Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 31 janvier 2012

Où j'adoucis les moeurs apparemment...

Posons la situation : l'italo, ingénieux électr0n1cien et PHL (Parce qu'il a les cheveux dans le vent, façon l'autre) (dont je n'ai pas du parler beaucoup ici jusque là (de PHL, pas BHL), à part peut-être quand il m'a galamment donné son gobelet, après certes l'avoir lavoté, j'ai remercié poliment mais je n'ai pas bu dedans, trop dégoûtée j'étais, peut-être bêtement, j'avoue!), responsable et beau-papa du logiciel de c0ntr0le spécifique à ici.

Chien et chat décrirait bien la situation. J'ai surtout causé à l'italo qui m'a brossé un portrait peu flatteur de PHL. Je restais réservée vu que je le connais à peine mais n'étais pas tout à fait convaincue par ses démarches, concernant mon domaine. En gros, le message était : ça marche partout depuis 20 ans donc c'est bon, ie. viens pas nous emmerder, le tout relayé par les ch1m1stes du building chouchou (parce que le plus moderne) (moderne d'il y a 25 ans) (mais ça fait jeune quand tu compares à des trucs qui datent d'il y a 40 ans, voire bien plus!).

Les AR régulières que je faisais pré-infection avaient montré le mur auquel nous faisons face. Les programmeurs programmaient, nous on révisait ce qu'on voulait que le programme fasse (par sécurité ou qualité). En parallèle, sans nous causer. Seules interactions consistant en les éclats de rire du programmeur quand on mentionnait les AR, du genre "cause toujours, tu m'intéresses". Résultat, à la toute dernière minute, ils ont du passer 3 jours (incluant les nuits) à tout reprogramme comme il faut pour pas (trop) retarder le démarrage. Alors qu'on était dessus depuis le mois d'août.

Bref, pour le projet de Vertigo, on veut éviter ce fiasco. D'où meeting pour décider comment on procède.

CA commence bien, j'arrive première dans la salle, suivie de près par l'italo. Puis le chimiste concerné entre. PHL aux abonnés absents. L'italo m'apprend qu'il a dit ni oui ni non à la convocation et qu'il a pas répondu au tél ce matin. Ca s'annonce aussi constructif que d'hab... Le chimiste appelle, donc d'un numéro inconnu, et, ô miracle, PHL répond. Comme par hasard. Il avait oublié alors qu'il avait répondu. Soit disant, ça arrive! Hasard ou coïncidence. Mais bon, bénéfice du doute. Bref il arrive dès que possible.

Ce n'est pas trop trop long, et on a d'autres trucs à discuter donc on perd pas trop notre temps, ouf.

PHL arrive, tout essouflé, en disant "bonjour messieurs" mais, en me voyant, rajoute, tout étonné, "... dame, oh la la, j'ai pas l'habitude!". Je ne me formalise pas pour si peu en lui disant que ça arrive souvent (pas beaucoup de mails collectifs qui ne démarrent pas avec un "Messieurs"...).

Et on commence. Et c'est étonnament cordial, même entre l'italo et PHL. On est à peu près sur la même longueur d'onde, c'est fou. Menfin, peut-être que le fiasco de Nowel a rappelé à l'ordre 2-3 personnes.

Bref, plan d'action, tout ça, choses à définir, bien bien.

Comme PHL se casse, je lui demande au passage si un truc est possible à modifier. S'ensuit une longue démo, il vient à mon bureau me montrer le logiciel, m'explique plein de trucs que je comprends, n'étant pas tout à fait stupide, fort heureusement. On se quitte plus même quand c'est fini. Je le retrouve à la sortie, j'allais rejoindre mes ingénieux vu que je remange avec eux, on fait un bout de chemin ensemble, presque bras dessus, bras dessous.

J'Étais satisfaite quoi (chose qui n'arrive pas souvent (réf. le jspq) (qui m'accorde une audience vendredi soir, d'après moi, il a pas pigé que je pourrais ni manger grand chose, ni boire d'alcool... mais que j'attends qu'il me distrait (apparemment, le reste du week-end, c'est pas possible, va savoir pourquoi? (je vais demander, of course)) ).

Jusqu'à ce que l'italo raconte à Vertigo en me prenant à partie combien les choses s'étaient étonnament passées. Oui oui je dis enthousiaste. Et l'italo dit à Vertigo "Qui aurait cru qu'il suffisait d'une fille pour faire faire le joli coeur à PHL?". Euh, excusez moi, pas n'importe quelle fille non plus, un peu vexée je suis ;-)

Commentaires

Pour l'anecdote (ça te concerne pas ou peu vu ton niveau de compétence), aujourd'hui un directeur de cave nous a avoué que pendant l'été, durant les vendanges, il ne mettait que des femmes pour accueillir les viticulteurs qui apportent leurs récoltes toute la journée. Il a dit un truc du genre, "c'est fou comme les mecs s'énervent beaucoup moins quand ils ont à faire à des femmes" ;-)

Écrit par : F. | mardi, 31 janvier 2012

Répondre à ce commentaire

Oh ben ça m'étonne pas des masses.

J'ai bossé (2 semaines et demie, les plus longues de ma vie et j'ai claqué la porte) dans une boite où on faisait des inspections diverses dans des sites type commerce, hpoital ou industrie lourde. Le boss nous avait dit que depuis qu'il était allé faire la morale aux travailleurs dans une fonderie et que ces derniers lui avaient mis son casque dans un four, il n'y envoyait que des filles, pour "amadouer" les gros malabars. Quel courage ;-)

Écrit par : presso | mardi, 31 janvier 2012

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.