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jeudi, 25 septembre 2008

À la menthe ou à l'orange?

Alors ce matin c'est à l'orange, un parfum un peu entêtant, à un point tel que je ne me sens plus sentir le thé, argh! Mais bon pas désagréable, même après une heure d'exposition. Sauf que je vous ai déjà dit que j'étais droguée aux oranges, n'est-ce pas? Avec une dose pareille, je suis sur mon high et va falloir un moment avant que je redescende, à moins que je ne me pèle une VRAIE orange dans pas longtemps...

Il y a quelque temps c'était à la menthe, odeur que j'adore en général, mais là c'était tellement intense et etellement chimique que j'en avais mal au coeur!

Parfois c'est vert fluo, parfois rosasse genre pepto-bismol... Produit que je ne connais que pour sa couleur vu que je n'en ai jamais testé les propriétés médicinales (si vous ne voyez pas de quoi je parle vous pouvez faire une petite recherche sur le nom, vous serez fixés!)...

pepto_prod_origliquid.jpg

Étranges sont les produits que font nos voisins-locataires... Moi je pose pas de questions mais je constate! De toute façon je me vois pas interroger leur sous-chef vu son amabilité habituelle... quoique ces derniers jours nous avons presque chaleureusement échangé. Ah oui, comment ne pas communier dans la bonne humeur au dessus d'un quai hydraulique pour le chargement des camions, surtout quand on s'entend sur le changement des butoirs??? Ou alors comment ne pas vouloir serrer l'autre dans ses bras (mouais bon là on s'emballe, ça risque pas d'arriver) en constatant qu'une fuite ne pourra pas être réglé à moins de prendre une grue pour soulever un réservoir... De grands moments de joie au travail parfois...

C'est comme ce matin! J'arrive je peux pas me logger sur mon ordi, coooooooool, un peu d'action, si tôt! J'apprends aussi que je n'ai pas l'air d'être dans la base de données de notre service informatique, mon sentiment d'appartenance à la boite, déjà vacillant, en a pris un coup! J'ai même pensé que c'était une façon subtile de me virer! Mais non, un bug, juste un gros buuuuuuuug, reset de mon mot de passe, diverses manoeuvres, pffffffffffff déjà une heure de temps écoulée... à ce rythme là je rentre chez moi dans 5 minutes, chouette!

Ah tiens maintenant que j'ai récupéré un accès internet correct, je vais m'imprimer le programme du festival du nouveau cinéma, mon festival FA-VO-RI!!! Le best des bests!!! Celui pour lequel je vais aller faire la queue le samedi 4 octobre. D'habitude je fais la queue dès 10 heures pour être sûre d'avoir ce que je veux. que d'histoire d'attente dans la queue (et ce sans jeu de mots), en général il fait frais et humide pour ne pas dire qu'il pleut à mort. Et on attend des plombes... Du coup on discute avec ses voisins, qu'on rencontre après pendant les diverses séances. Bref c'est sympa la plupart du temps, car tout le monde est content d'être là et est fébrile. Mais là cette année ça tombe je vais chez le coiffeur à 10 heures donc après je dévale le boulevard st-laurent (bon je prendrais peut-être le bus), je devrais y être vers 13h30, 14 heures alors que ça ouvre à midi, j'espère que tout ce que je veux sera encore disponible. Mais j'aurais au moins la satisfaction d'être la mieux coiffée de la file... Argh le programme est pas encore en ligne, je veux voir si je me prends un ou 2 carnets soit 6 ou 12 billets, autant dire que j'ai intêret à me reposer d'ici là, car ça va être rude! L'an dernier je m'étais légèrement assoupie pendant "Continental un film sans fusil", et ce, pas parce que le film était chiant, non non, mais très lent en fait! C'est un film sur l'ennui alors évidemment ça aide pas! Du coup j'avais zappé un film le lendemain qui a gagné un prix par la suite et dont j'ai entendu le plus grand bien par la suite, quel instinct j'ai parfois!!! C'est comme quand j'avais fait l'impasse sur le show de Dumas il y a quelques années et que toit le monde avait ensuite dit que c'était le meilleur des francofolies, aaaaaaaargh!!! Mais là aussi j'étais morte de fatigue à force de voir des shows de 23 à 1-2 heures du mat'! Et d'avoir à me lever à 7-8 heures le lendemain (à l'époque j'avais pas besoin d'être aussi matinale... même si ça me paraissait déjà trop tôt! Aaaarf, c'était bien)... Dur dur la vie de cinéphile/musicophile/théâtrophile parfois!

mercredi, 03 septembre 2008

Le paradis à la fin de vos jours!

Je suis allée hier soir au Théâtre du Rideau vert avec ma mère et la frangine voir Rita Lafontaine dans la dernière pièce de Michel Trembley (menfin première pièce pour moi, la honte!), Le paradis à la fin de vos jours.

Et j'ai adoré!!!

Quelle bonne soirée, le tout en partant du resto, les trois petits bouchons, juste en face, de l'autre coté de la rue St-Denis. Ce petit resto fort sympathique a pris la place d'un truc vaguement chinois qui avait utilisé les locaux du défunt Pieds dans les plats où j'aimais bien aller avant d'aller au théâtre. Il s'agit d'un bar à vin où on s'est tapées du banyuls en apéro et un petit Corbières (menfin une bouteille et demie ou presque) nommé Rozeta, franchement délicieux, et accompagnant à merveille des "ribs" de bison (pas mal mais trop copieux) et des entrées délicieuses, une tartine de champignons sauvages absolument somptueuse (mais bon j'ai juste gouté dans l'assiette de ma maman), une salade tomates-mozza pas pire mais plus classique et mon choix une quesadilla de crevettes de roche avec une petite guacamole épicée dont vous me donnerez des nouvelles si vous passez par là!

À part ça, la pièce, il parait selon Voir.ca que ça sent le réchauffé etc. même si Rita Lafontaine incarne à fond le personnage de Nana qu'elle connait comme sa poche. Mais bon pour moi qui ne connaissais Nana qu'à cause d'une série à la radio de Radio-Canada il y a quelques années, la magie était là. Alors Nana c'est en gros la mère de Michel Tremblay, on sent toute la tendresse de l'auteur pour ce personnage haut en couleurs. Très drôle (dans ses histoires de lutte contre la religion abêtissante malgré le climat divin ambiant), très émouvante (au sujet de la mort de ses 2 enfants), vraiment touchante quand elle évoque son regret d'avoir raté les succès de son fils (présenté à Paris vous rendez-vous compte?). Ah oui je vous ai pas dit mais Nana est au paradis depuis 45 ans (je me souviens du récit de sa mort à la radio, gorge nouée) et en gros elle s'y emmerde!!! Elle est très très très loin du bon dieu alors qu'on lui avait promis qu'elle serait à sa droite (on avait juste pas précisé à combien de nuages à sa droite...), en plus elle est entourée de sa famille, entre sa mère et sa belle-mère ce qui n'est pas idéal pour l'éternité (selon elle, je ne me risquerai pas à un jugement là dessus), alors qu'on lui avait dit que tout le monde se comprendrait peu importe la langue parlée et qu'elle aurait bien rencontré des chinois, des africains. Bref pour passer le temps tant bien que mal, Nana se souvient de certains chagrins mais surtout de crises de rire aigues et nous raconte (ah l'épisode de l'ange sur le sapin!!!).

Bref j'ai beaucoup aimé!

Et puis c'était chouette d'y être avec ma maman (mais on va ensemble au théâtre 2-3 fois par an minimum ensemble) et surtout avec la frangine qui n'a pas du voir de pièce depuis... pfffffffffff! Je ne compte même pas... ça remonte à trop loin. Ça lui a plu aussi (je me demande si elle a préféré le vin ou la pièce mais bon!) donc tout est bien...

Ah tiens la fin de la pièce était chouette mais le salut et les applaudissements ont remis encore plus au goûts du jour ma future note sur les ovations debout!!!

mercredi, 19 mars 2008

Just a perfect day (pas en ce moment mais bon!)

Bon alors je profite de mon manque d'appétit pour utiliser mon temps libre à bon escient et commencer à vous pondre une petite mise en situation : flashback il y a un an presque tout rond puisque vers la fin février, ça caille au boutte, genre -20 on trouve que c'est chaud pour vous donner une idée. Heureusement il n'y pas trop de vent donc ça reste presque supportable mais bon le printemps est attendu avec grande impatience (comme ces jours-ci d'ailleurs!)...

J'entends à la radio parler d'une pièce : Werther! à l'Usine C. Ça a l'air vraiment intéressant mais je sais pas, je ne saute pas sur l'occase alors que j'adore le théâtre et que tout ce qui est allemand fait tilt chez moi (pas encore à cause du germain, hein, enfin quoi que là je le connaissais déjà mais surtout à cause de ma soeur qui est toujours en Germanie et que j'ai quand même fait du germain à l'école pendant 4 ans même si j'ai tout oublié, j'ai un faible quoi)... bref je sais pas mais je laisse passer jusqu'à entendre le comédien Philipp Hochmair en entrevue chez Christiane Charette (remplaçante nulle de Marie-France Bazzo au créneau radio de Radio-Can de 9h à 11h30 et 22h à 00h30 (celui que j'écoute because je bosse moi le matin!), tiens voila c'est dit! Si jamais un de mes amis tombe là dessus je vais être découverte à cause de cette affirmation péremptoire, je le sens!) et là une découverte, quelqu'un d'allumé, ultra sympathique à l'enthousiasme contagieux même par radio interposé, parlant un français excellent, il faisait froid en plus le pauvre il était encore sous le choc, qu'est-ce que ça aurait été sinon?!?!?! bref je suis conquise!!! Il parle de ce rôle qu'il joue depuis plusieurs années en commençant à l'âge de Werther (et celui de Goethe), bref intriguant, je veux en savoir plus! En plus l'entrevue se termine avec Perfect day qui me plait beaucoup mais ne contient pas encore la charge émotive adéquate! Bref je dois absolument voir la pièce qui affiche malheureusement complet, aaaaargh!!! Désespoir, horreur absolue!!! Jusqu'à la délivrance, il y a une supplémentaire le samedi après-midi. Je me jette sur internet faire ma réservation, heureusement j'arrive à avoir le dernier billet, le dernier!!!!!!!!!!! Ouf j'ai eu chaud!!!

Le jour dit, si je me souviens bien un 24 février, je sors du métro Beaudry toute guillerette marchant d'un bon pas malgré le froid vers l'Usine C. Je me souviens même avoir indiqué l'endroit à un monsieur qui cherchait le coin en voiture. Nous nous sommes d'ailleurs retrouvé l'un derrière l'autre à l'Usine C pour attendre d'entrer dans la salle (toute petite, j'adore cette salle, même sans place réservée on ne peut pas être décu!) bref là je m'assois et ça commence!!! Dur à décrire c'est les souffrances du jeune Werther à la sauce internet (avec email plutôt que missives écrites à la plume) avec de la video en direct, des sur-titres français, parfois superflu puisque Philipp Hochmair se permet même de passer de l'allemand au français avec références culturelles locales à l'appui, comme se boire un petit caribou (ça faisait longtemps que j'avais pas parlé caribou dans ces pages!), on passe de la joie avec Perfect day comme illustration de la transition au désespoir, on vit le tout avec lui, quand il quitte la scène en diva on pleure presque mais heureusement on a quand même droit à la pluie de salade et j'en passe! Franchement les mots me manquent mais je pense que c'est une des choses qui m'ont le plus marqués de ma vie!!! C'est dire!!! Du coup à la fin alors que tout le monde restait assis (ce que je trouve hyper vexant d'autant qu'ici les gens se lèvent systématiquement ou presque, sinon c'est que c'était vraiment nul, puis applaudissent poliment 2-3 coups et s'en vont, ce que je trouve hyper frustrant mais faudra que j'y revienne!!! ça me rend folle ça!!! vraiment en plus!!!)bref c'est moi qui me suis levée, suivie par d'autres (moutons?) mais là je n'y tenais plus fallait que ça s'exprime! S'il n'en tenait qu'à moi je serai encore en train d'applaudir. Bon j'aurai l'air un peu con là comme ça mais tant pis!!!

Après tout ça on a eu droit à un court-métrage fait pas la régisseuse des effets spéciaux de la pièce! Vraiment pas mal du tout, avec Philipp Hochmair dans un tout petit rôle (bon ok ça dure 15 minutes au total gros max tous les rôles sont petits mais le sien encore plus) de pharmacien, une histoire très touchante dont le titre me revient plus, faudra que je fasse des recherches!!!

Il est 16h45 quand je sors emballée, souriant sans raison apparente pour le commun des mortels et là ça me prend soudainement! Il me faut "Perfect day" là tout de suite maintenant!!! Vu l'heure, tout ferme à 17h le samedi, je pars à la course vers Archambault, c'est glacé partout mais je m'en fous pas mal, devinez la fin??? J'Ai réussi à arriver à temps et je repars avec un "best of" de Lou Reed qui me permet de me repaitre à volonté de "Perfect day", trop bien!!!! Je vous mets les paroles tant qu'on y est :

Just a perfect day
drink Sangria in the park
(ça c'est la belle vie boire de la sangria comme ça!)
And then later
when it gets dark, we go home

Just a perfect day
feed animals in the zoo
Then later
a movie, too, and then home

Oh, it's such a perfect day
I'm glad I spend it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on

Just a perfect day
problems all left alone
Weekenders on our own
it's such fun

Just a perfect day
you made me forget myself
I thought I was
someone else, someone good

Oh, it's such a perfect day
I'm glad I spent it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on

You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow
You're going to reap just what you sow

D'après ce que j'ai lu, l'interprétation diverge, soit il parle de sa femme de l'époque (ou peut-être encore actuelle je sais plus), soit son "perfect day" fait référence à des expériences avec l'héroïne, mais bon là je suis pas une pro, je vous laisse juge, mais c'est sûr que ça pourrait coller... En tout cas relire ce texte à moi ça me fait un pincement au coeur because le germain...

En tout cas le 24 février 2007 a été pour moi la définition même d'un Perfect day et j'espère en vivre un ou 2 de plus dans ce genre!

Vraiment génial!

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