais juste ca moche! On va pas dire que la machine suce le liquide (oui bon hein no comment!) en francais? I rest my case! (J'écris beaucoup en english en ce moment) (parce que c'est vachement plus dur de faire des fautes???) (comme taleur, où je menais ma réunion tambour battant et je dis "blablablabla (en gros j'explique la vie et quoi faire, comme d'hab) et "that's it" (du genre, je ne veux pas entendre de contestation ensuite!), ca a du surprendre! Surtout que moi je le dis pas pour faire cool... Mais dire "Et pis c'est tout", ca me vient pas naturellement. So sorry ;-) )
Sinon, un grand moment pour moi ca a été... Mon prédecesseur était tellement stressé (alors que c'était sa langue maternelle!) qu'en montrant des choses sur les transparents (c'était dans un temps que les moins de 20 ans (ou même de 30?) ne peuvent pas connaitre, quand Powerpoint n'existait pas, boudiou!) avec un stylo directement sur le projecteur (c'était dans un temps que les moins de 20 ans (ou même de 30?) ne peuvent pas connaitre, quand le pointeur laser n'existait pas, boudiou!) ce qui amplifiait les tremblements de sa main de facon spectaculaire! Comme d'hab dans ces moments où je me dis que je dois "rise to the occasion" (ce que je fais tout le temps avec brio (avec qui?), faut bien le reconnaitre!), que je me dis "Tu ne dois pas trembler ni hésiter!" et que, of course, je ne le fais pas. AU final, commentaire sur ma présentation : très claire mais je causais trop vite. Comme en francais, quoi. Trop fière j'étais!
16:33 Publié dans Flashbacks, Futiles futilités???, Ma vie, mon oeuvre!, Nourritures terrestres et célestes | Lien permanent | Commentaires (4) | |
Commentaires
"faire faire crac à sa côte", j'aime. Surtout quand on le formule oralement. Ca a un petit côté coquin qui te va comme un gant (de velours entourant une main de dame de fer...).
Écrit par : galuchon | lundi, 07 février 2011
Répondre à ce commentaireJe suis assez contente de ma formulation, en effet, surtout point de vue sonorité ;-)
Et, en plus, tu devines mes intentions sans que j'ai à en rajouter des louches, ça fait changement, j'aime bien.
Écrit par : presso | lundi, 07 février 2011
Répondre à ce commentaireLe "ça fait changement" gâche tout !
Écrit par : galuchon | lundi, 07 février 2011
Répondre à ce commentaireOh mais c'est un "ça fait changement" qui ne s'applique pas à toi, hein, je pensais plus globalement!
Écrit par : presso | lundi, 07 février 2011
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